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CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

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CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

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Aucune nuit n'est plus large que le rêve
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès) CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Articles : 1130
Depuis : 10/01/2007

Articles à découvrir

Rebond sur une publication de Marlène des Chemins

Rebond sur une publication de marlène des chemins

Les mots de pierre cressant auraient suffi, mais certaines photos me parlent. de quoi se font-elles l'écho ? font-elles de moi un vieillard à sa fenêtre, penché sur la vie, courbé sur l'attente d'une voix, d'un visage qui s'estompe dans les méandres des mémoires ? ou ne suis-je qu'un moment d'effroi perdu dans l'infini, un œil qui s'accroch

La question

Majuscule la question m'a toujours habité. l'oublierai-je un jour ouvrant une place aux certitudes ? deviendrai-je un errant parmi les apparences oubliant que chaque arbre, chaque envolée d’ailes de feuilles, de saisons, de jours est une part du mystère qui enfante cette question ? elle, toujours là, intrinsèquement là, elle qui précède m

Un oubli indompté

Je suis un oubli indompté la cascade d'un rire qui revient d'outre-mort je vais le cœur en quête de mots égarés dans l'oreille des jours l'ombre consume le cri de mémoires inconsolables j'ai vu la façade délabrée de la maison d'enfance la nostalgie s'efface dans un poing qui se referme la vie joue sa finale par un dernier point le sable de

Dors mon enfant

Dors mon enfant partout au monde les moutons mangent l’agneau noir je suis un mode irrégulier du verbe aimer on me décline en émissaire l'agneau noir, le bouc, la chèvre j’égrène le devoir de vivre et de penser j’appelle au droit à la différence dors mon enfant grand père est parti il est en nous dors mon enfant ils reviendront les m

À ceux qui aiment sans frontière

À ceux qui croient sans haïr à ceux qui aiment sans frontière dans la transparence de la douleur j’écoute l’infinie supplique du cri de vie j’appelle la présence de l’universelle absence crépite comme une blessure en fête partout ceux qui t’invoquent ont des convictions plus fortes que la vérité partout ils chantent la mort et l

Dans l’urgence d’écrire

À l'autopsie de l'instant, plume trempée aux couleurs du vent, j'écris le rire jaune d'une fleur, je fige le cri aphone de l'oiseau blessé. je sculpte le froissement d’imprévu qu’il faut vite jeter sur le papier : est-ce un cri croisé sur ma route, un désarroi égaré au chemin du destin, une brisure de cœur où la douleur s’embusque

Qui es-tu ?

Qui es-tu, fils d’un rêve qui n’existe plus, toi qui erres parmi la multitude des voix oubliées, égaré dans l'immensité des millénaires, cherchant l'harmonie sans jamais la rencontrer ? comme toi, j'ai marché, de qui j’étais à qui je suis, n'étais-je qu’une rumeur qui se croyait homme quand le poète est parti ? aussi un jour je p

Quand dieu se réveillera

Je distille la vie comme un alcool je la consomme à crédit la vie n’est pas pressée et pourtant quand dieu se réveillera je ne serai peut-être plus là ! alors, qui donc lui dira que la vie est une violence ? et même si lucide, il répondait : ... et la mort donc ! qui donc lui dira : dis-moi dieu es-tu un être responsable qui laisse tout

Délire de la vingtième heure

Tombé du ciel sur un quartier de dernière lune, le rêve se débattait sur un coin de table comme une crevette échappée de son sushi. à vouloir voler trop haut, comme un super-héros myope, il avait culbuté l'ennui, perdu l'abécédaire de gros mots, ses calembours, et sa dignité. en fait, son atterrissage dans l'assiette de l'ogre l'avait f