Suis ta destinée, arrose les plantes, aime les roses. le reste est l’ombre d’arbres étrangers. la réalité est toujours plus ou moins que ce que nous voulons. nous seuls sommes toujours égaux à nous-mêmes. vivre seul est doux, vivre simplement, toujours, est noble et grand, sur les autels, en ex-voto pour les dieux, laisse la douleur. reg
Géco
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Géco
Petit reptile squamate et poïkilotherme pouvant grimper sur toutes les surfaces, y compris les plus lisses. Poète à ses jours,rêveur ou contemplatif parfois, éternellement amoureux de l'environnement dans lequel il s'est épanouis.
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Articles à découvrir
When i was a child, i caught a fleeting glimpse out of the corner of my eye. i turned to look, but it was gone. i cannot put my finger on it now. the child has grown, the dream is gone. i have become comfortably numb. pink floyd
Comme les larmes montent aux yeux puis naissent et se pressent, les mots font de même. nous devons seulement les empêcher de s'écraser comme des larmes, ou de refouler au plus profond. un lit en premier les accueille : les mots rayonnent. un poème va bientôt se former, il pourra, par les nuits étoilées, courir le monde, ou consoler les yeux
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Les gens imaginent que l'errant va le nez au vent. pourtant c'est avec rigueur qu'il trace sa route. il faut de la discipline pour ne pas céder à l'envie d'une halte. il faut de la méthode pour gagner le rythme nomade, cette cadence nécessaire à l'avancée et qui aide le marcheur à oublier sa lenteur. petit traité sur l’immensité du monde
La poésie est une partition, elle rend compte de la musique des choses invisibles… de la nuit, du vent, de la nostalgie. margaret mazzantini " venir au monde"
Les amants des prostituées sont heureux, dispos et repus ; quant à moi, mes bras sont rompus pour avoir étreint des nuées.
c'est grâce aux astres nonpareils, qui tout au fond du ciel flamboient, que mes yeux consumés ne voient que des souvenirs de soleils.
en vain j'ai voulu de l'espace trouver la fin et le milieu ; sous je ne sais quel oeil
Rêver un impossible rêve porter le chagrin des départs brûler d'une possible fièvre partir où personne ne part aimer jusqu'à la déchirure aimer, même trop, même mal tenter, sans force et sans armure d'atteindre l'inaccessible étoile telle est ma quête suivre l'étoile peu m'importent mes chances peu m'importe le temps ou ma désespéran
Il crépitait comme un brasier ; il dansait comme seuls savent danser les êtres surnaturels, en multipliant son corps autour de son immobilité ; il ondulait autour de lui-même dans un entortillement d’écharpes, si frémissant, si mordoré, si inlassablement repétri par l’ivresse de son corps qu’on ne pouvait plus savoir s’il était enr
Un monde, c’est ce qui émerge du rapport entre l’homme et la terre. quand ce rapport est sensible, intelligent, complexe, le monde est monde au sens profond du mot : un bel espace où vivre pleinement. kenneth white