Près du fourneau noirci des bûches de mélèze rougi et d’épicéa taillées juste la cheminée laisse s’échapper des brouillons de fumée les flammes dénouent le silence de crépitements soudains traversent la pièce le silence se délite le mayen respire encore lentement à petit feu le printemps s’est glissé sous la porte
jean-marc theytaz
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jean-marc theytaz
je suis journaliste depuis 30 ans en Valais. Ai écrit 12 recueils de poèmes,pratique l'aquarelle. Ancien deltiste et parapentiste je fais de la moto. Les textes critiques du blog ont été publiés dans le Nouvelliste.
Ses blogs
Le blog de jean-marc theytaz
Textes poétiques, de création- Textes critiques sur des expositions d'art, des sorties de nouveaux livres en Valais et en Suisse.
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Articles à découvrir
Dans le pré tout près de la clairière des primevères fines et légères disent à cœur ouvert la brise du matin clair plus loin sous les noisetiers une anémone violâtre qui a cueilli le doux soir à venir
Enveloppes d’air chaud sur la prairie endormie surgissements dans la conscience de mouvements intérieurs poudriers et vaporisateurs sont posés sur le guéridon le printemps flotte dans le ressac de l’après-midi comme une aile de papillon dans tes yozx
Feu dans la nuit se mêlent un brésillement de couleurs des feuilles froissées un bouquet de flammèches oú volent un silence de soie des lilas fanés
Dans la circularité de cet instant s’inscrivent mort et naissance enchaînement de la lumière scintillements de l’obscurité le corps frémit le doute se délite l’écriture fixe la respiration à tout jamais sur un voile de neige rosée
Éclairs et foudre dans le noyau de l’obscure nuit myrtilles et raisins noirs fermentation dans la grande chaudière de cuivre distillation de rêves d’argile et de feu le réveil a lieu au bord du fleuve entre ronces et lauriers roses
Enveloppes d’air chaud sur la prairie endormie surgissements dans la conscience de mouvements intérieurs poudriers et vaporisateurs sont posés sur le guéridon le printemps flotte dans le ressac de l’après-midi comme une aile de papillon dans tes yeux
Hirondelle des rochers dans l’embrasure du jour je regarde la ligne de crête mésange charbonnière proche du ruisseau j’écoute les larmes de pluie logées dans le sous-bois l’entre bâillement du silence élargit l’espace le distend l’entraîne hors du langage dans les interstices du pierrier tout proche du dernier couchant
Enveloppes d’air chaud sur la prairie endormie surgissements dans la conscience de mouvements intérieurs poudriers et vaporisateurs sont posés sur le guéridon le printemps flotte dans le ressac de l’après-midi comme une aile de papillon dans tes yeux
Enveloppes d’air chaud sur la prairie endormie surgissements dans la conscience de mouvements intérieurs poudriers et vaporisateurs sont posés sur le guéridon le printemps flotte dans le ressac de l’après-midi comme une aile de papillon dans tes yozx