A jean-pierre moineau le clavier azerty envoie une rafale de lettres choisies par son tireur le cliquetis des touches a brisé l’omerta de la nuit sans avertir personne une rafale puis deux puis rien puis ça recommence de manière continue ou sporadique l’écran fait face livide avec son teint palot a chaque détonation de clavier une traîné
nicolas vladimir
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nicolas vladimir
"Quand on nous demandera pourquoi on buvait, on dira que c'est parce qu'on avait rien à dire", in Les Démons de Jésus
Ses blogs
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leurre de vérité
J'ai longtemps commencé d'écrire...et puis, j'ai continué. Un jour, je me suis mis à lire pour comprendre...comprendre quoi, ou plutôt qui? Qui était celui dont je parlais – moi – le fameux moi qui mène au mais : j'entrais en contradiction avec moi même! Quel régal de pouvoir se dire non, de s'effacer au plus profond de l'imaginaire pour rejaillir ensuite dans le brouillard de la beauté sommaire. Je lis ce que j'écris et le réécris pour le relire puis le relier à ces mots dont je suis fier, voyageur parmi les corps de pierre.
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Articles à découvrir
En plein coeur de la décadence jai croisé l'obscénité virtuelle la pornographie intellectuelle j'ai dessiné des vierges en écoutant les lacs du conemara le lactose incompris dans la sueur des aisselles dans l'ombre d'un ami dans l'ombre d'un trompe l'oeil dans l'ombre des corons j'ai roulé vitres ouvertes au milieu des badauds au coeur du ju
Tu déambules dans le dédale du désir tu gesticules oh oui tu gesticules tu gémis ta beauté oh non n'est pas qu'une expression la beauté c'est ta liberté d'impression dans le métro je rame mais pas trop le temps glisse et laisse défiler ton absence je laisse cette nuit sans sommeil dans la poche trouée de mon réveil et tu souris en effrit
Je t’informe les ronds-points se sont donné rendez-vous au bout d’une longue ligne blanche des poings ronds fermés sont décidés à en découdre pour changer des lignes de vie restées plantées dans le creux de leur main de la ligne blanche à la ligne jaune il n’y a qu’un gilet à franchir je t’informe chaque samedi ils partent à la
A mon ami parti sans dire au revoir le rameau que tu brandis comme une hache de paix cloue toujours le bec des cons aux dents érodées par le cigare qui leur fait office de cerveau tu danses au dessus de ces morts vivants dont les rictus sont incrustés dans des squelettes qui dansent à leur tour pour oublier qu'ils ont peur dans l'ombre de ta ca
Poème post humain
au commencement il y a orwell je me lève la bouche pateuse pleine de tweets et de posts névrotiques je saisis un regard écrasé dans le cendrier de mes rêves j'ouvre grand les valves pulmonaires pour respirer un grand bol de haine fraîche ce matin cet après-midi cette nuit et celles qui suivront je dénoncerai tout ceux que
L’art de la covid selon sa sainteté jupitérienne faute alitée fuite élitaire féru et lettré hier fut-il terre à terre faut-il se taire ? faut-il sa terre ? finalité délétère faut-il sans faire ? faut-il s’en faire ? faut-il sans flair ? faut-il sans plaire ? faut-il se plaindre ? faut-il pair impair et passe ? avec cette mauvaise pas
J'ai le cœur qui saigne comme une balle à blanc elle a ricoché sur l'orbite de mon âme après un afflux de haine tiré en rafale une fraction d'hypocondrie j'ai cru m'en tirer c'est la décadence et à son sommet j'aperçois la pyramide de maslow érigée en ligne maginot sous les aisselles la plage on roule des épaules dans un défilé d'embo
Spasmes de mots et contorsions de phrases (poème post nakamuriste)
A mam
en veux-tu en voilà patati patata arrête check moi dans l'bif t'es trop dans le clear pour une redif change pas l'débit tu tousses alors tell me clap clap to clap the end. sors pas l'tic tac ma friend t'as cru qu j'étais sous l'eau t'as cru qu'je croulais sous l'flow laisse moi faire du lossa cherche pas je fuis ton lasso en veux tu en vo
Dans ce monde là les roulements à billes avaient remplacé les partitions la musique était visuelle il n’y avait plus que des sons toujours plus d’images des images et toujours des images des flots de paroles et quasiment pas de chansons dans ce monde là l’ange blanc était monté sur le ring en tenue de scientifique au milieu des catcheu