(peinture jacques stella) à tes mots réminiscence le grand nord l’animal tout juste mort le chasseur plonge ses deux mains dans la matière fumante il mange aigle un peu de foi et donne aux chiens le sacré ne laisse pas le chasseur prendre ton feu à pleines mains offre-lui la fumée et garde ton art
Eric Costan
Eric Costan
Ami des souffles
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19/12/2013
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Littérature, BD & Poésie
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Papa legba : j’irai sauver mon amie de la nuit ni temps ni lieu clefs ou boussole je passe du visible à l’invisible perdu sur les chemins de poésie je parle au maître des destins son chien est mon chien et son chapeau mes ailes j’irai sauver mon amie troublée par l’immonde je me souviens de tous ses écrits elle m’a dit tu peux avoir
J’essaie de trouver un endroit dont on m’a parlé dans la musique l’été et les livres mais la rivière dans un sens le pont la traverse un cormoran à contre-courant qui suivre
#1 un alcool astringent et le suc sur tes dents l’amer de l’égoïsme est leçon pour le maître au bruit du tonnerre papageno s’envole # 2 j’avais craché du feu fait fuir une meute tu as posé une échelle contre un nuage fragile je reste #3 sortir du rythme éveillé des chemins des gouttes de pierre sous nos pas juste trois bois sur boi
Tenter d’écrire un mot musique ou une comptine elle dirait la durée avant la rupture la plongée au cœur du cocon un bleu nouveau sous l’écran des paupières le chant gourd du ruisseau la vibration aphone d’une plume posée sur un ventre elle dirait le silence tenter d’arracher le silence de la roche et le protéger de la jalousie du gr
(détail d'une photo de julie l.) j’ai dit au vieux le temps remplace l’espace prends ma vie l’histoire se concentre cernes de vie et le caillou magique prends ma vie et donne le tout à la petite fille la réalité vient contredire la vérité pour éliminer la colère rends ma vie à la petite fille des brumes mon pèlerinage sera immobile
Je remplace la divinité par le noir de l’encre l’improbable seul chemin la pente en bas la rivière existe eau froide et inhumaine je te vois vaciller parmi les terreurs tu voudrais marcher droit remonter mais passé le seuil il faut couler les pensées flottent offrent des prises les écarter jusqu’à former un œil et se glisser à l’int
( françoise pétrovitch - iles, fragment ) sans interroger la source nous avons remplacé les indiens par les arbres et la poésie par de la verroterie des tissus infectés nos têtes devinrent des houppiers une histoire de plumes et de feuilles dans nos recherches héliotropiques * j’aligne la lune ma solitude et remplace la tristesse par l’
Un ange de fer quitte son heaume il vient de raser une église de prendre possession de l’azur il remplace le vent par la musique et les oiseaux se plaignent il leur offre la parole les humains se plaignent si l’âge d’or aux rameaux défeuillés revient les princes du rêve inverseront la face visible des réalités l’odyssée la petite fi
Tout coule de partout phréatique et lourd et rejoint les fissures dans l’œil du héron la distance dans l’envol la réponse farouche l’indompté s’élève sauvage chaque pas plomb et semelles révèle l’ombre vous n’approcherez pas