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Yza

Yza

Entre littérature et arts visuels, à la poursuite des ombres, je cherche. Parfois je trouve. Souvent c'est à un mur que se résume le monde... Yza est un pseudonyme, choisi pour m'affranchir d'un prénom jugé trop banal mais sans m'en écarter complètement parce qu'au fond je ne me conçois pas sans lui

Ses blogs

Terres nykthes

Terres nykthes

Ce blog au nom bizarre consonant un rien "fantasy" est né en janvier 2009; et bien que la rubrique "archives" n'en laisse voir qu'une petite partie émergée l'iceberg nykthéen est bien enraciné dans les premiers jours de l'an (fut-il "de grâce" ou non, ça...) 2009. C'est un petit coin de Toile taillé pour quelques aventures d'écriture essentiellement vouées à la chronique littéraire mais dérivant parfois - vers où? Ma foi je l'ignore. Le temps le dira...
Yza Yza
Articles : 583
Depuis : 02/01/2009

Articles à découvrir

Instant spleenétique II

Instant spleenétique ii

Essayer de trouver dans la faille des cieux une raison de ne pas haïr la vie qui fait de nous des êtres-pour-la-mort

Figure du désepoir

Gris, gris... ô par la fenêtre tout ce gris et dès le matin l'âme se meurt du sentiment que tout déjà est fini
D'une heureuse mais non moins surprenante synchronicié

D'une heureuse mais non moins surprenante synchronicié

En dépit de mon inclination à la mélancolie, voire au désespoir, qui tend à s'installer, il y a en moi une petite flamme vitale qui persiste à brûler vaille que vaille: la curiosité. non pas celle, malsaine, qui pousse à fouiller dans les boues de ses contemporains pour en tirer calomnies et rumeurs diffamatoires, celle des commères et de
Un peu de brume en guise de titre (la panne!)

Un peu de brume en guise de titre (la panne!)

Si longtemps... il y avait si longtemps que je n'étais pas sortie dans le seul et unique but de photographier... mes boîtiers sont au repos depuis plus de deux mois – un repos total, à peine entrecoupé de quelques prises de vue hasardées non parce que mon regard égratigné était appelé mais parce que j'avais besoin de me découvrir encore
Brève brèche...

Brève brèche...

Face à ce désastre aranéeux qu’était le grenier de meyraguet, cet antre de la ruine rédhibitoire et des préservations ratées, des souvenirs flétris réduits en poussières suffocantes, l’immense et opaque tristesse, tenace, fétide et corrodée de vaine colère qui, depuis des années, toujours me submergeait à seulement y songer, s’
Des boîtes à livres (IV)

Des boîtes à livres (iv)

Fruit d’un désœuvrement tenace que vint un jour imperceptiblement déchirer une petite velléité d’écriture d’où émergea un texte impossible à ranger dans l’une ou l’autre des catégories existantes mais que je tenais à inscrire ici, celle ci-nommée «sans nom» fut ouverte afin de l’y accueillir et, à sa suite, ceux qui à sa
L'instant spleenétique

L'instant spleenétique

Premiers frimas et jours abrégés… pas à pas l’automne languide s’incline telle une ombre finissante dans la clarté ouatée des jours sans soleil – ô le beau reposoir pour l’âme triste aspirant à s’endormir pour toujours, expurgée de tout remords plus immarcescible que l’éternité et définitivement quiète.
19 février 2025: deux mois et deux jours d'absence

19 février 2025: deux mois et deux jours d'absence

Si longtemps! ô certes voilà beau temps que je suis devenue coutumière des intermittences, des silences prolongés – comme si, d’année en année, je tâchais de m’effacer petit à petit en réduisant à presque rien mon écriture, de me détruire, en me taisant, comme la fameuse bande magnétique du générique culte de mission impossible
Automnalité...

Automnalité...

Au fond de ma poche un marron, terne et ratatiné, que je roule machinalement entre paume et doigts dès que ma main le trouve. ramassé il y a des jours, au temps de sa splendeur, tout luisant et lisse, comme verni, encore tenant à sa bogue entrouverte – un geste réflexe qui revient à chaque automne en hommage à mon enfance et à cette phras
Bref bris d'obsidienne

Bref bris d'obsidienne

Dès le matin écrasée d’aboulie je reste recroquevillée dans l’angle mort du temps qui passe. rien ne se meut qui me raccrocherait à l'élan du soleil levant. et je scrute et je scrute les heures chutant l’une après l’autre dans l’insondable abîme du jamais-plus. à me perdre dans leur nuit peu s'en faut qu'à mon tour je verse dans