En plusieurs autres points du globe, selon toute vraisemblance, mais assurément sur ce petit chemin dit du facteur, la terre respire. je l'ai vu et j'en atteste. pas à gros bouillon, non, mais à travers un frémissement de bulles rythmé, dont il semble évident qu'elles sont chassées de ce lieu secret dont on parle sans jamais l'avoir vu et qu
Denis
Denis
Ses blogs
Articles :
605
Depuis :
10/09/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
J’ai écrasé un moucheron sur la vitre ce matin le moucheron est resté sur le carreau la vitre est restée de glace. comme il fait froid, tout d’un coup. moi qui pensais rester de marbre me voilà à grelotter à cause d’un moucheron est-ce cela vivre avec son temps ; ressentir comme un froid qui s’est installé entre moi et le monde viva
Curieux, du tympan de la basilique sainte foy à conques
curieusement, c’est en se nourrissant d’elle même que la vie se perpétue, les gros mangent les petits, c’est ainsi ! le chat ne laisse de l’oiseau que les plumes et l’oiseau ne laisse de sa proie que les os. curieusement, tout ce qui naît, pousse, se multiplie sert de nourriture
Pais mes brebis ! c'est une des dernières phrases que le berger avait entendues avant de rester seul dans l'alpage avec son troupeau et ses chiens. et comme elles sont paisibles, les brebis sous la houlette du berger. elles n'ont pas à penser, juste à brouter l'herbe dans les combes riantes par delà les ressauts abruptes où elles sont conduite
Ce qui nous est donné à voir n’a rien à voir avec ce qui nous est donné à vivre. qui se contente de voir ne doit pas s’étonner de ne vivre qu’en surface. au-delà du sensible se meut une vérité palpable soustraite au regard. sous l’écume que je vois se tient la vague qui me soulève et dessous, la vie calme et éternelle.
photo pad
Lorsqu'elle est prononcée, cette expression langagière, ça coule de source, s'accompagne souvent du sourire satisfait de celui qui vous a mis devant l'évidence. mais une source qui coule, ne reflète en rien l'évidence. pour que l'eau réussisse à s'échapper de la terre, il lui aura fallu chercher longtemps à travers l'obscurité des plis d
À suzanne que toujours soit la source où s’origine la vie et la terre où cette vie se déploie. que toujours soit l’élan qui la meut et la force de transformation qui l’anime que toujours soit l’aspiration à devenir de chacune des cellules qui composent le vivant que toujours soit la joie qu’accompagne la naissance de quelque être q
Avec ma gueule ouverte laissant deviner mes flammes et ma grande pelle en bois, d'aucun prétendent que je suis l'âme du village. chaque maison à bien son foyer autour duquel se réunit la famille, mais c'est vers moi que tour à tour confluent ceux qui portent encore la boule de pâte précieuse qui leur fera la semaine. comment ai-je été pré
Notre part saine est la meilleure amie de notre part blessée. elle sait l’entaille à son flanc meurtri, apparue dès l’enfance, qui parfois bouillonne comme lave en fusion au cratère de douleur, la laissant prostrée en proie à un mal qu’elle connaît bien. il n’est meilleure alliée, alors, que l’espérance de notre part saine, blott
N'ayant pas voulu inonder le blog de mes messages, j'ai mis aujourd'hui en ligne ceux de la semaine passée consultables désormais en faisant message précédent 😉. avec cette chapelle pour le moins singulière s'arrête pour un moment la première série de "poéties" * du chemin d'assise que je reprendrai cet automne ou plus sûrement au prin