La nuit est tombée, moi j'étais toujours debout, alors j'ai veillé sur elle.
Marie Sélène Bonifacio
/http%3A%2F%2Ffbcdn-profile-a.akamaihd.net%2Fhprofile-ak-prn2%2F1119274_100003725961045_919830913_n.jpg)
Marie Sélène Bonifacio
Ses blogs
Articles à découvrir
Aujourd'hui dans le train, ambiance 8.6 chaude + surprendre une discussion bruyante et animée sur les "écrans passma grand standching, tasques d'habitotion" et autre "échéanchier". 🚊
Amoncellements de ferraille, tuyauteries rouillées, entrepôts tristes, palettes de bois cassées humides et terreuses déposées ici et là, briques rouges et sales, gamin blond à vélo qui fait coucou au train sous le couvercle gris du ciel chargé d'une menaçante averse du matin à venir incessamment sous peu : gravelines.
L'instant calaisien sympathique ~ je passe devant un monsieur d'un certain âge qui se tient avec son vélo devant la nouvelle école d'art de calais, il m'arrête et me dit, sur le ton solennel du vieux sage éclairé : "toutes les femmes sont belles." je souris et acquiesce énergiquement ("c'est vrai !"), et lui d'ajouter sur le même ton: "
/image%2F0874811%2FobpicQ7DHkr.png)
Les odeurs ont toujours pleinement retenu mon attention. celles des saisons par exemple (l'émanation automnale du pétrichor, que j'aime infiniment, ou encore celle d'une journée d'orage en été), avec ce je-ne-sais-quoi d'indescriptible et de différent qui flotte dans l'air à chacun de ses changements et qui nous amène, par une dérobade de
Noie tes aspirations dans la grisaille humide des paysages éteints aux pelouses gorgées d'eau qui font des flaques de ciel. aux notes murmurées d'une oraison timide le vent déclare au loin, monarque des tempêtes, son étendard de brume qui taquine les roseaux et les ramures inquiètes. simulacres de sacres, oublie la chrysalide et leurs vains
A tort ou oraison je maudis sans mot dire, je ris en pleurs j'avance à reculons et je dépose des tombes aux pieds des fleurs
Une injustice, de la révolte, un ego meurtri, et je m'empare brusquement de tes tripes, juste sous les côtes, au niveau du plexus solaire ou du troisième chakra - vraisemblablement trop ouvert, assez du moins pour que je puisse m'y loger de toute mon ampleur - je les serre, les tords et ne les lâche pas pendant approximativement une heure. cœu
Pensée (très) niaise du soir ~a l'époque où je croyais que les usines étaient des fabriques de nuages, j'ai rêvé pendant un moment d'avoir une baguette magique, une vraie, avec une étoile qui brille au bout, pas une vulgaire branche d'arbre trouvée par terre. j'ai failli en gagner une lors d'un jeu d'anniversaire, mais j'ai perdu et c'est
Rues anormalement chaudes, bourdonnantes et silencieuses un soir de printemps estival.le parfum d'un lilas perdu parmi les buissons inodores m’arrache temporairement à mes pensées puis m'y replonge mollement aussitôt qu'il disparait. l'air est doux.j’attrape au vol les rumeurs étouffées et les cliquetis de couverts qui s'échappent des fen