Le besoin – le besoin, non le désir, ou l’envie, ni même la pulsion au sens d’inclination incontrôlée quasi pathologique – de former des phrases, un texte, qui emprisonnent des fulgurances (constats, sentiments/sensations, pensées, résurgences, développements introspectifs, etc.) persiste dans sa force, et se mue plus souvent qu’à
Yza
Yza
Entre littérature et arts visuels, à la poursuite des ombres, je cherche. Parfois je trouve. Souvent c'est à un mur que se résume le monde... Yza est un pseudonyme, choisi pour m'affranchir d'un prénom jugé trop banal mais sans m'en écarter complètement parce qu'au fond je ne me conçois pas sans lui
Ses blogs
Terres nykthes
Ce blog au nom bizarre consonant un rien "fantasy" est né en janvier 2009; et bien que la rubrique "archives" n'en laisse voir qu'une petite partie émergée l'iceberg nykthéen est bien enraciné dans les premiers jours de l'an (fut-il "de grâce" ou non, ça...) 2009. C'est un petit coin de Toile taillé pour quelques aventures d'écriture essentiellement vouées à la chronique littéraire mais dérivant parfois - vers où? Ma foi je l'ignore. Le temps le dira...
Yza
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02/01/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Face à ce désastre aranéeux qu’était le grenier de meyraguet, cet antre de la ruine rédhibitoire et des préservations ratées, des souvenirs flétris réduits en poussières suffocantes, l’immense et opaque tristesse, tenace, fétide et corrodée de vaine colère qui, depuis des années, toujours me submergeait à seulement y songer, s’
Essayer de trouver dans la faille des cieux une raison de ne pas haïr la vie qui fait de nous des êtres-pour-la-mort
Dès le matin écrasée d’aboulie je reste recroquevillée dans l’angle mort du temps qui passe. rien ne se meut qui me raccrocherait à l'élan du soleil levant. et je scrute et je scrute les heures chutant l’une après l’autre dans l’insondable abîme du jamais-plus. à me perdre dans leur nuit peu s'en faut qu'à mon tour je verse dans
Premiers frimas et jours abrégés… pas à pas l’automne languide s’incline telle une ombre finissante dans la clarté ouatée des jours sans soleil – ô le beau reposoir pour l’âme triste aspirant à s’endormir pour toujours, expurgée de tout remords plus immarcescible que l’éternité et définitivement quiète.
Fruit d’un désœuvrement tenace que vint un jour imperceptiblement déchirer une petite velléité d’écriture d’où émergea un texte impossible à ranger dans l’une ou l’autre des catégories existantes mais que je tenais à inscrire ici, celle ci-nommée «sans nom» fut ouverte afin de l’y accueillir et, à sa suite, ceux qui à sa
Ce matin vers 11 heures je voyais de très près – presque d'assez près pour croiser son regard – pour la première fois de ma vie (à 60 ans révolus!) une chauve-souris. une minuscule petite bête blottie derrière la pendule murale de ma cuisine lotoise dont la présence m'a été révélée par l'attitude bizarre de ma chatte fleur-de-nuit
Je viens d’être confrontée à l’obligation de vider le grenier de la vieille demeure familiale qu’il m’a fallu vendre – une épreuve dont je savais qu’elle serait cauchemardesque, et que j’avais pensé m’éviter en précisant que je vendais «en l’état». regrettable précision qui fut source de malentendus et d’une successio
Au fond de ma poche un marron, terne et ratatiné, que je roule machinalement entre paume et doigts dès que ma main le trouve. ramassé il y a des jours, au temps de sa splendeur, tout luisant et lisse, comme verni, encore tenant à sa bogue entrouverte – un geste réflexe qui revient à chaque automne en hommage à mon enfance et à cette phras
Plantée au cœur de la nuit l’insomnie. le vaste blanc du sommeil interrompu – sans brutalité, comme cela… avec une douceur de voile qu’on soulève. corps délassé, souffle ample, cœur lent... mais de sommeil, point. yeux clos, sur le dos, je suis d'une immobilité quasi parfaite que plisse la seule alternance d’inspirations et d’ex