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Fleurs de poètes

Poésies en tout genre, textes nostalgiques, mélancolie... Bienvenue à tous ! Communauté gérée par Paloma

Gérée par Paloma

Tags associés : poème, amour, coeur, mot, poésie, poète

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21/07/2015

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Articles récents de cette communauté

Escarbilles

Escarbilles

... poèmes comme autant d’escarbilles saisies / au brasier qui consume, ici-bas, nos vains leurres... l’air a fraîchit, bien sûr, octobre est dans nos lices,l’onglée s’en va venir, le gel est pour bientôt,encore un long hiver pour clore notre écotsur l’année qui s'en va se perdre dans la brume. allons, pauvre sourire où la tristes
Impossible séjour

Impossible séjour

La dispute des philosophes, détail, attribué à jean françois, vers 1634 1 partout, autour de moi, des moribonds de l’âme ;ces décombres d’ego aux pas mélancoliquesfigés dans un paraître, encombrés d’artifices,rumeurs sous le boucan d’une société vide. car quelque chose fuit en la presse livide,foules agglutinées en des avoirs f
Bègles

Bègles

John james audubon (1785–1851), héron pourpre, planche 256 des oiseaux d'amerique brève, une trêve rêveoù s’achève la grève,hâve une rave esclavecave une enclave sage ; songe en sa longe un songeoù rompt l’héron je rongela doge ici déroge,aux loges s’interroge ; roux où je roue la gouge,rouge en son bouge bouge,vénère, ère en
Зеркало ( Le miroir)

Зеркало ( le miroir)

Andreï tarkovsky (1932-1986) et son fils arseni, né en 1962 d’après l’œuvre d’andrei tarkovski 1. l’enfance est un sanctuaire où l’on se réfugielorsque, lassé du monde, en sa presse et son bruiton recherche une rive où poser son regard ;une trace subtile, aux sentes du hasard. on s’interroge en vain sur le sens de la vie,sur ces
Caron n’y consent

Caron n’y consent

Héraclès apportant cerbère à eurysthée, hydrie à figures noires, vers 450 avant jc toucher, au calembour, le parfait de l’absurde,mécanique de sons que le sens contrefait,pareil à l’horloger du néant, satisfaitde savoir en son art le temps lui échapper. n’en retenir ici que ce qu’on peut saper,lissant sa rime au gré d’une humbl
Hommage...

Hommage...

Onze ans déjà que tu es parti là-bas, papa... en ce jour je pense à toi et à maman qui t'as rejoins il y a quatre ans. votre souvenir fleurit toujours mon coeur et je rends hommage à votre amour en publiant deux des poèmes que tu écrivais à maman quand vous vous êtes connus. j'aimerais tant un petit signe de vous deux...
Survivance

Survivance

Giacomo girolamo casanova (1725-1798), extrait du manuscrit de "l’histoire de ma vie" morte ma destinée. c’est au bord du cheminque périra, demain, mon âme, parcheminque j’ai tant griffonnée de l’inepte raturede ce verbiage abscond, pour tromper ma nature. et mortes mes saisons, même mon espérance,endeuillée à jamais depuis l’aube
Terre cuite

Terre cuite

Henri-théophile bouillon (1864-1934) petit buste de saint jean baptiste enfant, détail ne pas laisser mourir l’enfant qu’on porte, soie ;en la retraite intime ultime et seule voiequi s’entrouvre en nos cœurs, murmure sur la seille,ruisselante dans l’heure où s’inscrit notre veille. en l’émotion native où tout n’est que prièrere
Présent tâteur

Présent tâteur

... il n’y en a que pour lui, / en son frac il reluit ... c’est très ex-actement treizeheuresdit le présentateuren son présent d’acteur. parlons,de ce pas, lon-guement,gaiement,des gréementset des onguents. ses invitésl’un vite etl’autre évité se taisent.il n’en est aise,sur sa chaise, le présentateurà présent tâteur. mais qu
L'historien

L'historien

Mont beuvray en morvan, bibracte site de l'ancienne capitale du peuple éduens, (photo ld) jeune homme passionné, quoiqu'un rien famélique,il donnait à l'histoire une amour, mêmes flammes,qu'une idole maîtresse, en jalouse marâtre,n'eût oser exiger de son cœur inconstant. de la gaule romaine il allait, débattant,par quelque obscur vestige
Où tout monte et reluit

Où tout monte et reluit

Camille corot, (1796-1875), paysage de la campagne romaine, détail il est en mon ruisseau un chœur simple et ténu,un courant le parcourt, en son amble menu,loin de sa source vive en un ciel inconnu ;passe parmi les ombres son chant ingénu. il est, de place en place, un moulin où un pont,sur ses rives, parfois, le piège ou l’hameçon,et sur
Petits enfants du XXe siècle.

Petits enfants du xxe siècle.

En cherchant à illustrer par des textes, mon article sur les voitures anciennes du musée automobile de reims, j’ai feuilleté un petit roman de christiane rochefort paru en 1961 : « les petits enfants du siècle ». j’avais aimé son ton désinvolte et grave, ses situations comiques et amères. je l’ai donc relu avec intérêt. a celles et
Horizons perdus

Horizons perdus

... puis gésir un peu plus en la nocturne instance ... le jour ronfle et se plaint et perdure et se meutvague, comme mon cœur qui ne sait ce qu’il veut,si ce n’est que poursuivre en cette aube aux aboisdans l’espérance vaine, un peu plus, chaque fois. oh, dégrisé, amer, parcourir ce destinqui nous mène, accablé, où l’idéal s’éte
Interro

Interro

Quelle perte immense est pertinence ? à qui est que j’acquiesce ?acquis longs aquilons ?qui démâta cette armada ?quels torts mata torquemada ? si confucius conçut six fûts,est-ce qu’on fut ce confus ?caisses fêlons, qu’est ce félon ?est-ce aux maquis que marquis naissent ? quelle perte immense est pertinence ?et quand commence, qu’en
Pause à Pau

Pause à pau

Pau, un balcon sur les pyrénées à pau,l’appeauà potde ce dépôt fournit la peau,lope aux é paules,aux oripeaux. serpe auxceps hauts,mais sans repos, s’opposentaux pausesles pipeaux. octobre 2010 c'est la première question que l'on se pose en arrivant dans une ville, voire même si l'on est organisé, avant de s'y rendre. que faire ? voic
Gavroche

Gavroche

Victor hugo (1802-1885), gavroche rêveur le monde ronfle, au loin, dans ses bruits de moteurs,on dirait une bête au repos, malfaisante,elle attend notre vie pour la broyer tantôtdans sa griffe de fer ou d’acier dévorant. comme une proie scintille au bec du cormoran,avant d’être engloutie et digérée, bientôt,nous sommes cette chair en la
Circonvolutions

Circonvolutions

... et, nostalgiquement, nous tournons sur nous-même / ivre d’un amour fait de circonvolutions ... lueurs en les azurs encombrés de clartésles êtres sont des astres où la chair, le sangfeux solaires suppléent , bruyante carnationl’énergie de ces puits, tels gouffres en l’éther. et, dans ce peu d’espace propice, mystère,à lieu cett
Balancelles

Balancelles

... leurs pieds légers s’y mêlent, / leurs gambettes décollent : / telles sont les oiselles... les fillettes frivolesvolent aux balancellesoù leurs boucles s’envolentoboles dans le ciel. c’est là qu’après l’écolerouges robes d’icellesen folles farandolesfrôlent les tourterelles. dans l’air, telles corolles,du jeu qui les appel
Hagard et nu

Hagard et nu

Francisco goya, (1748-1828), disparate de carnaval, détail à chaque jour suffit sa peine,la mienne traîne, jour à jour,aux labours de chaque géhenne,aux antiennes du contrejour. et dans la nuit qui me gouverne,en berne, où donc mon sombre fruit ?l’ennui enlise ma giberne,j’hiberne au songe où tout me nuit. le temps est là, comme une lam
Formes et visions

Formes et visions

... j'erre, perdu aux frondaisons / au cœur des simples déraisons... je suis au pays de morphinepoint encore de la mort fine,je plane entre veille et sommeil,étrange au port de mon réveil. je ne sais ce qui s'organise,en mon orée pas toujours grise.formes et visions s'immiscentoù mes censures ne sévissent. entouré de bruyante escortemais se
Éther mité

Éther mité

... éternité / si terne, t'es / éther mité ... sévérité,c'est vérité,verres à thésont verts athées. sans mériterd'amers ite,l'adversitél'avers citait. mais j'acquittaissans équitémes vers quittés. éternitési terne, t'eséther mité. octobre 2015
Au songe intime

Au songe intime

... car je ne suis qu’un songe intime, / l’âpre réel ne m’y intime ... je fais le monde à mon image,et cueille en passant son hommage,il est la robe de mon jour,moi le seul lieu de son séjour. ses habitants, à mes côtés,à peine sont et plus qu’ôtés,fantasmes au sein de ma voix,ombres, refrains de mes envois. car je ne suis qu’un
Crapule

Crapule

Honoré daumier(1808-1879), lithographie, "professeurs et moutards 1846", détail la colère en mon cœur agite sa tempête ;à ma lèvre, un rictus, mordant la commissure,plisse ma bouche amère et mon sourcil froncé,portant à l’enfant blond, englué dans son crime, comme aux cieux les nuées couvrant la haute cime,l’orage qui s’élance à
Huitain

Huitain

François villon, la ballade en viel langage françois, premier-huitain, manuscrit-de-stockholm hautain, je ferai mon huitainhuit fois, en vers octosyllabes,arithmétique des syllabes,deux fois quatre en double quatrain.moi qui ne compte sans palabresur les deux doigts de mes dix mains,je me livre à vos examens :nulle critique ou je me cabre ! jui
 Extraits   du  recueil   Un  visage  contre  le  monde d'Hélène Dorion

extraits du recueil un visage contre le monde d'hélène dorion

"ce que je ne vous ai pas écrit interroge nos éternités passagères . aimer ne se recommence pas. devant moi ces quelques balises: la posture d'un arbre,les ondulations d'un brouillard, une route accrochée au temps , à une lettre; matin de tremblement.sous une pluie melée de glace,votre voix , trop lointaine pour que s'entendent les mots. mai
Fausse monnaie

Fausse monnaie

... et, de vains quolibets, clinquantes certitudes, je bats fausse monnaie quand vous vous tenez cois ... j’ai beaucoup voyagé, il m’en revient parfois…c’était en d’autres vies, jadis, et latitudes ;j'ai connu tous les us autant que la coutume,mon âme à satiété emplie d'un lourd remugle. j’en ai fait ma musique en embouchant mon b
Ecorché vif

Ecorché vif

Johannes de ketham (vers 1415-1470), l'homme zodiaque, détail dans ma galerie de portraits,où sont ancêtres alignés,dont je ne connais guère traits,une place m’est assignée. quelque jour y mettrai ma trogne,quand camarde d’un coup de dés,vieille émondeuse qui nous rogne,aura pris mon cœur excédé. en ma cimaise, placardée,ma toile se
BWV 1009

Bwv 1009

Ophélie gaillard, « révélation soliste instrumentale » aux victoires de la musique classique la belle virtuose joue du violoncelle…sur l’ébène un bras blanc esquisse une arabesque,virevolte l’archet, poudrant de colophanel’air emplit de musique où sourit le vieux bach. sous son doigté serré, parfois, la corde claque ;légère y tr
Reste

Reste

Reste dans cet instant où tout se brise dans ton regard dans mon épaule la terre a repris sa place et nous survit . cmi peinture emil nolde crépuscule
Cause et kolkhoze

Cause et kolkhoze

... – « allons au fond des choses ! / me dit-il sous hypnose ... de mes rêves non roses,ceux qu’on nomme névroses,aussi de mes psychoses,de cela mon psy cause ; il y cherche une cause,ma parole proposeet je bruis sans marquer de pause,sans jamais qu’il s’oppose ; – « allons au fond des choses !me dit-il sous hypnose,car bavarder l’o
Accusé-Réception Nu

Accusé-réception nu

Écrasé par le mausolée du maréchal de saxe sous les dorures et le marbre national dans l’axe. la nervure du narthex me regarde : je passe… les visages canonisés se fardent sous les néons criards et sous les flashs d’argents où cocarde ce panthéon. un visage sourit et me relaxe : il passe il nous faut « reboiser l’âme humaine » d
Gorgone

Gorgone

... le mal te veut réduire à ta propre personne ... relève toi, l’ami, cesse enfin de gémir,sous le marteau l’enclume au désespoir résonneet tu es l’entre deux, promis à la matière. recherche encore en toi ce qu’il est de lumière,le mal te veut réduire à ta propre personne,seul, tu ne peux que craindre, et douter, et frémir. à
Portique

Portique

... portique de ma joie et de la nostalgie, / désormais ... sous le hangar disjoint qui couvre sa misèreil sombre et meurt, ruiné, le portail de jadis,moussu et vermoulu et mangé de vermine ;livré, comme à l’injure, à la brume, aux froidures. fermant la cour aux chiens, aux poules, à leurs chiures,il s’ouvrait au bonheur que l’enfance
Et longtemps après les mots

Et longtemps après les mots

Il y a des tas de mots, pour des tas d’usages. certains écrivent des volumes sur des instincts de conservation, nourris aux hormones, cachés sous la nécessité, là où d’autres inondent des pages de poèmes d’amour. certains rédigent tranquillement des rapports de dissections exposant les conséquences des impacts sociaux, économiques e
Son visage

Son visage

Laputa les pilotes, les oiseaux et les nuages ont eu l'impression d'avoir vu un mirage on dirait que c'était un bateau l'air doré mais sans drapeau navigue sur l'océan du vent car dans le ciel auparavant il y'avait des villes et des villages une pierre avec tant d'énergie un souvenir sans nostalgie tout un océan sans rivage la haut sur les ven
Éternellement Émerveillé

Éternellement émerveillé

Waking life éternellement émerveillé c'est comme ça que tu t'es réveillé le silence observe la musique le bruit fait du succès je sais mais tout cela reste comique je rigole même blessé à lutter contre le vent alors qu'il y'a un abris lutter contre le vent je retire tout mes vêtements et je me jette à la mer même dans le froid et l'hiv
Porte close

Porte close

Les rayons et les ombres, aquarelle d'albert hartweg, détail le libraire à fermé, sa boutique est déserte ;on n’a pas tiré le rideau : une affichetteinvite le chaland à passer son chemin.la vitrine est vidée mais, en regardant loin, dans la pénombre ont voit volumes oubliés…comme jonchée d’automne à l’air de supplierle vent qui l
Immobile...

Immobile...

Immobile... suis-je ou ne suis-je pas ? ici, il fait froid il fait chaud là-bas j'attends un signe fuir le dédale de mes pensées est-ce trop demander ? je suis et je ne suis pas ici, ou plutôt là-bas moitié présente moitié absente silence dans ma tête ! c'est le cri de mon être comprenez mon choix de n'être que moi immobile...
Idoles

Idoles

... dans le creuset du doute, infuser nos misères ... crier vers la lumière en ameutant les dieuxdepuis l’aube des temps peuplant sa solitude,et réclamer son compte à cette idole obtuse ;dressée, comme une stèle, en nos îles de pâques. dans le songe fumeux des bréviaires opaquesinterroger la nue, pour en trouver la ruseet de la créature
En l’oubli parvenu

En l’oubli parvenu

Calendrier maya c’est pour tromper la mort que l’on compte les heures,le temps n’est qu’un désir au champ de la conscience,le retour de la faim, le retour de la nuit,les lunes, les saisons, imposent un refrain. par le calendrier on se fabrique un frein,demain devient possible et l’avenir reluit,par l’équation le doute enfin devient pr
Verbe vain

Verbe vain

... et lentement, sans déshérence, / j’ai vu tomber la fin du jour ... je n’ai jamais parlé d’amour,j’ai préféré le geste tendreet par pudeur je me suis tu,me suis-je jamais fait comprendre ? tout me fut légère espérance,j’ai cru ce qu’on nomme vertuet lentement, sans déshérence,j’ai vu tomber la fin du jour. lors dans le
Verbe vain

Verbe vain

... et lentement, sans déshérence, / j’ai vu tomber la fin du jour ... je n’ai jamais parlé d’amour,j’ai préféré le geste tendreet par pudeur je me suis tu,me suis-je jamais fait comprendre ? tout me fut légère espérance,j’ai cru ce qu’on nomme vertuet lentement, sans déshérence,j’ai vu tomber la fin du jour. lors dans le
Décillement

Décillement

... prurit en cette peau que je navre en ma veille, / et qui trouve en l’instant comme un décillement ... seul en l’après-midi, devant l’ordinateur,je cherche à ma pensée un ductile paraphe ;ici passe un essor, où la muse peut être,qu’en sais-je moi qui tord mes doigts sur le clavier ? ma main, depuis longtemps ne froisse le papierla
Plainte des vivants

Plainte des vivants

Katsushika hokusai, (1760-1849), prunier en fleurs, (détail) tout comme les feuilles d’un arbrevont du printemps jusqu’à l’automnelas, rien n’est gravé dans le marbreoù l’éphémère papillonne. le tronc qui porte ce branchageoù naît un jour la multitude,aux vents d’hiver, nu et sans âgeagite sa silhouette prude. bien sûr il est
Pluie d'encre.

Pluie d'encre.

S'il t'arrivait, dans le flot de tes pleursde me voir monter dans le taxi de la dame à la longue robe noiresi, sur le siège arrière j'étais respirant et plein de vieavec pour seul bagage au détour de mon dernier soirmon corps couvert de tatouages en couleurs s'il arrivait que tu sois en retard à l'heure du rendez-vouset qu'il devait rester un
Si mol, y erre

Si mol, y erre

... les escarpins / peints de sapin ... l’ami sans tropedu misanthropeoù va l’amarrede l’avare ; les escarpinspeints de sapinsans retard truffentle tartuffe, et les précieusessi près, si gueuses,de trissotin troussent latin,tout en déjouantle fier don juan. décembre 2015
Noroîts

Noroîts

Aquarelle marine d' isabelle jambon et, sans se récrier, tenter un nouveau jour,chercher cette balise en le vert océan,ce brisant redouté où guette l’échouage,le corps dans la mâture et le cœur au mouillage. ainsi que l’albatros errant aux altitudes,bercer l’âme gauchie de tant de solitudes ;ou, courant sur la mer comme le goéland,de
Chat

Chat

Sachez sûr ! tout acheteur, sans tacheter,doit avoir tâché son cachet. et sans chatter se cacheter.si sa tâche est de se cacher, dans ce cas se fâcher dans son chais,sans son chat, son sachet dans son thé. juillet 2006
Composition florale.

Composition florale.

Belle comme la fleur qui s'épanouit, le coeur chantant les virevoltes d'un papillon, annonçant un soleil qui luit de ses rayons sous un arbre centenaire qui me sourit! feuilles s'agitant au moindre souffle d'amour, tes branches accompagnent ce mouvement lent mais sûr de ses murmures attendrissants la fleur riant de sa passion des mots d'amour! t
Tel une frise

Tel une frise

... le cœur mouvant, tel une frise / où dans ma voix l’aube s’irise ... ils se répondent les vieux arbresau gré des frémissants coteaux,dont la pente lente, émoussée,répand son charme nostalgique. vague, en l’écho mélancolique,à branche nue feuille rousse est,à tronc chenu, comme linteauxveine chemine, ainsi qu’aux marbres. blan
Géologie de la chair

Géologie de la chair

... géologie intime en ma chair éplorée / où git, par-devant l’aube, une âme déflorée ... j'ai refait cette nuit ce songe douloureuxqui trouble mon sommeil, reflet des jours heureux,mais emplis d'amertume, et qui colle à ma bouchecomme un fruit de malheur où mon être s'abouche. l'amour n'y est qu'errance et l'espoir, endeuillé,habite e
Absence intérieure

Absence intérieure

… les cimetières sont de vastes républiques / d’ossements vert de gris, moisis et pourrissant… il n’y est plus de classe ni de privilège en la fraternité de nos restes mortels ; la grande niveleuse apporte cette obole où nous ne serons plus qu’un tas de même sorte. adieu, sitôt cané, le titre de noblesse, et l’échine ployée de
Aberration

Aberration

... et je fuirai comme l’on plane / aux ailes d’imagination ... ce ne sera qu’un point final,après l’ultime inspiration,et je fuirai comme l’on plane,aux ailes d’imagination ; comme un antique aéroplane,ivre d’une constellationet du rêve subliminaloù songe mon embarcation. lors, vêtu de cette jouvence,d'une suprême imprécation,
Comme une voile morte

Comme une voile morte

... comme ce frêle esquif affamé de l’écueil / sent frémir sous ses flancs des tourmentes épaisses.... je ne serai jamais rien de plus que ce dol,cette espérance nue déshabillée d’un rêve,offerte sous le ciel à qui voudrait la prendre,et qui meurt, exhibée, en l’ample solitude. allons, s’il ne me reste ici que l’hébétude,je v
All my loving...

All my loving...

Pour quelqu'un de très spécial à mon coeur... paul mccartney "back in the u.s" concert film close your eyes and i'll kiss you ferme les yeux et je vais t'embrasser to morrow i'll miss you demain tu me manqueras remember i'll always be true n'oublie pas que je te serai toujours fidèle and then while i'm away et puis quand je serai loin i'll writ
Bréviaire

Bréviaire

John maler collier (1850-1934), la mort de cléopatre, détail quelque chose de nous qu’on reconnaît en l’autreet cette altérité qui nous parle de nous,la chair qui nous appelle et dès lors s’exaspèreaffamée des tiédeurs, des moiteurs et des cris ; ce langage sans mot qui jamais ne s’écrit,volatil en l’instant où l’on se désal
Litle Fuglen

Litle fuglen

... parce qu’un oiseau chante, / a l’orée crue d’un jour nouveau ... un petit oiseau chante,a l’orée crue d’un jour nouveaucomme un espoir de renouveau ; dessus la margelle d’un puitsainsi qu’aux portes d’infini,un petit oiseau chante. enluminant d’un souffle clairles sons d’une langue inconnue,comme un songe mélancoliqueissu
Prochain arrêt, « printemps ».

Prochain arrêt, « printemps ».

Surtout ne pas oublier de prendre un air affranchi, comme en niveaux de gris, rouge et vert des roses à peine distincts, chemise blanche pour pantalon cendré, et bien sûr, pour les garçons, la nuque et les oreilles dégagées. ce sera un air comme il faut, au point d’en être coiffé, rasé, comme un premier communiant d’avant 68. surtout n