To p.b.s mon épouse on ne sait pas où on va on ne sait pas où on part on a mal, on rit, on pleure on ne sait pas où on va on ne sait pas qui rencontrer on ne sait pas qui aimer on ne sait pas où on part on se bat, on aime, on pleure et on y va il faut des larmes des mois il faut des rires des années il faut le retour des ans et des rides sur
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Ecrivain - Poète
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CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Aucune nuit n'est plus large que le rêve
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
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10/01/2007
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Quand j'aurai usé l'espérance à lui préférer le plomb et la mort, quand, à l'indifférence de mon prochain, à la beauté, à la vie, à la fraternité, j'aurais perdu les saveurs du désir d'être et l'envie d'aller à demain, alors le moment sera venu de se dire adieu. pour autant, oublierai-je les rêves que je faisais pour mes enfants, l'
L'adieu au chat la traversée du chagrin sur cette route trop en pente qu'il faut sans cesse remonter, ce certificat d'aptitude aux larmes qui mouille un regard que l'on ne sait sécher, tout ce parcours sanglot qu'il nous faut boire sans jamais trouver l’oubli, où vas-tu petite fille dans les clameurs du jour ? où vas-tu quand la nuit perd ses
À déchire-sommeil, parfois une voix brusque le silence. cette nuit, elle clamait : "verlaine est moins important que jenner, l'homme qui inventa le vaccin contre la variole !…". venus d'un indiscernable ailleurs, tout aussi incongrus qu'un sucre sur une pizza à l'anchois, les mots se dandinaient quand une hydre loufoque glapit : "les mots de h
Il est là, visage d'enfant oublié à un coin de rue, douceur aussi subversive que la larme sur le bonheur. il est là, sorti des chemins oubliés de l’enfance, fort comme ses certitudes. il voyage nu sous l’armure des apparences, nu avec des flèches plantées dans le cœur, nu et agressé par mille regards dans le remue méninges des indigna
Faites hurler le silence plus fort que la rumeur. j'ai rangé mes rêves sous un songe triste perdu dans les atrophies de l'espoir. laissez courir la douleur nul ne l'arrêtera. ici on vit on meurt on acclame les éventreurs on piétine les vérités. aux inventaires du charnier on compte à charge et à décharge mais la mort ? la mort court parmi
"un dieu trois le paradis est à moi, un deux trois crois moi, toi tu n'en auras pas…" l'enfant fou ne le chantait pas, comment l'aurait-il pu lui qui croyait les hommes semblables parmi la vie et les fleurs de l’invisible. comment aurait-il pu avec eux chanter quand la guerre était là, déchirant ceux qui se croyaient seuls à avoir des droi
Parfois, quand je tutoie le silence et la question, j'écris aux jours qu'il me faudra passer sans moi quand je n'aurai plus a tuer le temps, quand l'amour sera en absence. un jour, je serai un enfant de l'ailleurs qui au matin se demande "où donc habite mon cri, où suis-je quand je ne suis pas là, où est-on quand la mémoire se perd ?". ne ser
Certaines espérances appartiennent à la vie, n'en est-il pas ainsi jean-marc, tristan, bruno et toi léo, et vous la bande de ceux que j'aime ? vous dont les voix, les mots, sont alphabets et routes de poètes, vous qui avez quitté les chemins de terre pour la transhumance des transparences, vous qui essaimiez aux vents et aux firmaments, qui sa
Quand j'étais jeune je ne savais où aller je courais après mon père après ce chat qu'il me fallait apprivoiser après cet alphabet qu'il me fallait dompter je courais après mon âge et les grands qui partaient à vélo. seul, en attente d'être grand à l'âge du duvet sur les joues laissant mes mots au vestiaire je courais après filles dans