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... fuite bénite, / mon ammonite / ne mène rite / ni te délite ...
dans mes pénates, me mène en hâte pour tresser natte à mon mainate. fine ninette saines, nos nettes amourettes sont saynètes. fuite bénite, mon ammonite ne mène rite ni te délite. tu es mon hôte : ah, que tu n’ôtes ta menotte qui se trotte. nue, en mon hutte, au son d
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L'écriture a été le bain de chair qui m'a été refusé un havre jeté au dessus de ta peau une ile ou arrimer tous mes désirs une échappée belle , une consolation flamboyante . cmi peinture manuel néri
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Que les choses soient bonnes ou mauvaises rien n’empêche d’avoir la jupe bien plissée en abat-jour, sur deux pieds de lampe collés sagement immobile dans les souliers vernis pendant que bougent les lèvres des grands on entend encore son chant, écoute le dimanche, 10 heures, sonnaille de messe que les temps soient durs ou de saison ce n’
Les petits papiers j'aime à retrouver ma vieille plume adorable traductrice de mes émotions elle est parfois grincheuse ou boudeuse puis devient racoleuse, enjôleuse flirtant, s'acoquinant, maîtresse des encres semence génitrice d'un texte d'une poésie, d'une lettre enflammée couchés d'un trait régulier sur un joli papier blanc ou coloré
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...c’étaient de jeunes gens, / filles au cœur léger, gamins montés en graine ...
on voyait le public… c’étaient de jeunes gens, filles au cœur léger, gamins montés en graine. plein cadre était le chef face à la partition, et l’on jouait de bach une transcription. le contraste était grand de l’homme à la baguette, concentré su
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… puis dans l’obscur, enfin, sous l’étoile polaire / je trace entre mes vers l’écho de mon errance …
je m'en vais, bien souvent, au jardin, lentement, pratiquer l'art paisible de la solitude. il ne me faut qu'un banc, retiré, à l'écart et me voici à l'œuvre, en l'immobilité. c'est une sensation de versatilité, ainsi la sentinelle
Amour en fuite c'est un amour d'hiver flocons papillons fous butinant l'imaginaire ouatée voletant sans bruit ils errent dans le gris pas très clair d'un ciel, mutin crachoteur recouvrant la nature d'un grand linceul blanc dans ce décor, lui, cherche sa louve depuis des jours il marche, trébuche de congères en congères le téméraire se dése
Comédiens de campagne chanteur de basse cour, je me veux troubadour joyeux ménestrel, un peu fripon, voire bouffon je taquine la note, fais des calembours déclame ma prose aux badauds des bas fonds mes souliers usés arpentent chemins, routes je marche au gré du vent, de mes boniments pose ma vieille malle pour une croûte dans une auberge aux
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Tes yeux sont des barques sur le grand fleuve tu ne croises que le chant du héron en plein vol. cmi
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... les heureux savent la trouver, / il s'y rendent, jour après jour ...
je cherche la rue de l’amour,elle existe en chaque citéville, quartier, bourgade, bourg,croisant la rue de l'amitié. les heureux savent la trouver,ils s'y rendent, jour après jour,mais c'est ruelle à contre allée,à contre temps, à contre-jour. d'une masure ou d'un pa
L'oubliée ma vie ne serait plus que souvenirs n'aurai je donc plus aucun devenir en ce jour où je t'ai perdu, tout perdu je suis restée figée, seule et nue personne à qui pouvoir se confier oh j'aurai pourtant voulu tant parler crier en cette terre oubliée, mon malheur maudit anniversaire d'automne ou les feuilles ocres meurent dans un sol jo
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Fac simile de la page de titre du petit livre d'anna-magdalena bach, 1722
« sous me stère, benne où ne sous m’aille ne roue… » ornant ces mots absconds d’un fort accent français avec application, il chantait, le garçon. la note n’était pas des plus justes, toujours ; émue, cette voix claire se perdait, parfois, le souffle lui manqua
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Naufrage j'entends tes peurs sous la pluie de tes larmesj'entends tes sanglotsretenus et contenus ta chambre est sombreles draps sont froidsdans un lit orphelind'un manque, de mon absence sous mes pas partis, le vieux parquetvoudrait encore craquerannoncer avec joie mon retour la vieille lampe diffuse une lueur diaphane ajoutant sur ton visage épl
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... même maître toujours et toujours même proie, / asservir est le jeu du pillard libéral ...
il n’est pas d’épopée dans ce siècle sans but,rien que se propager dans une morne absence ;n’exister, passager de sa propre habitude,que telle une chair creuse amputée d’idéal. etre une voix de plus au sein d’un chœur vénal,solitaire a
L'océan de mes pensées j'aime à rêver l' océan les soirs d'orage le bruit des vagues de couleur sombre qui viennent s'écraser dans mon ressac flots d'écume de mon étonnement force colossale ravageuse des flots paralysant l'instant de mes pensées je marche dans mes habitudes sur la grève mes bottes chantent sur les galets contrariés envel
Nuage d'espoir je te construis une cathédrale de papier tu entres en ballerines d'un pur satin robe d'organdi achetée chez le fripier perle cristalline en rosée du matin le te deum des orgues, sa solennité t'enveloppent d'un nuage ouaté, vaporeux châle ample de ta pudeur, divinité sirène d'opale au regard langoureux les angelots agitent leu
Les larmes libérées de leurs gangues de sel par ce vol d'oiseaux tournoyants au milieu du brouillard une haie d'honneur et de douceur soudaine. cmi
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... mais pour l’instant le verre est rempli de mitrailles ...
ivre du jour, enfin, nous étions dans la joie,libres, incontrariés et braillant de concert,le cœur à l’envolée et le nez dans la bièreet quelque chose en nous qui soupire ou bien croit. l’alcool et l’amitié dans la fête du boire,et la dispute aussi pour peupler notre hale
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Alif, aleph, atap, et qu’est-ce que ça tape, alep. ba, beth — la maison —, bet, balles ou bombes selon le lieu arabe, hébreu, syriaque, et puis tout le monde descend un alphabet est coincé dans les plis des pansements j’ai, je crois, la première lettre, pour tirer sur la suite alif, aleph, atap, alep et ba, beth, bet, quelles bêtes ont
Morsures d'hiver l'hiver hante et vilipenrde les âmesmomifie la nature pétrifiée, givrée se lâchant contrite, de sel quelques larmes perles de glace sur de longs corps désœuvrés d'arbres squelettiques, fantômes noirâtres dans l'attente, géants statiques inquiétants de colères froides, gardiens acariâtressoufflant l'ire des irréductib
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" je me tiens là où le bleu de la mer est sans limite " santoka peinture de valloton
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Benjamin biolay, poète du mois de décembre: sérieux, triste, ampoulé mais tellement grand!
Benjamin biolay s’est fait connaître grâce à ses collaborations avec des stars (vanessa paradis, henry salvador entre autres). il s’est ensuite lancé dans une carrière solo. la filiation avec gainsbourg est frappante: spleen à la gainsbarre, des textes plutôt parlés que chantés, duos fréquents... le lyonnais, doux et amer, essaie d’
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... est-il une forme, une trace, / immuable déroulement ...
ma forme modifie le temps où se propage mon espace, etrangement le temps qui passe n’est qu’une succession d’instants. est-il une forme, une trace, immuable déroulement passé, futur, au firmament, abstrait, ce miroir qui nous glace ? où bien n’est ce que mouvement elan partout
Rendez vous alcôve dans la pénombre un lit aux draps lavande senteurs de parfum poivréimpatient je t'attends la bougie vacille inquièteombre chancelante sur le chevetimpatient je scrute le vieux réveilqui diffuse son sempiternel tic tacje compte sans savoir vraimentles minutes semblent figées solitude enivrée d'incertitudej'attends notre pre
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Un n’était pas là, et en plus ce truc, ce n’est plus son boulot.il a donné une fois, la première année et depuis il regarde les autres diriger la manoeuvre. il ne rapplique qu'en décor, à la fin du groupe. alors deux mit tout en place. il s’en chargea. deux regarda le « dit-sept ». il avait son idée. il y avait le sept. et celui qui
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L’oreiller n’a pas d’odeur si ce n’est carrée la moquette étouffe le plus petit des chocs dans ce petit bout de voyage, tout est amarré aux immeubles, aux gares comme pour faire bloc face au roulis, aux dérives, s’il le faut aux tempêtes pas de meilleure solitude que celle de tous les hôtels rien ne perce le capiton de ces recueils
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... paix sur terre, dit-on, quand partout va la guerre ...
touchant comme un jésus ce grand petit garçon s’est endormi, tantôt, en l’église indolente, sur la banquette brune. il dort, sans doute il rêve, silencieux amour au regard d’une mère. il est passé minuit, noël et sa chimère, le christ est sur sa croix mais sur le chœur s’
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Rencontre je ne me souviens pas exactementcette première et importante rencontresi c'est lui, ou bien moi encore enfant qui fit le premier pas vers l'autredéjà curieux des images et du présentou d'un lointain passé bien racontése posant là près de moi, il m'attendait je n'avais plus qu'à lui parler, le toucheril semblait près à me faire
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... candide en vérité, comme un enfant perdu, / comme un regard blessé ...
ces choses sont venues à moi dans le silence, les minutes gravées de cette trouble instance, j’en ai fleuri l’écho, pareil à l’histrion, qui danse sur la flamme en sa méditation. et le poème est là, désormais, qui m’implore, m’en voici le gardien, aux pa
Un monde parfait sunlights, néons, indécente brillance d'une fin d'année, canon flonflon illuminations vraie fausse alliance monde perdu pour de bon des paradis fiscaux où seul l'argent détourné prend du bon temps au grand dam de vierges effarouchées qui crient qu'elles n'y ont pas touché des fortunes qui se font au bonneteau en trois coups
Noël c'est le soir des enfants sagesd'une belle nuit, voie lactéeilluminant le passage d'un bel attelage tracté par quatre robustes rênes chargé de jouets, de cadeaux les chérubins sont en scèneenfin la levée du rideau le père noël, c'est minuit dépose au pied du sapinpaquets et pâtes de fruitsdes livres de perlin pinpin c'est la joie,
Coeur de pêche nasse de l'amour pêche miracle rendez vous précieux voluptueux un plaisir caché belle sirène licorne des mers voluptueuse tu m'as envoûté je me suis noyé de tes doux baisers comment résister a ton sourire ta peau satinée tes yeux de jade l'océan furieux devenu soudain jaloux tel un fou me chasse, violent rival déchainé d
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Après une journée brûlante à filer comme une comète, je me pose au bistrot que l'oiseau-philosophe a élu pour perchoir. le volatile m'offre une bière que je bois cul sec pour étancher ma soif. les piliers du comptoir vacillent, les yeux écarquillés : "- oh, tu es fou ! la bière, ça se boit pas comme du sirop ! - j'ai soif. - c'est pas p
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" a noel sans neige encore vetus d'oiseaux incessant manège. chaque branche encore tout endormie d'hiver secrète les plus folles espérances chaque silence devient élévation. a l'intérieur du branchage naissent les aubes plus lentes du véritable amour " peinture van gogh jean -pierre denis
Traces de rose dans le matin du petit jour bleuis par la nuit les nuages défilent innocents et inconscients du chaos du monde. cmi
poésie " l'alchimie des mots " par rémi dit pillatom. extrait du recueil 2016 " paroles de poètes "
L' alchimie des mots le poète dans son creusetfaçonne et prépare en secret l'arpège de la rime, son émeraudede mots, cet élixir qui le taraude des vers à l'envie qui se marient parfois se bousculent, se contrarientl' alexandrin vient tel un refrainjalousé par un rigoureux quatrain le poète joue, apprenti funambuleles mots de l'artiste déa
Plume de fée elle est descendue du cielapparue entre deux angestelle une fée au milieu des nuagessorte de dramatique miracle dont elle fit son oracle elle vénère à son corps défendant l'affligeante fin d'un drameélément déclencheur d'une muepropice d'une féconde création volontariste d'une seconde viedepuis peu, elle façonne, sculptecis
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Sirène de porcelaine un soleil falot dessine doucement ton ombre masquant tes atermoiements oh jolie sirène que fais tu sur ton socle fissurémeurtrie à attendre un hiver glacial mauditbravant tes doutes, tes sombres angoisses tu caches ton joli minois derrière ta solitudepour devenir, poupée de porcelaine au teint blafard, tourmenté, visage
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Le patineur le linceul immaculéenveloppe l'immensitédu lac gelé, piste glacéebordée de grands résineuxverts pastichés de neigegardiens séculaires des lieux c'est là qu'ils se sont rencontrésdepuis oleg retournea chaque anniversaireil chausse les patins revient sur ce lieu mythiquese souvient du premier sourirede ce baiser volé, un peu ga
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J'ai comme l'ennui de ton souvenir quand tu n'es pas là j'ai l'espoir de rire et peur de la peur je t'attends et puis je compte les heures et les mots à dire le reste s'enfuit quand le long ennui de ton souvenir me mène, ailleurs j'ai perdu mon rire un doute m'effleure dis-moi où je suis donne-moi une heure pour me retenir mais viens, je te dis
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La force de la houle n'avait d'égale que la force rugissante et souterraine de la métamorphose que nous aurions à concrétiser des dizaines d'années plus tard . cmi photo ginette chenard
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Nous possédions chacune un tatouage sur la peau du dedans visible pour nos yeux intérieurs tournés vers le chaudron de la vie , la sève ultime . cmi photo cédric pollet
Joyeux noël je crois, c'est bien connu au père noël du vingt cinq une fois par an, revenu adoration " suc' cinq " d'une nuit, vénérable travailleur de vingt quatre c'est " un honorable " partout on l'idolâtre ramoneurs de cheminées souvent bouchées distributeur de vent complice de joujoux d'enfants top gâtés il oublie les gosses aux dents
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Clair- obscur // deux mots liés dans un meme effort pour dessiner tout notre parcours dans les rues ouvertes de l'amour et de l'amitié. cmi peinture georges de la tour jeune fille au brasero
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Marcel carné (1906-1996), une scène des " enfants du paradis ",1945
au sommet du silence il est un aparté, un discours inventé aux marges de l’absence, à peine plus qu’une ombre, indistincte clarté, une sente tracée aux berges d’espérance. oh certes, l’illusion, sans doute, en sait la trame et je me berce encor de ce rêve niais : l
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Comme les rennes aux bois enchevetrés nous luttions pour cette lueur au bout de nos impasses. la liberté gisait dans le souffle du reve. cmi photographie vincent munier
L'absence je frappe à l' huis de ton absence porte close, froid et long silence rue déserte, les papiers souillés volent au vent des mots oubliés les candélabres géants et érratiques figés diffusent leur ombre squelettique chargeant la nuit d'une lumière blafarde me donnent froid, m'engourdissent la cité des rêves engloutis s'endort au s
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Peinture askéli kalléla le silence s'étalait comme un lac enroulant nos marées intérieures dans un écrin de cristal. retourne à l'origine du monde en toi chantait l'onde. cmi le bouddha de pors -scaff
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Nicolas poussin (1594-1665), morphée, bassin du château de versailles
« le sujet d’aujourd’hui ce sera : l’insomnie.nous en avons traité, la semaine dernière,je sais, plus d’un aspect. eh bien, continuons !il nous faut préciser, je le crois, ses contours. » notre prof reprenait, en pérorant, son cours,désabusé, tranquille. « allo
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" parfois l'on aime et cet amour est sans geste, simplement, on aime ce visage bouleversant de présence, cette sensation d'etre au bord du plus pur en nous, d'un centre où les mots agrandissent ce qu'ils touchent" hélene dorion d'argile et de souffle peinture diedenkorn
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Le sentier du bouddha de pierre désignait les caps à suivre , les entailles à effleurer du souffle de la rédemption.tout pouvait etre sauvé dans le coeur du jour qui nous avait vu naitre. cmi peinture hans vander kerkhov
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Les confins de l'univers recevaient l'unique silence du tout amour . nous en avons la preuve désormais .cmi le bouddha de pors-scaff peinture brasilier
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Le monde était ailleurs. si loin.dans les cercles labyrinthiques des villes.sous la main étonnée .cmi peinture alphonse osbert
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Les bracelets de l'enfance encordaient nos poignets fragiles . comme une rivière souterraine en nos territoires. cmi peinture klimt
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Les veilleurs de chair et de roches continuellement à nos cotés ruissellent de paix jusqu'à nos corps détissés.cmi peinture sorolla
Notre sillon amoureux a été creusé dans la plus extrême des solitudes. du jardin du luxembourg aux terres battues par la mer et le vent, l'amour pulsait dans le tissage serré des pierres .nous étions le monde.cmi
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Vais-je pouvoir converser avec celle que j'étais?puiser dans les mémoires enroulées précieusement dans les méandres du passé de notre histoire.dérouler les rouleaux de prières des amours usés , troublés . cmi le bouddha de pors -scaff peinture manessier
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... allez dire la poésie / cette vérité révélée, / addiction à la liberté ! ...
il faut lire la poésie. la respirer, la parler, la déclamertout le temps, par tous les temps, de toute urgence ! pour ne pas oublier qu’elle est là,si douce, si proche, accessible,offerte à nos mémoires, première en chacune fibre,en chaque lice. là où
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... là ma fratrie s’invente et s’invite en l’aurore ...
là-bas, dans les estives va mon cœur mourant échauffé dans la brise où danse l’herbe folle, ma rocailleuse amour à mon verbe s’accole mes strophes, vers les cieux, en vain, s’évaporant. et je souffre au silence apaisé par les monts, les vents ployant la terre à l’humeur