Fiers assassins d'un jour de trop les visages aux fenêtres agglomérés sur tous les murs d'un geste, tous aux ordures.
Cyrod
Cyrod
Le verbe sensible
... car toujours la beauté nous montre le chemin...
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21/09/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Le soleil est tombé de mes bras je le relève je m'y brûle il ne voit pas dans mes bras il remonte que serai-je ensuite ? poussière sur un rayon
Le conteur a plongé sous un ciel trop lourd alors, très lentement, ses histoires s'effeuillent une mousse de bouts de mots, de l'écume, le vent et l'eau, la brume
À ceux qui traînent le dernier regard en arrière celui qui salue l'horizon et le quitte
Vous êtes nombreux, les visages des rires démesurés regards d'ibis furieux les cheveux aux néons des étincelles et moi, les yeux sauvagement ouverts je vous absorbe tous la mémoire la mémoire la mémoire
Nuitée sauvage les ailerons galopaient nous étions évasifs et acaparés ventre à terre sur les grandes plaines unis comme les doigts d'un poing serré et tu me dis que tu ne te souviens pas...
Alors, ce soir pas de crissement dur pas d'épaisse morsure je poserai ma tête le long d'une autre tête et nous dormirons
Ils étaient cent vingt rochers qui attendaient en haut le jour de la chute grand spectacle il y avait du monde maintenant, posés en bas les morceaux se laissent admirer
Épuisés, ils demanderont la nuit et la perte du temps le soleil banni n'aura plus que moi rayon chantant j'aurai sa voix
Les phrases perdues d'avoir voulu tordre les mots les essorer pour qu'ils parlent les mots qui, pour une fois, voulaient ne rien dire