Les ciels du soir sont aussi beaux que le destin funeste d’une belle rose ils pleurent des rideaux sombres qui se ferment sur une jeunesse évanouie. ils figent la rétine, dans l’insaisissable instant embourbée dans l’émotion d’un décor aussi fugace que le délitement des nuages par un vent violent. ils font lever la tête vers le firma

J’aimerais savoir exagérer la folie dans mes mots a l’image des poètes qui savent cracher sur la feuille des termes désuets dépoussiérés des lettres pour les remettre à l’honneur a l’orée du poème afin d’ exciter les passions, les douleurs les transmettre à l’idem de ce que ma raison n’aura pas su faire dévider les syllabes

La poésie m’a rencontré dans chacun de mes jours et pourtant je ne lui avais pas toujours accordé l’attention qu’elle méritait. comme l’ensemble du monde qui nous entoure, celui-ci existe pleinement à condition de l’absorber et l’interpréter. le monde de mon voisin ne sera jamais l’exactitude du mien. je réagis en moi de ce que

A l’ombre du pommier je la vois se prêter malgré elle au jouet de mes songes d’été sa posture semble son être ses mouvements son histoire et ses regards l’avenir. sa bouche faisant naître mon envie de croire en l’illusion réelle de mon désir je suis déjà bien loin lorsque mes yeux se lèvent vers son dos évanescent a l’ombre du

Le jardin du matin renaît aux premiers rayons jetés par un soleil aux yeux encore embués d’une aurore de nuages passant que quelques merles affamés viennent déranger par le jeu frénétique de leurs ombres et déjà à cette heure, les lilas mauves font la cour aux lilas blancs c’est doucement l’heure du figuier qui traîne et peine sous

Trois âmes à mon cœur si chers apparence lumineuse des anges mes yeux fermés, je les vois fiers ! mes yeux ouverts, de doux visages. jeunes arbres parés de vert, des regards assoiffés de vie, centre et périphérie de l’univers grandissent mon être à l’infini. sur la terre, trois amours sont nés transformés en aurore, puis clarté aus