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Fleurs de poètes

Poésies en tout genre, textes nostalgiques, mélancolie... Bienvenue à tous ! Communauté gérée par Paloma

Gérée par Paloma

Tags associés : poème, amour, coeur, mot, poésie, poète

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21/07/2015

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Articles récents de cette communauté

À pâques n’êtes

À pâques n’êtes

... l’hiver trépasse, / qui s’en tracasse ?... où est la neige,perce neige,si primevèresn’en trouvèrent ? car, pâquerettesà pâques n’êtes :saison clémente,qui s’en lamente ? est-ce tulipe,en cette lippe,ou bien jacinthe ? mais nulle plainte !l’hiver trépasse,qui s’en tracasse ? février 2016
Le  Séparé

Le séparé

Toutes ces lettres du séparééparses sur la la table de lumièreles miroirs éclatésdans l'azurenfin rejoints nous laisser en paixmaintenant . cmi peinture cmi
Destination

Destination

Pablo picasso, (1881-1973), tête en forme d'horloge la demoiselle d’hyères,et le monsieur de caen, qui avait un air douxcomme ils n’allaient qu’au mans parlèrent d’aveniren prônant leurs deux mains. août 2008
Les  vélos noirs

Les vélos noirs

L’arrêt du tempss'effeuille entre mes mainstout semble immobilela vie de la vie batdans le cœur de la ville . la solitude invisiblesouritdans les rayons des vélos noirs. cmiphoto lyon en net b de christelle noel
En l’onde de la mer

En l’onde de la mer

... cette stance inféconde, amère, inconfortée / en l’onde de la mer, pitoyable chalut ... j’ai été celui-là qui tremble et puis se taitdans l’enfance meurtrie, au seuil adolescent,désorienté toujours, à jamais en errance,la violence des cris, empreinte à mon oreille. souvent je ralliais, quand succombait ma veille,lorsque la nuit f
Vieille guenille

Vieille guenille

... et le ressouvenir en frémit sous l’invite, / dans le murmure éteint d’une vieille guenille ... il n’est d’autre remord, au vrai, que le désir,ce qui de nous s’échappe en la tombée du soir,et cet amer regret du temps où l’on grappille,sans songer à demain, des fleurs, en chaque rive. oh, l’élan d’autrefois en la source na
Rimante Priere

Rimante priere

... quand pierre se radine / martine a sa rapière, / s’arrime comme lierre ... quand pierre se radinemartine a sa rapière,sa prière, mutine,s’arrime comme lierre. pis hier, ratatinesardine et saladièreactive en sa cuisineaux pierres réfractaires. ainsi qu’une comptineen mes vers, solidaires,martine à son mystère. mais pierre la révèr
En ce vaisseau terrien

En ce vaisseau terrien

Anonyme, xiiie siècle le seuil du dernier jour de l’année est atteint.j’ai écris tant de mots en mon livre virtuel,j’ai poussé tant de cris en ma demeure basseoù la douleur inscrite épousait mon silence ! tout cela pour le vide, aux berges de l’absence,et cet amer solo d’absurde contrebasse ;clamé, comme au désert, ce songe indivi
Heure bleue

Heure bleue

... mon silence emporte tant de rumeurs outrées / que je brise mon sort en l’écueil de la rime ... attendre en l’heure bleue que l’angoisse se taise,bercer son âme nue en l’antique fournaiseet puis de la douleur se faire une émotiondans le vague des mots, comme une dévotion. il n’est point d’ornement à notre déchirure,ne te consu
Hiromi

Hiromi

Hiromi uehara, née le 26 mars 1979, pianiste de jazz née à hamamatsu au japon fraîche, belle jeune furie,vierge folle, sage, houri,elle jouait comme on s’envole,à son piano, libre et frivole. en certain, l’art est comme un isthme,elle chantait « i’ve got rythm »,fine, gracile, inextinguible,source, faconde indestructible. ah, l’insta
Pour héler le malin

Pour héler le malin

Là-bas le diablotin dévale, au bal, hautainle lot qu’un baladin, sala, dès, le matin. mêlée dans mes salins mais dessous les moulins− ma salle là s’alloue − qui voulut ce moût ? l’un. ainsi dans les salins la pâle au ballotinsans mal ôta son loup pour héler le malin. décembre 2006
L’araigne

L’araigne

... passager d’un instant disparu sans retour, / tel l’insecte conduit par l’araigne en son fil ... saisir en l’imperçu cet être qui s’échappe,ectoplasme de sens, en moi qui s’intercale,comme un masque impalpable en la cause solaire,où le mensonge amer connait ma vérité. et dans cette onde étrange mon verbe, héritédu songe vagu
Pâles rictus

Pâles rictus

Le caravage, (1571-1610), garçon mordu par un lézard, 1594, détail il est quelque chose d’aride,quand le verbe épand ses complotsdans le désert d’un cœur avide,dessous l’envers de nos yeux clos. là, dans le silence des nuits,où vient bruire ce concerto,desséchés sont nos vagues fruits,nos saisons grevées d’un véto. et dans nos g
Zélotes

Zélotes

Simon le zélote, ici représenté tenant une scie, laquelle, selon la légende, présida à son supplice la parole nous ment et le passé nous nuit,la pensée va et vient entre ces deux aimants,nous n’espérons jamais qu’en la répétition,figeant nos lendemains aux rives déjà sues. le novateur survient, qui regarde les nues,pour dépasser l
Réflexion d’une femme sur la vitre

Réflexion d’une femme sur la vitre

Elle avait les yeux couleur hall d’hôtel lorsque calmement les lustres brillent que les tapis ont d’étranges chemins pastel hirondelles fardées répétant en escadrilles qu’à midi la chambre devra être laissée libre. elle a avait cet appel au creux de la rétine. elle avait des mains aux façons gamines une bague, un anneau, du trop qui
L'astrolabe

L'astrolabe

... étrange pays sans boussole / où sentes se perdent souvent ... il est un rythme à quatre temps,celui du vers octosyllabeoù je viens verser par instantmon âme au chant de l'astrolabe. é trange pays sans boussoleoù sentes se perdent souvent,ne s’y lasse mon cœur frivole,hampe au drapeau des quatre vents. et là je fais mes fariboles,pill
La colère

La colère

Gustave courbet (1819-1877), l'homme désespéré, détail ce monde est un mensonge emballé à grands fraisde vains colifichets plaqués d’or et d’esbroufes ;ceux qui ont le micro travestissent leurs motsqui vont à contrario tant leur geste est obscène. tout n’est que paravent, foutaise, mise en scèneorchestrée par la main qui fabrique n
LA PLUME

La plume

Au clair d’un croissant de lunebrisé par une pluie d’étoilescoulent les larmes sous la plumequand l’écrit enfin se dévoileancrés aux rivages des remordsfunestes et illusoires du passéde noirs desseins défient les motsoubliés sous l’astre nocturne trépasséquand chargées d’un flot de détresseenglouties par les océans glacéss
Oblat gai

Oblat gai

Jean-baptiste carpeaux (1827-1875), rieur napolitain, 1863 en ce premier d’avrillance preux niais d’art viril,l’anse, lèpre y est, navre-t-il ? l’heure aux blagues estleurre oblat gail’heurt au plat gué. laids, qu’à lent bourg,l’escale en bourreles calembours. avril 2015
Morte élégie

Morte élégie

... elle pépie toujours et jase et se répand, / j’en ferais un portrait, quelque jour, en chanson ... face à cette bavarde, impossible d’écrire.j’essaye vainement de rassembler mes sons,musique d’apparence en mes charrois divers…mais non, las ! rien à faire, il faudra que j’abdique. poète je demeure en cet emploi, stoïque,résign
Couvains de la honte

Couvains de la honte

... et l’on passe en ce lieu accablé d’un vain conte, / comme ce comédien dont la scène est partout ... est-ce une œuvre ce lot de verbiage inutile,cette embase du vide où je fais ma complainte,et que suis-je de plus au néant qui m’obligeque cet obscur limon sans forme et sans maintient ? il n’est pas de destin où l’absurde nous ti
Obséquieuses franges

Obséquieuses franges

... dans le piège du croire il est un seuil livide / et l’anathème nait d’obséquieuses franges ... ce que nous dit la haine en ses chemins étrangesn’est d’aucune leçon et n’inspire que vide,mort est son affidée, meurtre en sa gibecière. l’homme à lui même étant sa propre souricièredans le piège du croire il est un seuil livi
Galopins

Galopins

... lors ils s’en vont en galopant / jours après jours, à jour durant ... pourquoi donc les petits enfantsvont-ils toujours, toujours sautant ? cabriolant à cloche pied, riant, courant,tant va la vie, le jour durant ? pourquoi tant de grimaces,de pitreries, de bonnes farces ? repensent-ils au temps d’avantoù n’étaient pas encor vivants ?
Étrange bas-relief

Étrange bas-relief

Le relief de cabrières-d’aigues, scène de halage, iie siècle ap. jc mais la nuit va tantôt cueillir mon âme grise,sur mes paupières lourdes le sommeil viendra,je rejoindrai le temps qui n’a pas de frontière. car le rêve est un lieu d’incertaine lisière,furtif esquif dont on ne sait s’il contiendral’immense et fol désir, en nous,
Belle et label

Belle et label

Charles-antoine coypel iv (1694-1752), trissotin lisant à philaminte, bélise, et armande isabelle,labellisée,que lisent abelet sa belle lise ? certes, molière eut sa bélise*mais s’il faut qu’on l’élise,hélas, sans sa balisenon, ne bat lise. là s’en va liseet sans valiseou sans libelle, la belle isalabellisalà, l’isabelle. mars 20
Banc de nage

Banc de nage

... et la vague qui bat ma coque en sa déroute / chavire peu à peau de l’étrave à la soute ... je m’épuise de mots et de vaines paroles,j’écris comme un damné, trainant parfois des grolles ;puisque je sens venir cette nuit qui m’appelle,de ma chaîne, forçat où camarde me hèle. le corps suit comme il peut quand je serre les dents,
Vil corbeau

Vil corbeau

Ernest bordes (1852-1914), attila consulte les aruspices avant la bataille de châlons, détail si le temps ne s’arrête pas,la mémoire fige l’instant ;si l’eau sur la rive est enfuie,il reste le pont mirabeau,j’y retourne chercher ma vie,à tout le moins, ce qu’il m’en reste. c’est mon humble chanson de geste,qu’un remous familier
Discours impatients

Discours impatients

Maurits cornelis escher (1898-1972), le second jour de la création, 1925 1. lorsque j’aurai conduit l’amour en ce matin, dès lors que ton chagrin, seul, peuplera ma tombe, où trépassent, lueurs, nos vaines effusions, quel sera mon viatique au risque du néant ? j’aurais donné mon âme à ces vers aboutés, doutant de ma parole et de ce v
Biscottes

Biscottes

... quand je croquais l’âge enfantin / avec mes tartines de pain ... grand-père n’avait plus de dent…comme je n’étais pas prudentgamin, suçotant mes bonbons,croquant le sucre et grignotant ; alors que, dans bien peu de temps,j’aurai rejoint, vieilles saisons,tracas, rides et cheveux blancset connais les chicots branlants ; je sais pou
Tropaire abscond

Tropaire abscond

Extrait du manuscrit du « tropaire-prosier à l'usage de moissac », troisième quart du xi°siècle j’ai la tentation de la rimeoù ma pensée, verve de rythmeincline aux rêves que je fais. octosyllabe, alexandrinaux mortes eaux de mon chagrinvoici mon verbe en mes effets. rive sans fin recommencée,berge des mers, ensemencée,voici la gerbe d
Méprise

Méprise

Pieter brueghel l'ancien (vers 1525-1565), combat de carnaval et de carême, (1559), détail dans les vents, à l’encan, coule, roule le tempsau cadran qui déprend notre âme, au fil des ans,et pare de rubans nos moires, nos relents. bise la neige écrue, bises remplacent brises,soumise à leur emprise où vont nos tempes grises,frise qui nous d
Méprise

Méprise

Pieter brueghel l'ancien (vers 1525-1565), combat de carnaval et de carême, (1559), détail dans les vents, à l’encan, coule, roule le tempsau cadran qui déprend notre âme, au fil des ans,et pare de rubans nos moires, nos relents. bise la neige écrue, bises remplacent brises,soumise à leur emprise où vont nos tempes grises,frise qui nous d
Biscottes

Biscottes

... quand je croquais l’âge enfantin / avec mes tartines de pain ... grand-père n’avait plus de dent…comme je n’étais pas prudentgamin, suçotant mes bonbons,croquant le sucre et grignotant ; alors que, dans bien peu de temps,j’aurai rejoint, vieilles saisons,tracas, rides et cheveux blancset connais les chicots branlants ; je sais pou
Château de mots

Château de mots

Le château de murol, dans le puy-de-dôme le prince d’utopiea perdu son pays… errant, destitué,il ne sait où aller et son trône, sans lui,s’ennuie. triste, désemparé,absurdement sevré, tout désarticulé,seul, on l’a vu causer : il comptait sur ses doigts,le roi. car pour se consoleril s’invente un palais ; pour oublier ses maux,dr
Château de mots

Château de mots

Le château de murol, dans le puy-de-dôme le prince d’utopie a perdu son pays… errant, destitué, il ne sait où aller et son trône, sans lui, s’ennuie. triste, désemparé, absurdement sevré, tout désarticulé, seul, on l’a vu causer : il comptait sur ses doigts, le roi. car pour se consoler il s’invente un palais ; pour oublier ses
Frontières du dit

Frontières du dit

Kate greenaway (1846-1901), le joueur de flûte d’hamelin elle brille parfois au chevet de ma nuit,cette mélancolie heureuse, ma compagne. je la laisse venir sitôt qu’elle me gagne,elle qui sait si bien distraire mon ennui. il me semble parfois voyager de concertavec cette parente, ancienne commère. elle chante en ma voix l’impossible chim
La ronde des mots

La ronde des mots

Ronde des mots qui tourbillonnents’épuisent dans le souffle chaud de l'avenirbondissent sous la lune rouge du sang des opprimésles mots fatigués qui se couchentsur le blanc du papierun papier froissé, auréolé d'empreinteslecteurs trop assoiffés, enivrés de fraîcheurriants de tous leurs yeux, pleurants de tous leurs cœursamnésiques impu
Verbe mort

Verbe mort

Egon schiele (1890-1918), mort et jeune fille, détail (1915) à nulle foi je ne consens,ce sont contes pour les enfants,volutes et vapeurs d’encens,du vide en des chœurs triomphants. toutes ces choses sont humaines,au lieu où la parole est vaineles livres saints ne sont que chaines,et servitude est en leur traîne. asservie à un verbe mortl
Berthe et son épitaphe

Berthe et son épitaphe

Berthe aux grands pieds gît en ce lieu berthe aux pieds froids celle qui choisit sa voie elle préféra au paradis et ses courants d’air la chaleur de l'enfer (amy madison)
Poésie "L'amour et le tourment" par Rémi dit Pilatom

Poésie "l'amour et le tourment" par rémi dit pilatom

L’amour et le tourment parfois s‘égare mon vieux crayonenivré de mes vagabondes penséespar mes rêves chimériques, tourbillon de mots couchés à peine romancés je t’écris ma passion, aussi ma peinesans retenue, souvent dans la déraisonchaque jour, je te fais reinejetant sur un vieux papier mon oraison je t‘écris dans le temps, le n
Après l'hiver

Après l'hiver

Hiver implacable, tu t'accrocheset la branche ploie et frissonnesous la charge vivace de ta froideur mais, l'oiseau chante, éclosent les bourgeonspas à pas, tendre et rassurant, il s'approcheet s'effondre en larmes ce cœur glacéqui a figé mes rêves dans un cauchemar emprisonnésla porte s'ouvre, le printemps m'enlacevaincu, l'hiver s'enfuit.
Hivernales

Hivernales

Pieter brueghel le jeune (vers 1565-1636), paysage d'hiver avec patineurs et trappe aux moineaux, détail l’hiver ne voudrait pas mourir,sa blanche haleine, en fumeroles,ses doigts crochus, roides, givreuxagrippent coteaux de leurs vœux. ses brumes collent aux cheveux,sous les bonnets, les farandoles,glissades aux pas des morveux,qui ne se lasse
Brandons

Brandons

... puisque mortels, enfin, attisons le brasier / brandons, pour un instant, où brûle le poussier ... il bruit en moi, le temps, sa livrée de lumière,je suis cet oripeau sanglant qui s’exaspèreet bat, de sa mesure, en la course des heurescette étrange musique où passent nos demeures. car toute mélodie s’inscrit au firmament,chaque note
Fleuve

Fleuve

Le cours du rhin, vue depuis le rocher de la loreley phonèmes, cris, graphes, signaux,traces aux cieux toujours nouveaux,mon âme cisèle au couteauce verbe où sont mes oripeaux. né d’un murmure et d’un écho,jadis, aux temps immémoriaux,ma langue est un fleuve de motsoù coulent mes petites eaux. il prend aux pentes leurs ruisseaux,torrent
Marges

Marges

... et chaque espoir de moins fuit, en morne reflux / dans l’océan des heures ... que sommes nous de plus que ces calmes silencesen la tendresse émue de nos tendres enfances ?quoi de plus que ces mots, ces gestes, ces leçonsqui nourrissaient nos cœurs de douces attentions ? là, dans l’heure engourdie où, d'un balbutiementen notre âme dé
Petits chose

Petits chose

Antonio mancini (1852-1930), « le pauvre écolier », détail " c'est une vérité, je fus la mauvaise étoile de mes parents... " alphonse daudet, " le petit chose " dans la maison, à petit bruit,seule une porte, parfois, grince :l’enfance même, ici, s’ennuiefille de gueux ou fils de prince. enfants soyez polis, bien sages,si vous rêvez, f
Celui qui reste

Celui qui reste

... hélas ! le point du jour a tôt fait de s’éteindre, / et toutes ces clartés convergent vers le soir ... encore un petit mot avant que je n’oublie...je t’ai aimé, vois-tu, certes, nous étions deux.cela nous a suffit dans la marée des jourset, devant le gros temps nous fîmes le gros dos. las, je suis effaré devant ma solitudeet ce m
Calme levant

Calme levant

… oyez l’issue stellaire en mon calme levant, / la mélopée songeuse où mon graphe s’inspire… là, dans le soir songeur de la rime savante,comme en la brise sage au môle qui m’invente,elle n’est pas enfuie, la douce perspective,marée de mes humeurs où se berce ma rive. dérobé à la nuit, comme fit prométhéedu feu qui, chaque jo
Renonciation

Renonciation

... au chaos des jours creux, tel un aigle en son aire, / priant ne sais quel dieu d’un sublime mystère ... je ne peux plus écrire, rien ne se déclenche,aucun mot à ma voix que peuple le silence,mes mains inertes sont, ainsi qu’une aile blanche,passagères du vide et mères de l’absence. comme un gisant frissonne en l’hiver famélique,j
Modeste soupente

Modeste soupente

Pablo picasso, (1881-1973), le garçon à la pipe,détail je vais ouvrir, céans, la porte de mon livre.voici : le bienvenu m’y trouvera prolixe,et dans mon humble forge, en délaissant scories,peut être un humble fer issu de bonne trempe. j’ai laissé l’ambition et de gloire la trompe,d’autres l’ont embouchée d’âmes endolories,empan
Historiette

Historiette

... contemple ce subtil déboire ... un poème c’est une histoire,une historiette, conte ou fablemots d’esprits détournés : « bien joué » dira tel qui l’aura déjoué.cabriolant de table en tableun poème chante au grimoire, contemple ce subtil déboire :il croît, gracile, irréfragabledes lèvres aux cœurs enjoués. mai 2006 historiet
Promontoires

Promontoires

... dans le matin contrit on s’éveille sans gloire, / pareil à ce vaisseau bouté aux promontoires ... qui sait ce que je suis dans l’antre du sommeil,quel chœur résonne en moi, quelle bouche vermeille épelle son comptoir au creux de mon oreilleet dans l’esprit dormant, trame un souvenir vieil ? nos âmes sont peuplées d’écho de nos
Hélas, en cette nasse

Hélas, en cette nasse

... hélas, en cette nasse où le temps nous dévore, / en l’ombre du remord je fourbis ma parole ... la rude solitude en sa prude parade,en sa rade me blesse et me laisse en carafe,lourde grappe des soifs où l’humain se consumequi hume la fragrance de sa déchéance. et j’avance en ma nuit parmi les silhouettesmuettes dans la presse où l
Le silence danse...

Le silence danse...

Le silence danse c'est comme une transe sur le fil de l'absence qui me mène où je pense je laisse le temps passer perdue dans mes pensées le bonheur se laisse chanter dans ma vie désorientée je cherche dans mes rêves un endroit de trêve j'accroche un attrape-rêves afin que ma vie s'élève...
Monédières

Monédières

Le puy des monédières, monts du limousin, massif central, france aux cabrioles des cabrettes,ma monnaie d’hier aux monédières,pays de landes, de bruyères,mes remembrances restent nettes. souvenirs y sont mon cheptel,ainsi mon père, humble refrain,disait de son oncle hugonin« il a connu jean ségurel ! » lors mon âme était jouvencelled
Nul n’est tenu

Nul n’est tenu

... non avenu / seul et ténu / nul n’est tenu ... dans l’avenuelà, venuel’aveu nul'avait mue. en la ruelleoù la crue hèlenul écrou cèlela cruelle. et sur la placeoù on se placeen ce palace, non avenuseul et ténunul n’est tenu. décembre 2015
Madone à l’entrepôt

Madone à l’entrepôt

La madone de michel-ange, dans un entrepôt de la wehrmacht, à la fin de la guerre de 1939/1945 vois, j’ai le temps d’écrire, allons muse, ma mie,ne me fais point languir, il faut de mon proposenluminer la mire…saurais-je, dans l’instant,madone, te séduire et seras-tu loquace ? là, sur mon établi je te laisse une place,et si je te supp
Où est le bonheur?

Où est le bonheur?

Un acrostiche sur : le bonheur il est là l e bonheur où est-il ? e t l’amour où est-il ? b ourses gonflées d’argent o rgasmes consentants n aturisme effronté h onte à l’infidélité e t le pauvre cherche encore u n amour un trésor r ichesse n’a pas de limite i llusoire amour licite l e bonheur où est-il ? e t l’amour où est-il ?