Elle passa ses doigts fins sur l'écorce sombre et craquelée. l'intérieur était rouge comme si la chair du pin était à vif. un arbre si solide, si grand, et qui semblait pourtant si vulnérable... elle aimait ces élégants résineux qui s'élevaient au fond du parc. ils avaient été depuis de longues années les compagnons de ses moments de
Clémence Lorient
Clémence Lorient
Des yeux on ne peut plus ordinaires observant le fabuleux théâtre du monde. Des pensées chaotiques et inachevées qui cherchent à se frayer un chemin vers une cristallisation possible, et un partage libérateur. Et une obsession pour la question du mal, surtout.
Ses blogs
Chose Embryonnaire
C'est un amas de cellules, à l'identité encore à définir. Un bazar de pensées, de portraits et de pépites. Un humble petit bric-à-brac, dans lequel je range, sans régularité ni discipline, des objets de réflexion ou d'admiration.
Clémence Lorient
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31/10/2013
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Superbe chanson de 1970 qui semble toujours d'actualité quand on entend ce qui se passe aux etats-unis...mickael brown, tamir rice, eric garner...j'ai bien du mal à comprendre pourquoi ces bavures policières restent impunies. cet article de charles blow dans le new york times montre en tout cas qu'il reste un fort sentiment d'injustice et un rac
Patrick modiano - discours de réception du prix nobel de littérature
Un beau discours. inspirational, comme disent les anglophones.
je voudrais vous dire tout simplement combien je suis heureux d’être parmi vous et combien je suis ému de l’honneur que vous m’avez fait en me décernant ce prix nobel de littérature. c’est la première fois que je dois prononcer un discours devant une si nombreuse assemblée
Quand je vous livre mon poème, mon coeur ne le reconnait plus: le meilleur demeure en moi-même, mes vrais vers ne seront pas lus. comme autour des fleurs obsédées palpitent les papillons blancs, autour de mes chères idées se pressent de beaux vers tremblants: aussitôt que ma main les touche je les vois fuir et voltiger, n'y laissant que le f
Depuis qu'il avait quitté la chambre, avec ce couteau, ce n'était plus lui qui agissait, mais l'autre, celui qu'il avait senti si fréquemment s'agiter au fond de son être, cet inconnu venu de très loin, brûlé de la soif héréditaire du meurtre. il avait tué jadis, il voulait tuer encore. et les choses, autour de jacques, n'étaient plus qu
Sposa son disprezzata, fida son oltraggiata, cieli, che feci mai ? e pur egl’è il mio cor il mio sposo, il mio amor, la mia speranza. l’amo, ma egl’è infedel, ppero, ma egl’è crudel. morir mi lascierai ? o dio, manca il valor e la costanza. epouse, je suis méprisée, fidèle, je suis outragée, ô ciel, qu’ai-je donc fait ? pourtant i
Voilà ce que je devrais faire : écrire quand je sens que l’écriture vient, qu’importe le moment, qu’importent les tâches à terminer, qu’importe la fatigue. ecrire ne serait-ce que quelques lignes, ne serait-ce que sur l’écriture elle-même. je viens d’apprendre grâce à la grande librairie l’existence d’un poète, gaston miro
...de explorar puertas que se te abren en el alma..." carlos ruiz zafon, la sombra del viento ("...le plaisir de lire, d'explorer des portes qui s'ouvrent dans ta paume...")
Self-delusion: the act of allowing yourself to believe something that is not true. le mot "auto-illusion" n'existe pas en français, la traduction la plus proche serait l'aveuglement, mais l'idée contenue dans le mot anglais me semble bien plus intéressante. quelqu'un qui s'aveugle, c'est avant tout quelqu'un qui ferme les yeux sur ce qu'il ne ve
Un mois que je n'ai rien posté sur ce blog. mais aujourd'hui il faut écrire. car aujourd'hui douze personnes ont été brutalement tuées à paris et je me sens tellement, tellement triste et fatiguée de tout ça, de la violence, de la folie, de la bêtise; je suis fatiguée du flou qui entoure ce genre d'acte visiblement très professionnel, qu