Je suis femme et reine, deux fardeaux qui ne me facilitent pas ma vie. mais je suis une guerrière dans l'âme, car un sang fort coule dans mes veines. mon père, le défunt roi a succombé face à ses ennemis qui sont nombreux et qui m'entourent actuellement. mon père m'a fait promettre une chose sur son lit de mort : ñu bokh teen ñooy laxasooy

Depuis cette falaise je te regardais assis face au vent qui me caressais des heures et des heures je restais a voyager dans les pensées qui me traversaient de toutes ces illusions tu apparaissais a chaque fois tu souriais et d’un geste bref tu t’éloignais laissant cette image se brouillais d’un clignement des yeux, elle se volatilisait.

Le djeli (griot) avance pour mieux voir les voyageurs qui arrivent dans le village. son grand boubou de couleur marron et son attitude trop extravagant, attirent certains curieux. par sa façon de se tenir, on sent qu'il a une chose à dire. sa voix s'élève :« dég-dég amul i tànk, waaye jàll nam ndox. (la nouvelle n'a pas de jambes, mais ell

Une reine doit se montrer digne, courageuse pour affronter et protéger son peuple. mais parfois, j'ai si mal de me battre avec ma propre famille. celle qui doit me donner de la force face à nos ennemis mais, elle veut que je tombe comme un chiffon. je ne me laisserai jamais manipuler par ma belle-mère qui commence à prendre une autre stratégie

La bague en tête de lion dring....dring ! mon portable sonne, j'adore cette sonnerie. je ne suis pas morbide mais, mon boulot est la seule chose qui me rend heureux. résoudre une enquête est un succès pour moi. dring....dring ! allô ! oui, c'est l'inspecteur tapha. je vous écoute, oui !....................j'ai l'impression qu'il y a trop de b

J'aime ce son mais, ce n'est pas la seule chose que j'aime dans cette boite. un groupe de femmes est à l'écart mais, une seule d'entre elles, occupe mes pensées. elle est belle à craquer. la jeune femme me regarde par moment , ses yeux en forme d'amande me perturbent, je ne suis pas à l'aise, car pour un dragueur c'est le moment d'aller à la

À l’afrique flèche figée en ma mémoire afrique mon cœur saigne sous tes serres depuis l’extrême sud de mon âme reçois mes pas sur tes pagnes moi l’héritier des ancêtres d’hier afrique les toits de tes cases griffent le ciel sourd à l’anxiété de leur misère ma prière du matin du soir ah puiser à pleines mains l’odeur des

Si seulement… main dans la main sans penser au lendemain on empruntera ce chemin comme dans un seul corps toi et moi on sera fort on sentira la même douleur pour atteindre ce bonheur j’essuierai tes larmes j’effacerai tes peurs tu seras mon arme les nuits face aux terreurs

Tout deviens beau et merveilleux quand je vais me noyer au large de tes yeux. des sentiments encore ignorés se sont crées il faut les conserver et ne jamais les briser. dans tes bras je pars m'envoler dans un monde doux et sucré. la flamme de mes yeux s'est allumée le soir ou nos lèvres se sont touchées. aujourd'hui le destin nous appartient

On dit parfois : « dax du jaaru, nen du maac, njoolum peñ du lugët baak. (le beurre ne se réchauffe pas, l’œuf ne joue pas au petit soldat et le pain de sucre ne va pas dénicher le seau coincé au fond du puits.) » en si peu de temps, on voit partout des hommes qui s’apprêtent à se rendre au village de la reine maléa. des jumeaux (bar