Avant, pour écrire une chronique satirique, il fallait prendre les faits et essayer de les tourner en dérision, trouver l'ironie de la chose. maintenant, les faits sont devenues tellement ridicules, qu'une chronique satirique n'est qu'un modeste rapport objectif des choses. c'est fou ! le ridicule ne tue pas, mais quand même ! le ridicule prend

Il était une fois, au pays des merveilles, une gentille petite fille avec des rêves plein la tête. elle voulait faire du théâtre et devenir archéologue, peut-être championne de natation à ses heures perdues. elle eut un contretemps dans la vie qui fit qu'elle s'était sentie un peu plus âgée que prévu, et ses rêves commencèrent à dép

Je me demande si, autant que nous aujourd’hui, nos anciens ont déjà ressenti ce pic d’absurdité qui finalement, devint leur réalité de tous les jours ? je sais qu’ils ont pu ressentir des pics de haine, qui devint réalité ; des pics de bêtise, qui devint réalité ; des pics de sadisme, et d’autres encore de désespoir, qui lui auss

Ecrire est de rigueur, penser est optionnel. pourquoi dire ça quand tout le monde s'efforce de penser, de croire, d'avoir la foi, de tergiverser et de déduire. le temps m'a appris que l'expression peut être complètement indépendante de la "réflexion". certains gourous l'ont appelée la méditation; mais comme je suis un être hautement surexc

Tu sais... le "trop bon trop con"... c'est une invention. du capitalisme, et de ceux qui attendent toujours quelque chose. de ceux qui n'arrivent pas à donner naturellement, de ceux qui ont perdu leur humanité. ou qui ne l'ont jamais eue tu n'as pas à attendre. tu dois créer. peu importe ce que tu crées. une idée, un livre, un sourire, ou une

Mon empathie m’a perdue. quand je pensais que l’empathie était une vertu, qui permettait d’accéder à des niveaux de conscience, et d’humanité extraordinaires ; quand je pensais que l’empathie avait pour effet de changer les choses ; quand je pensais que l’empathie pouvait réparer l'irréparable ; quand je pensais que l’empathie p

Toujours la même ligne éditoriale. dans mes écrits, mon discours, mes passions, mon entourage, et dernièrement mes apparitions youtubesques. une seule et même ligne directrice, qui est de dire ce que je pense, essayer de le faire de la façon la plus adaptée à mon humeur, sans forcément prendre en compte le lecteur, l'interlocuteur, le spec

Dans harry potter et la coupe de feu, une idée m'avait marquée, jusqu'à aujourd'hui : « endormir la douleur pendant quelques temps ne la rendra que plus intense lorsque tu la sentiras à nouveau. » pour mes amis anglophones, ça donne ça : « numbing the pain for a while will make it worse when you finally feel it.» et c'est vrai, la douleur

De mon autocensure. pour être franche, jusque-là j’estimais que mon seul apport à ce monde était ma vision joyeusement décalée, ce recul nonchalant sur les sujets les plus sérieux et les plus graves de notre époque ; une vision acquise grâce à un détachement longtemps travaillé et une analyse quotidienne, sarcastique et réaliste, ins

Le monde de la nuit est des plus étranges que j’ai eu l’occasion de voir. un mois en immersion dans le monde des néons ultraviolets, de l’alcool et des patrons véreux, et j’ai déjà une idée sur ce qui fait tourner le pays des paradoxes. jamais la schizophrénie ambiante ne m’a été plus visible… faire du marketing la nuit dépass