Extrait : le disciple de belzebuth ainsi en sont les mœurs du moment, on se trouve superstitieux, on est attentif au souffle du vent, au bruissement des feuilles, on tente de lire un message dans le ciel, dans les flammes de l’âtre, on a peur de la nuit, du hululement de la chouette. en cette période, le pouvoir du clergé a acquis une autorit

Le ruisseau du diable. on est toujours déstabilisée lorsqu’on se trouve dans les bras d’un homme nouveau. cette nuit-là, je devais découvrir une splendeur, le plus beau garçon que je n’avais jamais connu. il avait un visage superbe, un corps de jeune dieu, ses cheveux lui apportaient un charme supplémentaire, je croyais faire l’amour

Livia a remonté légèrement sa robe, elle a gravi les marches. un domestique est venu vers elle pour la débarrasser de son étole, un autre a eu un haut-le-corps en l’apercevant. livia n’éprouve plus aucune crainte, elle voit déjà des invités la contempler, la dévisager avec surprise, avec plaisir. les femmes ont des robes claires qui l

Extrait : le disciple de belzebuth — allons, gringoire ! un peu d’énergie ! le coursier charge au grand galop. comme le prévoyait loys, au fur et à mesure qu’il se rapproche des baumes- loubières, il croise des gens qui cheminent silencieusement. il y a aussi quelques cavaliers drapés de capes noires, des attelages dont on a judicieuseme

Lors de la peste noire, qui emporta un tiers de la population du continent, les juifs furent accusés d’avoir propagé l’épidémie pour décimer la civilisation chrétienne. les esprits simples et d’autres, exécrables, accusèrent les juifs d’empoisonner les puits, de pratiquer à des rituels et de profaner les hosties. cela en arrangeait

Le ruisseau du diable. je le regardais, il attendait, nos visages étaient proches, mais il ne prenait pas mes lèvres. il était beau, incontestablement, il avait tout pour plaire et je me demandais comment la malheureuse que j’étais pouvait se trouver dans ce château dans les bras de ce beau garçon ? en quelques secondes, des images étaient

Extrait : le disciple de belzébuth. doux ami cher à mon cœur, je ne suis point venue vers toi pour te conter quelques fredaines, et bien que le roi ait toujours de multiples conquêtes, je voudrais te parler de tout ce qui nous entoure, de tout ce qu’il est en train de se forger. grâce à la passion de notre roi et aux talents des florentins,

— je suis fatiguée, murmure la jeune fille. gaufridy vient vers elle, il la contemple et constate que le beau visage de la novice est fortement marqué par le récent plaisir. magdeleine a les traits tirés, des cernes marquent ses yeux, elle est pâle, ses lèvres tremblent. estimant qu’il est de son devoir d’amuser sa belle amante, il dit

Extrait : le disciple de belzebuth si ce lieu étrange ne ressemble en rien au château de chenonceau, les maîtres de cérémonie ont voulu recréer l’atmosphère des soirées d’autrefois. ont-ils la nostalgie du roi hautement androgyne ? veulent-ils ressembler à cet henri iii qui revêtait les robes de courtisanes, qui était fardé, frisé

C’était la sœur de ma grand-mère, qui s’appelait ernestine mangin. comme toutes les femmes de l’époque, elle avait appris la couture, mais son père avait choisi pour elle un homme d’un certain âge qui avait beaucoup d’argent. la gracieuse personne n’était pas de cet avis et avec la complicité de son aînée, elle quitta la régi