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Le jour soulève sa peau de nuit. le tambour luit. cmi peinture de paul klee
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Chargé d’arias tel madone le jour se lève un après-midi travesti pour une nuit tombée d’on ne sait quelle étoile d’on ne sait quel demi-rêve d’un voyage sans retour les lampes briquées se chargent de le cracher sur la grève à peine ses couleurs hissées soupirant le bonheur plombé, feint désir mourant, si tôt dit si tôt défait
Renaissance tu m'es apparu près d'un ruisseau bel âtre, ange ou démon au corps nu par un matin d'été, dans la rosée l'eau chantait, transparent cristal le soleil s'étirait, venant de se lever mes chaînes blessaient mes chevilles endolories, j’étais cloîtrée par mon passé comme paralysée sur ce petit pont mes vertiges reprenaient, inc
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Peer kresel (né en 1979), punktuelle disharmonie
ca ne va pas bien fort, je pousse ma douleur,demain, certes, parait un registre lointain ;l’instant me suffira s’il n’a nulle couleur,comme ce gueux, ce rustre au bonheur incertain. ne me demande pas de bâtir un projet,je n’en ai plus l’envie, l’énergie ou le goût ;des idoles du jour
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... mon père avait le goût de la fraternité ...
mon père avait le goût de la fraternité, il aimait s’accouder en la conversation, saisissant une manche, hélant au loin l’ami ; il disait « camarade » ignorant tout parti. dans le travail des mains il trouvait son destin, plaçait sa dignité dans un morceau de pain ; nous reprenant toujo
Rêver du large puis larguer les amarres quitter sa terre
ma plume chante sur mon vélin je t'écris a l'encre des mots
tes yeux de braise le feu qui brûle en moi insoutenable
rose de papier entre la peur et bonheur tu froisses mon coeur
ange du désir ou le démon du plaisir il te faut choisir
mes mains s'égarent un doux frisson dans tes reins t
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Ange de grâce, je t'aimais tant et tant! de tes ailes sombres, tu me donnais l'elixir d'un amour sans fin, belle histoire d'amants où tes bras m'entouraient de tant de désirs! si séduisante, si femme tu fus pour moi! si câline, si enivrante, belle effigie! tu m'avais tout donné, j'étais ton roi, ton amour, tes charmes, oui ma chérie!, les y
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La france et la syrie, roland garros et alep, toute la différence tient dans les mots " ramasseurs de balles". c'est pourquoi je n'aime pas les revers de poutine, erdogan et bachar el assad. à leur revers, il y a une petite tache rouge en trop. une rosette, comme une triste décoration des légions du déshonneur. et le sable se pose en vagues, i
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... la déchéance gagne, infecte, à s’élargir, / remugle qui s’envase où le courant l’exhorte ...
hors du temps et des lieux va la mémoire morte,fleuve en nous qui s'enfuit pour ne point ressurgir,lugubre, accaparé du visage des morts,remous à ressasser, sans fin, sous le versoir. mais dans le soir venu nul ne saurait sursoir,sous l‘
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"c'est ce qu'il y a de plus difficile, ne rien faire. l 'angoisse vient, vous envahit, vous tient. et il faut pourtant rester là, à s'occuper de pas grand chose, à feuilleter un livre d'images, tapoter le baromètre, faire un tour en voiture sans raison, se promener au bord de l'epte ou des falaises, les mains dans les poches , en suivant du reg
Journée internationale des droits de l'enfant (acrostiche)
acrostiche " journée internationale des droits de l'enfant " adelton enfant des rues j e suis un gamin, un adolescent errant o rphelin, petit vagabond des favélas u n parmi tant d'autres, oublié des puissants r écoltant cartons et ferrailles pour survivre n e sachant pas qui je suis ,
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... comme blé sous le vent ondule en assonances, / le verbe est, en ce lieu, aux rythmes de la phrase ...
un poème ne naît jamais d’une pensée, il est là tout entier, surgit de l’inconscient, dès le premier moment, jailli du premier vers, qui s’impose, soudain, impérieusement. une voile, bientôt, se gonfle au gréement, chaque rime ap
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... au pertuis perclus de ses fers, / fermoir où moires désaltèrent ...
de rime pauvre en riche rime, vers holorimes, simple écho, c’est sûr, césure à l’hémistiche, histrionne le mirliton. mais son humble mire lit-on, l’un bleu l’aime, cède et s’entiche mystique sont alter aequo en ce distique tique et trime. vers est son verbe a
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... que feras-tu, enfant, de ce qu’on fit de toi ...
dans le quotidien une âme se construit,et le petit enfant, entouré de paroles,de gestes et de soins grappille sa personnede tout ce qui l’entoure, au jour, à petit bruit. de tout ce qu’on lui dit, de tout ce qu’on lui tait,tout alentour de lui le monde, éclos, résonne ;à sa mesure,
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Yes i spend my time, wandering, falling in pieces, drawing my destiny upon a glass of creepy alchemy no as a word for the unseen falling drops of illusion, beyond an idea that light off my weak fascination. any words can help the morning dew to rise upon my bed, as it came to fall drops of rain, an alchemy of wakening sounds. more then a game, i mu
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... il faut aller, sans âme, enfler le bénéfice / d’un courtier sans honneur avide d’intérêts ...
il n’est pas sur nos vies, de tendres équipages,chaque jour vient un peu travestir le réel,et l’on pousse, obstiné, le vague quotidien,rien de mieux ne venant, jamais, nous transcender. et l’on prend, en ce lieu d’impossible marées
Les lacs sont des mers sous le souffleur de feuilles festival de sons dans l'oreille cmi
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... il faut aller, sans âme, enfler le bénéfice / d’un courtier sans honneur avide d’intérêts ...
il n’est pas sur nos vies, de tendres équipages,chaque jour vient un peu travestir le réel,et l’on pousse, obstiné, le vague quotidien,rien de mieux ne venant, jamais, nous transcender. et l’on prend, en ce lieu d’impossible marées
Coquin plaisir mes mains s'égarent un frisson dans tes reins ton regard coquin mon visage près du tien tes yeux de braise m'envoûtent en l'instant ma respiration saccadée deux cœurs aux abois le tien qui s'affole le mien qui s'envole mes lèvres gourmandes ta bouche amande tes cheveux en bataille je suis ton chevalier ton écuyer du baiser mon
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Jean-honoré fragonard (1732-1806), l'inspiration, détail
un peu partout, toujours, le poète griffonne,il a de quoi écrire : un carnet à spirale,au bout des feuilles, coins, qu’il rature à la hâte,debout, le plus souvent, accoudé au hasard. voyez-le donc passer, le flou dans son regard,pâle, vague ou parfois, qui devient écarlate,emport
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Puisque tout devra se taire quand les horloges régneront en prenant un dernier verre avant de passer au salon ce sera l’heure des liqueurs on parlera des problèmes en savourant notre bonheur que ce soit toujours les mêmes nos réponses font un fleuve où s’est noyé le jour qui vient les pauvres font ce qu’ils peuvent mais sans y pouvoir j
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À noter : les voyageurs sont de plus en plus tassés : leurs couleurs se mélangent. toutes les bonnes raisons se poussent dans le métro, et débordent l’une sur l’autre. être ainsi jetés du quai au hululement vers les portes en est-il pour autant un voyage à la valeur du bruit ? ou bien n’est-ce qu’un rêve trouble comme dans le rouli
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Honoré daumier (1808-1879), gens de justice
septembre vient, paré de sa rousse mouture. adieu l’été, l’éclat, le sourire et la fête ! dans le temps du labeur, rentrons, courbant la tête, nostalgiques des dons de la douce nature. tantôt la tiède brise, à nos jeunes vigueurs leste dans l’air léger, dansait devant l’aurore ; nous pa
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... oyez, oyez, passants, voici mes broderies ...
il est en ma boutique un vrai capharnaüm un souk, un bric-à-brac et un sacré foutoir, de mes noires idées le parfait dépotoir, un repoussoir sans nom où se perd mon barnum. branlant échafaudage de rimes douteuses, fatras amphigourique en vagues charabias, de mon âme retorse le galimatias emp
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... l’aîné mêla la mie, l’amas mit l’âme innée ...
( où l’homme aux faux nez ) calaminée, la mine à l’ami l’a miné.laminée, la momie, héla mille minets,l’aîné mêla la mie, l’amas mit l’âme innées’y mira, ranimé, l’ami mélaminé. mais, salace, l’ami, mâle ami milanaiss’il sala, ses salades, las ! y mit l
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... un manque entre nous, une ornière, / jamais comblée, toujours entière ...
1. elle n’aimait pas ses prénoms, ma mère. elle piquait un fard quand il fallait, serrant les dents, les dire à quelque fonctionnaire. s’aimait-elle, d’ailleurs, ma mère ? elle voulait, c’est évident, autre chose que mon regard ou mes tendresses, pauvres d
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Je viens d'entendre à fip que trump vient d'être élu "président de tous les américains". trump, comme une trompe d'éléphant. un éléphant, ça trump énormément... son nom prête à confusion. trump, c'est le napoléon de la ferme des animaux d'orwell. un porc assoiffé de pouvoir. peut-être que sur la façade du parlement américain des
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Du cap blanc nez saillant son nez vers l’autre terre, jusqu’au cap gris nez pris par les vents glissants, le paysage côtier se dessine en dentelles fières, en regard de l’angleterre qui montre ses dents. l’europe s’arrête-t’elle là en cet endroit borné ? la france a-t’elle son dernier mot à vivre en deçà d’une frontière aux
Utopie suis je un autre, drôle de mystère celui là, ou plutôt l'inconnu venu de nulle part, se cherchant l'utopiste, le rêveur, le baladin un peu musicien, voulant être n'étant point, n'étant pas, et pourtant touche à tout, se brûle les mains ecrivain pas tout à fait, le voudrais poéte le souhaiterais, mais le serai je une énigme dont
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Te souviens-tu de ce concert, cet unique jour de festival tous, tant et tant et plus, piaffant d’ouvrir ce bal autant de chacun seul, dans la foule, bougeant les yeux comme les pieds, pour y trouver un apte à paraître deux pour tourner lentement en public dans un unique linceul. qui que tu sois dans ce fatras : « il n’est pas bon de rester s
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Poésie : "si tu n’es pierre, mon amour, sois lune» mahmoud darwich
"si tu n’es pierre, mon amour, sois lune" si tu n’es pluie, mon amour sois arbre rassasié de fertilité, sois arbre si tu n’es arbre mon amour sois pierre saturée d’humidité, sois pierre si tu n’es pierre mon amour sois lune dans le songe de l’aimée, sois lune. [ainsi parla une femme à son fils lors de son enterrement] par mahmoud
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# chakkar_rouhou (auto-laudateur pour les non arabophones)... ou essai de "passe de mots", une espèce de passe d'armes, sans autre arme que les mots. de temps à autre, j'aime bien parler de moi, ce "moi" si haïssable pour certains, si peu pour moi, bien que parfois de rares fois, ce soit le cas.je ne m'en excuserai pas, si cela vous ennuie, pass
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... et que restera-t-il des atroces souffrances, / d’un petit enfant mort d’avoir été battu ...
le petit nicolas venait d’avoir neuf ans.il n’est guère commun d’avoir, en grand, son nomsur la page imprimée, en une du journal,en cet âge innocent où l’on joue d’un ballon, aux gendarmes, aux voleurs ou aux soldats de plomb.neuf ans
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... le guérir est un port au seuil de mes yeux clos ...
comme une métaphore, en moi, la maladie ronge mon corps meurtri du feu de la douleur ; ce n’est plus l’âme seulement qui geint sa peine, et je grince des dents pour duper ma misère. le mal en moi s’arroge un droit, comme le lierre, idée fixe de chair qui bat en chaque veine ; il pro
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Albert hartweg, appel de lumière, aquarelle (détail)
un peu de moi offert au seuil du néant bleuen ces parures d’ombre où nait la blonde aurore,un peu d’éternité rêvée sous la lisièreoù l’horizon, chimère, inscrit son liseré. je ne suis rien de plus que ce miserere,cette plainte au déchant d’une informe prière,la vague liturgi
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Once upon a time there was humanity, hiding in a room of darkness, howling to the side of a crowded amity, breaking rules to face the weirdness. is it freedom she feels? is it time to spread the appeals? men looking pictures of a gone world! facing the hard bone of the ruling cyber-world down the freemen, gaping some fancy ways, wandering over citi
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Honoré daumier (1808-1879), oncle et neveu, détail
dans l’avenue où là, venu, j’attendais au coin de la rue ton pas menu ; passent repus les parvenus se pavanant à notre vue, les m’as-tu-vu. ils s’habillent pour la revue ne passant pas inaperçus en pardessus. et dans leur âme corrompue en vains calculs ils sont reclus, toujours déç
/https%3A%2F%2Fwww.tourisme93.com%2Fvisites%2F2373-7230-thickbox_default%2Fchaos-ou-l-etincelle-de-promethee-spectacle-tout-public-a-partir-de-7-ans-au-theatre-du-fil-de-l-eau.jpg)
Je tire un trait sur le soleil pour que la nuit me veille jours sans couleur tout n'est que langueur apporte-moi l'étincelle la seule qui m'éveille donne-moi la lueur avant que le soleil ne meurt...
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Un blogueur et activiste durant les turbulences de 2010 ayant donné lieu à la destitution de l'ancien président tunisien, en l'occurrence le jeune # slim_amamou , a dit hier sur un plateau de tv, diverses petites choses au sujet de la future # ci_biométrique que personne parmi les présents sur ce plateau, n'a l'air d'avoir bien comprises, mêm
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... à moi ! comme l’on crie ... / ... face au morne infini, dans la prison de l’âge ...
à moi le souvenir, à moi la gerbe ancienne, à moi, ton bon sourire et cette main pensive dont tu couvrais ton front devant l’heure tardive, inquiète, sans raison, pour la maison paisible ; à moi ces jours vécus, fêtes d’un cœur sensible, où la
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As i saw those fancy minds loosing talents, breaking comfy into madness, sank for a useless paradise alley from bar to park. as i hear the howling of the rebels hide in the subways, busted for a real life down the streets of a cracking city. as i follow death around the city to the dawn, banish intellect from the clues. bored sickness of broken liv
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La plage est désertée, sur #terchetlihoud, trône sur mât le drapeau tunisien que le vent léger peine à faire flotter; je suis seul ou presque, à le regarder.... nabeul 28 septembre 2016.......et deux jours plus tard... déluge sur ma plage et dans ma cour, il y a au moins un heureux; mon gazon qui revit... la mer, jusqu'à hier plutôt calme
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As i hear your call, as it start to flow, just so mean to break the rules, old friend. as i listen to your faded voice, as i remember some starry nights, just so mean, old friend as i loose your name, as you start to greed, just to much to care, old friend as i face my worries, as i wouldn't deliver any doubt, searching to comfy your sadness, old f
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Les faïences cuites au feu de nouveaux enfers s’invitent à nos bavardages familiaux le dimanche les faims du monde m’échappent de plus en plus, comme un plat brûlant saisi à pleines mains dont le dernier cri pose à terre les fumets et soudain le silence s’étire et puis se rompt je ne sais pas comment pourquoi tout cela je sais simpleme
Transition le vent léger déshabille les arbres de leurs feuilles ocres et rouges formant un moelleux tapis multicolore qui bruisse sous nos pas pressés j'aime le regard amusé des fiers résineux gardant en toute saison leur belle livrée et qui se demandent toujours pourquoi leurs cousins feuillus se mettent à nu dès l'arrivée des tous premi
Tes pleurs me font peur tes larmes désarment mon coeur qui souffre haiku texte protégé 01/10/2016
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"dieu se soulage entre tes lèvres" ou "tes lèvres soulagent la naissance de dieu"
Poème initial de rémi karnauch réponse donnée avec son accord et complicité. dieu se soulage entre tes lèvres rémi karnauch tes lèvres soulagent la naissance de dieu l e b a b e l ne sonne pas la trompette devant toi car ton ombre te recouvrira et pâquerettes et coccinelles mangeront tes yeux et tes entrailles toi qui voyais bonne renommé
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Short, thinny moles of sound. men die, men lives, there flow the wild ones!
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As far as i can see, no one seems so mysterious, so wise as an ocean sight. blues calling in your waves, sounding like meditative tips flowing to the deepness cave. no one looks as perfect as you, oceana, groovy moods looming through the mist. as peaceful feeling you bring to the sleepy senses. no one can dive like you oceana. as imagination bringi
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Prélude prélude d'un soir de pleine lune chambre miroir dans le noir un rêve, voyage sans retour d'une rencontre tant espérée je pousse doucement la porte un peu tremblant encore hésitant je m'avance dans la pénombre j'entends, je respire ton attente mes mains se font velours chechant en aveugles tactiles des trésors cachés, se hasardent v
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Behind the words of the preacher, erect the lunacy up down streets of a fallen reign. hoist for the changing rules, gape the tyran's bump, as grow the dark days of lying beliefs. see the obscurancy, raping the innocent life of thousand slaves, to the bloody streets of dunk riots. no one will be safe! obscurancy flood from the mouth of the fake augu
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Thinking of a wise word to send it to you, i was, as i feel under my pillow anything you said, such hard to forget, time is running so fast, scarry nights for sleepness welfare. any remedy will change it, any words will be your gifts, more then your smile, my friend! so look around, feel it as he goes wild as a sleepness time. can i rest my mind?,
Here he was, there i stand, where goes the loner for secret joy? never trying to change, never forgot to ask, beside come the end of the junky's fade. there listen to an unless voice, carry on to face his lies. unplug the real dye, unless for a ride, never we try to help before a junky's end. who care for the junky's walk, living on the dark side o
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Belle de toutes tes églises aux religions vouées! votive sur tes chants orthodoxes si accompagnés! soumise aux affres des martyrs d'un régime si dur! créative en ton sein au milieu des parcs d'ouverture! sur tes rails circulent tant de monde, de discours! dans tes rues, ton visage se met à chanter l'amour! sur tes marchés, ton envie d'être
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Tu me réveilles : là, par toi, je comprends que j’existe je découvre mes recoins, dans mon corps, qui te résistent je sais, sous ton feulement, le bruit des branches, la nuit venue toute chose, peu à peu envahie d'usure, fatiguée, se sera tue depuis baudelaire, te dire d’être sage, est devenu un plagiat mes insultes glissent sur toi, cer
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Ton baiser me donne les envies de ta bouche. tes envies d'amour érotique débouchent sur la sensualité profonde de ta douce peau. glisse le désir, donne-moi tes soubresauts ! le miroir des plaisirs décrit ta sensualité, la tendresse de tes baisers, la sérénité, qui décore ton corps parfumé de roses, ton regard magnifique se fige en proses
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Ta main j'aimerai ce matin que ta main me fasse découvrir l'alexandrin m'apprenne a faire un quatrain me montre le chemin d'une douce ou amère poésie l'écrire ensemble avec frénésie sans sombrer dans l'hérésie tes mots agiles, je les saisis les sème dans le jardin du bonheur me perds dans ses couleurs j'enterrerai mes douleurs détruirai
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Rendez vous manqué il marche, anonyme dans la ville ses pas sont lourds dans la ruelle sombre et déserte son ballot de misère lui pèse il est déjá tard ou tôt le matin pour faire une jolie rencontre un ou deux fêtards rentrent en éructant leur trop plein le croisent sans même le voir sa misère n'existe pas il marche au devant du temps sa
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Dear, i don’t preach for your love, see that the lonely heart is beating, all the day, in search of you, darling! preach for my heart, i’m so in love! o my god! i’m so lovely, aren’t you? for love, it isn’t necessary to fascinate your eyes are the mirror of the gate, please, all together, i love you, love you… for your love, i take the
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Demain — encore lui ce jour qui n’est que prévu — demain viendra poser son ongle sur le revers d’une rose ainsi qu’un brin de gel brûle un bourgeon parce que l’amour de l’hiver pour l’arbre n’attend pas demain quand il viendra ce demain, ce sera comme un aujourd’hui, aujourd’hui c’est cette porte permanente qui s’impose