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Bonjour. * sur la boutique edilivre (plusieurs livres en format papier et en format numérique. les ebook (pdf) sont tous à 4,99€ (euro)). merci. (tous les livres de lokrou) : https://www.edilivre.com/?s=lokrou • tous les livres de lokrou evelyne patricia : * petite poussière (nouvelles): https://www.edilivre.com/petite-poussiere-evelyne-patr
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Ta langue est partout souveraine : montre-moi un pli de mon corps n’adorant pas que cette chienne vienne lui flairer les abords ! de pied en cap, d’aisselle en aine, nulle étendue ou corridor etroit qui ne lui appartienne. ta langue entre partout par force : avec une ténacité qu’aucun tollé ne désamorce, elle perce sans hésiter, s’ins
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Regarde-moi ma cendrillon regarde-moi ta robe brune toute d’accrocs et de lacunes toute de replis vermillon regarde-moi ma cendrillon belle et négligente souillon quel est ici ce trou qui bée tel une crevasse sans fond dans les satins souples qui font l’éclat de ta belle livrée quel est ici ce trou qui bée de trop de besogne enfiévrée mo
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Petite bouche, grandes lèvres… aux commandes de mon engin, je tourne autour de ton vagin comme le chien flairant le lièvre. petites lèvres, grande bouche… je pénètre dans l’inconnu, crépuscule de cuir grenu où le bout de nos corps s’abouche. verrons-nous scintiller la gloire humaine, au delà du tunnel ? où est l’éden originel do
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Ah ! retrouver l’ardeur première du brasero… l’amour, on devrait le refaire, depuis zéro ! il suffirait que l’on revienne au bon vieux temps où s’ouvrait la petite graine de nos dix ans. nous étions ensemble en vacances, sous le couvert d’un arbre, et soudain seuls, je pense, dans l’univers. c’était l’été de la rencontre, l
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Our pencils of colors in adventure are more powerful that forfeiture computers
alors qu'écran s computeurs et autres smartphones nous font isolation nos crayons de couleurs grands rêveurs faisant école buissonnière sur les pages blanches de l'imaginaire nous donnent terre amis et constellations hdn novembre 2018
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J’attends, planté, accoudé au bar, comme un pauvre alcoolique, j’attends, je ne sais quel lubrique garçon qui serait perdu ce soir. je suis là, figé comme un con depuis, je ne sais pas pourquoi tu m’as fui. je dévale les verres de rhum comme tes douces courbes, celles dans mes souvenirs, comme le regard fourbe, de celui qui vient de m
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Elle a des phallucinations quand je lui murmure à l’oreille quelques mots sur les papillons les fleurs des champs ou les abeilles si je lui parle de leur dard elle le prend pour une invite me dit vilain petit paillard alors que la vertu m’habite elle entre en d’étranges fureurs quand je veux caresser sa chatte aussitôt l’animal prend peu
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Pics comme de fer dans le vert en carapaces farouches scaphandrier sous les souches plexiglas de chitine flambants bijoux sur les mousses vos élytres vernis sur les pousses vos mâchoires jaspant mes os rostres voraces, vermines mandibules, sac de griffes dragons hésitants en chiffe molle, bouillonnement de vers, grouillots rampant dans l’urgen
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Bonjour. * sur la boutique edilivre, il y a plusieurs livres à la fois au format papier et au format numérique; les ebook (pdf) ) sont tous à 4,99€ (euro)). merci. https://www.edilivre.com/?s=lokrou * petite poussière (nouvelles): https://www.edilivre.com/petite-poussiere-evelyne-patricia-lokrou.html/ * le don (nouvelles): https://www.edilivr
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Des mille peines qui te poignent fais un ballot, fais un paquet, et grimpe en haut de la montagne, les mains pleines de fleurs mystiques ; sous la lune à l’œil fatigué, viens-t’en susurrer ta supplique : seigneur, tout ce que je demande, c’est un peu de ton équité ; lorsque ta voix va crépiter au ciel lavande, si jamais il subsiste en t
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Certains soirs aux lueurs des braises rougissantes, maîtresse imite la levrette de son mieux, tandis qu’au pied du lit, spectateur amoureux, moi j’agite ma queue épaisse et frémissante. maîtresse imite la levrette de son mieux pour contenter ce maître à la voix caressante, et j’agite ma queue épaisse et frémissante, et j’observe, as
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La comparaison (poème) un extrait de "ce regard"(poésie) d'evelyne patricia lokrou
Bonjour. voici un poème de "ce regard"(poésie) d'evelyne patricia lokrou: la comparaison la comparaison d’un amour avec un ancien et bref amour est une perte de toujours. la comparaison d’un matin avec un beau lendemain est un triste jardin. la comparaison d’une femme avec une dernière flamme est une blessure de l’âme. la comparaison d
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J’ai vu se laisser choir depuis les cimes du matin la nymphe de la pluie dans son gris manteau de satin elle ôtait de son cou ses plus éblouissantes perles et les jetait dans l’eau trouble des torrents qui déferlent les diamants sans nombre enjolivant ses longues mains elle en faisait présent aux écorchures des chemins tandis qu’elle cou
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Bonjour. bienvenue sur la page facebook de mes livres. merci infiniment pour vos "j'aime, like" ; merci pour vos partages du lien ; merci de parler de la page et d'inviter les ami(e)s à l'aimer et à en parler. merci pour vos messages et commentaires constructifs. merci pour tout! merci. merci dieu! https://www.facebook.com/evelynepatricialokrouof
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Je veux grandir entre vos mains ainsi que fait le petit pain dont ce matin, sans nulle hâte vous sûtes travailler la pâte dans l’arôme chaud du levain je veux grandir entre vos mains rassembler mes courants vitaux au creux de l’opiniâtre étau de vos cinq doigts sages de vierge si prompts à caresser les cierges sous vos frôlements digita
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Vallée, averse de lumière ! dans le soleil aux blancs rayons, un vent sucré de papillons nous enlace où que nous allions, et l’eau jaillit de sources claires qui scintillent à qui mieux mieux, et chaque rameau lance aux cieux un chœur de pépiements joyeux. seul le bois sanglote et soupire : les hommes, pour gagner leur pain, lui ont volé
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William bouguereau, les remords d'oreste, 1862 je suis le néant d’après votre mort. je suis le néant qui suit votre mort. *** le monde avance masqué. je suis en toi. je suis la couleur que tu ne vois pas. le parfum que tu ne sens plus. je suis un peu les autres qui te rappellent toi. je suis celui qui te sert dans ses bras et qui te fait joui
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Va jusqu’au bout ! qu’aucun tabou ne t’entrave ; tes sens gloutons haussent le ton d’un octave. tu es en rut et n’as qu’un but : satisfaire une catin dont les instincts prolifèrent. nos temps futurs seront impurs et obscènes ; a l’avenir l’âpre désir entre en scène.
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... au pas qui foule ces allées / j’entonne ma chanson d’automne ...
point il n’est besoin de mot clé au verrou de mélancolie la bonde saute, imprévisible, où le poème vient sarcler. et j’y trace les apartés de ma stance parfois risible, songe en la pierre enfin polie au clos de mes sombres clartés. au pas qui foule ces allées j’
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L’âme de la fleur fut ici naguère, elle nous répond et nous ment encor ; sa morte chanson s’agrippe à nos corps, au fil de laquelle, ivres, ils voguèrent. berçons le parfum des derniers accords qu’emporte le soir en fleuves grégaires ; mais d’or, de soleil, on n’en trouve guère en ce bleuissant envers du décor. arôme ou refrain
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Ainsi voici ce que l’on dit par ces mots plutôt sombres et malgré ce qu’on a promis très vite se retrouve l’ombre on a voulu bien sûr mentir et se croire un peu protégé s’imaginer sans souffrir qu’un réveil sucré sera doré pourtant rien n’est établi malgré toutes ces recherches qui ne seront vraiment fini en eaux troubles et
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... la vague, en chaque instant, revient sur le brisant, / face à cet infini nous restons des enfants ...
il est en nous, offerte, une raison funèbre,penser à autre chose, en cette finitude,qu’au seuil dernier n’est-il un vain déguisement,masque pour travestir notre livrée d’automne ? ainsi nous en allons, quand le printemps foisonne,fle
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Ton cul tes seins ta peau ta bouche ! sol gros de toutes les moissons terrain de jeux, herbe à frissons pays des bêtes peu farouches tes océans de chair : séisme ! quand je redouble mes assauts et brûle et lance mes vaisseaux vers tes détroits, tes caps, tes isthmes ta moiteur tes cheveux tes cuisses ! et tes soupirs toujours plus courts tes
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Je crains de l'avoir déjà publié ailleurs, cet haïku, mais bon, rien que pour le plaisir, je bisse un coup...
mais où l'haïku coud ?
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C’est une prison, c’est l’éther d’un chant ;quand flâne au soleil la terre superbe,mon esprit se blesse aux cloisons du verbe,et bave une écume en se desséchant. près ou loin – le même monde attachantses bois couchés de violon en gerbes,avec, au surplomb de nos cœurs acerbes,ce grand rêve à pic trouant le couchant. et cette dent
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Il me revient l’écho d’un jour lointain,– j’étais encor jouvenceau de village ! –et d’un amour resté sans lendemain,un bref amour, animal et sauvage,un amour fol et frais comme un matin. * un jour, adonc, m’en venant par les champs,bien innocent, je rêvais d’une fillea taille fine et d’esprit peu méchantet caressante et fleur
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Bien oui, le cancer cagne du terrain, mine mes forces, balaye ma mémoire et suspend, hélas, notre rendez-vous quotidien. la maladie est impitoyable. depuis trois mois, environ je lutte et je m'épuise dans ce combat, dans l'espoir d'une rémission qui me rende un peu de temps, encore. ainsi je lutte tant que cela me sera possible, et tâcherai de
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Oiseau poète, ou frêle flûte, à moins que tu ne sois fontaine,tout ce que promet le soleil, tu l’as reçu depuis longtemps,toi que la ville a rejeté mais cherche par-delà les plaines.je le vois bien, tu es aurore… et crépuscule : je l’entends ! de quelle étoile parle-t-on, et quelle peur ou quelle hainebruissent ainsi d’un bruit de
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Après-midi ensoleillé et magique, je me sens d'humeur bucolique, dans mon cœur, ça palpite et ça s'agite, pour ne pas être en retard, je dois faire vite! je prends toujours le bus numéro trois, qui m'emmène en bas de chez toi, tu m'accueilles en bas résille, avec moi, t'es toujours gentille. j'aime bien ces moments interdits, c'est l'ivres
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Plus invisible le visage oublié au fond d’un miroircomme, tendu dessous l’étang, le drap d’une aurore puissanteou comme ton image en moi avec ses écailles glissantesdétacher du verbe un pollen pour ne jamais s’en émouvoir le dos s’en retournant aux flûtes, le pied souple dans la tangenteje vois les paons se pavaner sous une averse d
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... je l’ai retrouvé hier en rangeant un grenier, / dans le dédain du monde, obscurément renié ...
je le croyais d’argent et de cristal, naguère,enfant, le compotier superbe de ma mèrequi trônait au salon : « défense d’y toucher !ou alors seulement, tu sais, avec les yeux ! » il semblait un totem à quelques dieux,et tel un prométh
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... tu dors désormais sous la pierre, / grand-mère, et ton manque m’étreint ...
ce n’était qu’un courrier de plus,les mêmes mots, repris cent fois :« chère famille, tout va bien,le temps est bon, peu de soucis. ici rien de vraiment précis,la pluie s’en va, le soleil vient,je sens ma jambe, quelquefois,grand-père ne se lève plus...
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Prenez, buvez, mangez-en toutesceci, mesdames, c’est mon corpsné d’une femme sous la voûtedu ciel, entre la myrrhe et l’or belles apôtres, ô filoutesje vous tends la chair et le vinsoyez à tout jamais absoutescompris le service divin mes eves, mes tendres louloutesn’en déplaise aux esprits chagrinsde l’auréole à la biroutej’ai l
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Quand des lits qui ont vu nos furtives étreintessourd cette ombre inlassable à vouloir m’éprouver,mon sang blêmit, le sang aigre des réprouvés,et je crois presqu’entendre un chien pousser sa plainte. sans doute ai-je changé ? mon œil en demi-teintepeine à cacher le feu que je sens là couver.notre chemin, mon pas – lui seul – l’a
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... il est, dedans l’intime, une flamme brûlante / où rougeoie le tison dont la muse s’inspire ...
où l’urgence m’a pris d’écrire ce sonnet,à la hussarde j’ai, d’un papier de rencontreempoigné, la froissant, la trame de mon dire,griffonnant à la hâte où l’écho me tourmente. il est, dedans l’intime, une flamme brûlanteo
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Tu as beau faire ô tes yeux mouillentpour te soustraire il est trop tardc’est le moment du grand écartdans la gueule de la gargouilletu as beau faire ô tes yeux mouillent vois-tu déjà tu t’agenouillesterminés les jeux innocentsl’amour aime le goût du sangsur toi converge la patrouilletu as beau faire ô tes yeux mouillent ton ventre ch
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... l’automne désormais inscrit en moi l’écho / de tant d’hivers passés que mon âme y frissonne ...
mornes, désabusé, lentement je m’amuseà froisser sous mes pas l’automne en sa jonchée,et le tapis d’or brun qui bruit sous mes semellesd’un antique refrain chante la ritournelle. ainsi, jadis, confiant en l’aurore nouvelle,j
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Du fond de mon bateau je peux apercevoirces murs où mes lambeaux de passé se cramponnentet me font signe. hivers, printemps, étés, automnes…le diadème de pierre étend loin son pouvoir. sur la place, là-bas, une noce résonne.je ne franchirai pas la porte avant le soir,quand le jour rangera ses éclats de miroirs,quand le gris du pavé n’
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Je vois un truc qui se balancequand il passe à poil près de moison jésus bouffi d’indécences’agite et prend un air sournois il me poursuit il est immensej’oublie et le jour et le moismon souffle court dans le silenceje me change en laie aux abois lors se déchaîne la violencedans les ravines du sous-boisj’aime le mordant de la lance pu
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À mon amour... ils sont passé comme de l’eau,comme du sable dans nos mainsces trente années, t’en souvient-il ?notre belle ardeur juvénile… et me voici, navire à quai,sans plus la force de souquer,mes voiles aux vents, délacées,battues, dans l’aube, effacées. il n’est plus pour moi de grand large,la maladie seule, où j’émarge,
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C’est un violon futur qui pleure à l’intérieurcombien d’arbres fauchés priant en cathédraleet lointaines lorgnant vers le lac les étoilesoù l’on voit le limon se troubler de frayeur mais au tranchant des jours une dent s’intercalecomme au commencement une autre fois ailleursdilapide ton sang et chois oiseau railleurpour rallier sous
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Ce salaud-là me fait reprochede mes dessous affriolantsmais il suffit que je m’approchepour le trouver plus conciliant il fait mine d’avoir à fairequand j’erre en slip dans son bureaumais mes collines lactifèresle font bander comme un taureau le fourbe se désintéressede mes efforts d’aérobicmais dès que j’écarte les fessesil sursa
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Le corps assoiffé de sommeilau crépuscule je chevaucheune lune pâle à main gauchea main droite un pâle soleil brave monture un peu bancrocheton œil est tenu en éveilpar la mer en simple appareilbrossant sa crinière de roche sur ce grand clavier de bazardans l’ombre un sabot s’aventureet frappe une note au hasard suscitant l’émoi mini
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Ton connin m’est archiconnuj’aime ses plis et ses méandresj’aime le pétrir, le pourfendreen brouter le bouton charnu si le contact est maintenuton connin va bientôt répandreun jus au parfum de coriandrepoissant ton bocage chenu je savoure ce contenujusqu’à la plus petite goutteton connin, serviable, en rajouteun gorgeon ample et bienve
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... je suis cet ouvrier obstiné de son geste, / ce portefaix qui pousse un peu plus loin sa vie ...
je m’en vais entreprendre un poème nouveau.nouveau, est-ce le mot quand j’ai le cœur ancien ?quand mon âme à l’encan trousse sa ritournelleet mille fois convoque une rime éternelle ? pourquoi donc cet écho, toujours, se renouvelleentre m
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Ni la brume, ni le chant, ni la plantequi matin s’étire et se met debout,ni les océans à l’ample bagout,ni le ciel rompant aux ronces sa mante, ni cette marmite où le printemps boutsemant sous mes pas des feuilles de menthe,ni mon sac même qu’un lièvre ensanglantene servent de rien. j’ai le cœur à bout. suis-je aveugle ? sourd ? san
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Je me prélasse au bord de tes lèvres de soietoi tu frémis un peu, voudrais te ressaisirmais tes regards se noient je me prélasse au bord de tes lèvres de soiesoudain je plonge au vif en quête de plaisiret de turpide joie je me prélasse au bord de tes lèvres de soieje te veux chienne aux pieds du luxurieux vizirque tu crains et vouvoies je m
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Prends mon cœur en ta main ainsi qu’un front brûlant,et la ventrée de mots échappés de ma bouchegiclera jusqu’à toi, telle la mer farouchevers l’ombre de la lune – ah ! le suprême élan des retrouvailles ! le ronron lointain des mouchesou le filandre errant sur l’échine du ventne sont guère plus doux que mes soupirs rêvantque to
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... et mon luth constellé n’est pas un soleil noir, / héritier sans mémoire ...
1. j’ai ordonné, un peu, les choses alentour,certes, je n’aime pas les règles et les lois,il me faut du chambard, de la dissolutionet des feuilles perdues, volantes, retrouvées. ainsi pages d’un arbre aux branches soulevéesbruissent dans leur accord d’u
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A la bonne heure on baise on baiseplus la moindre angoisse ne pèsesur les deux dos de l’animalplus de lézard aucun malaise alleluia mon eve on baiseon va refaire la genèsese ressourcer au fruit du malet du péché à dieu ne plaise tout est bien pardonné les cris les crises sordides les silences plus froids que des couteaux dans le bide parto
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... il décime des cimes décidé, mais si, / mais mes six pieds, merci, terminent ce récit ...
car la camarde rit sans camaraderie où la camargue irrigue, intrigue en marge et riz. ainsi nait l’égérie légère en algérie, rizières sont délits aux lits de ces chéries. peuchère on est marri de ces rimes peu chères, aux chaires aguerries
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Remparts, illustres murs, ô mers transfigurées !et vous, jours meurtris sur les pierres d’avant-nuit,vos ciels pesants d’argile et de sable recuittendus vers des perspectives immaculées. o ! champs heureux, la route a déchiré depuistes portes, ma cité. ce matin tu es néesous un autre visage aux couleurs burinées,et l’ombre du soleil c
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La fourche de ces eaux me compte les secondescar je n’ai qu’une nuit pour vous dès le matinje suivrai l’échassier vers ses étés lointainsici au camp les voix sonnent grêles et rondes dans mes bras reposés mes pâles intestinsmon œil rempli le jour de vols d’oiseaux il grondeune anxiété qui croît et qui meurt comme une ondedéjà l
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Www.richarddebas.fr . création richard de bas. modèle déposé
mon poème la ballade de gaspard * a été imprimé sur du papier fait feuille à feuille à la main avec inclusion de fleurs et séché sur corde au moulin richard de bas à ambert d'auvergne ( musée historique du papier ) . il est en vente sur place à la librairie du moulin ( ouve
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... le bonheur retrouvé d’enfances en aubade ...
egayes-toi, ma plume au tempo d’élégie,je veux une rimoire sans mélancolie,c’est assez de la transe d’un esprit verbeuxqui dans un ciel d’été nous fait pleuvoir l’ennui. ne pourrais-tu dépeindre, au soir, vers la minuit,les doux ris et la fête et les cœurs amoureux,et la langueur
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Au jour emprisonné du fond de nos pupilles,l’iris du souvenir s’ouvre encore une foiset l’eau retrouve l’eau perdue : on n’aperçoitplus qu’un même miroir qui tout à coup scintille. pour toujours dos à dos, noués, amis parfois –qui suis-je sinon toi ? ma joue ocre de fillesent si bon ! sans pitié l’amour nous déshabilleet nou
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Arnold schonberg, (1874 – 1951) le regard rouge, autoportrait
des cas d’eau décadents, décade des cadeauxdes décas dodécaphoniques que nient, faux,les marteaux des pianos préparés. mis en cagejohn, jaune musicien, ainsi contemple haut-rhin. la musique m’amuse et ma muse s’y muse.elle y monte et verdit, et j’en sais, baste, un bacqui
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La forêt revêt une chasuble de mielchaque soir et son front corrompu se rallumeastres hanaps dressés sur la table du cielamphore voix des océans bavant d’écume tintent des carillons tout au fond des regardsla nuit éclate avec un fracas d’avalancheon sarcle le jardin des murmures éparsdans l’âme de petits rouages bleus s’enclenchent
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... débiteur à jamais de ma propre infortune, / en entrelacs de mots je bâtis mausolée ...
je ne suis que ce lieu où l’absence perdure,étranger à moi-même, y cherchant mes contours.certes, je le connais ce corps en ses débours,cette perte, céans, qu’est ma triste rature. enchaîné sans espoir à cet amas de nœuds,en cette biologie f