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T.B.

T.B.

poésie héroïne des peuples dépossédés sans qu’on sache comment ma bouche s’est muée en papillon c’est un chant qui monte du corps qui parle au corps lance tes phrases à l’assaut de ce vide de roc

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| sans qu'on sache comment ma bouche s'est muée en papillon ; c'est un chant qui monté du corps parle au corps |
T.B. T.B.
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Categorie : Littérature, BD & Poésie

RECONQUISTA

Recueil de poèmes par T.B.
T.B. T.B.
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Depuis : 24/12/2016
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Sur la terre au soir de mon pays [intercalaire]

De si loin qu’on se souvînt, il y avait des familles de pêcheurs, des chasseurs habiles à tirer au vol les plumes dans le ciel et la bête des taillis débusquant, et des artisans qui, de père en fils se transmettaient les secrets du bois, savaient courber le fer, tresser l’osier ; il y avait des gens qui travaillaient pour eux-mêmes, il y

Un par jour (1)

Combien y avait-il de chances que nous nous rencontrions ?avant j'écrivais des poèmes, j'aimais cela. l'eau coulant sous les ponts, et les étiquettes à fleur d'écume, dérivent vers l'océan, peut-être.ce n'est qu'une supputation que par-delà l'horizon naisse une embouchure et inévitablement, un grand lac. quelle était la probabilité que,

Balance ton porc

Regardant au commentaire d’où phénomène social, tout dépend où l’on place le centre de gravité de la problématique : dans cette affaire est-il question de la souffrance des femmes, de la libération de leur parole, de la souffrance des hommes consécutive à la réponse violente des femmes à la violence qui leur est faite, ou d’un pro

La vie macabre

Je ne cesse de progresserpetit déjà je fuyaispetit-à-petit j'ai appris à fuir sans me soucier de moralitéaujourd'hui j'ai dépassé ce stadeje fuis sans plus me soucier de la loi je déserte leçon n°1 : toujours se donner mauvaise consciencecela vous donne un coup d'avance sur le jugement des autres je ne cesse de progresserchaque année nou

Gestation - 3

J’ai lu, j’ai écrit. je suis entré en poésie. j’ai pris le train à la gare lamartine et je n’en suis pas encore descendu. j’en ai vu des paysages depuis la fenêtre de mon imaginaire. j’ai forcé sur la charnière des mots afin de l’ouvrir au plus large. et ma voix est devenue poésie. mais quelle poésie ? un art de l’insolence

Je naisse - 2

Aussi, j’écris. un poème de plus, un an de moins. oui j’écris, ça passe le temps et la pommade, aussi. je préférerais m’enfouir dans une chair copine mais. je me distrais, j’écris. j’étale la purée de mes ans, de mes songes. chaque nuit, je me rencarde avec mon gouache sommeil et je peins pendant huit heures ! au réveil ? je dé

Gestation - 2

Et vois, maintenant la parole déliée la coupe jusqu’à la lie la langue en liesse les vers en liasses ivre ou fou à lier je bois à la grande à la très grande tasse de la poésie oiseau à nouveau-né je teste mon babil j’apprends à pépier et vois, je parle pour ceux qui ont le pain et rêvent de l’amour je parle à ceux qui ont le cha

Je naisse - 1

Jadis, j’étais avec mon âme comme avec une grande forêt. [1] ensuite, que sais-je ? j’ai dû grandir, m’égarer. le tapis du salon ne pouvait plus se muer en jungle ou en océan, mes figurines perdirent leur parole. l’enfant a grandi, le rêve s’est envolé. [2] l’innocence perdue – ce refuge où l’homme qui rêve ne peut vieilli

Inimitiés

Le pire ennemi est un compagnon de route infatigablerien ne sert de sortir laisses et colliers, artificesje ne vois aucune raison de ne pas péter un cableune mienne vie dont je ne tire pas le bénéficeici bas il n'y a que la rancœur de palpablecertains s'en font des zibelines, des décorationssoldat, sors ta gamelle et enfourne ta ration ce soir

Jour de grève

Et au bout d'un moment qu'est-ce qu'on s'en fout. de tout. l'école à vau-l'eau, mais privatisons chers concitoyens. abandonnons les idéaux et les dominés. laissons-les couler. ils ne seront pas seuls, il y a aussi ces migrants qui se noient en méditerranée. on restera seuls avec notre calicot à débattre de trotsky ou de quoi d'autre ? on s'