L’étrange sentier des mots les chemins qu’ils tracentdans mon corps ma chair suintede sons inarticulés l’étrange saveur des mots leur parfum d’ébauchedans ma gorge ils forment une bouledure à avaler l’étrange ardeur du verbe son élan irrésistiblele long de ma colonne il s’agrippe à l’échellede mes jours un jour, un mot est l
Xénia
Xénia
"Je ne veux rien avoir qui ne me soit donné". Lydie Dattas - Le Livre des anges
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16/10/2010
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Articles à découvrir
Aujourd'hui j'ai animé un atelier "d'écriture en je" ou exercice pratique d'auto-louange à chichery. nous étions 7 au total et nous avons passé plus de deux heures merveilleuses à écrire, lire et écouter. au cours de cet exercice, nous avons pour seule consigne d'écrire un texte en je, avec amplification et sans mensonges. le texte final d
Je n’ai aucun grief contre la pluie elle accroche ses larmes à mes fenêtres perles fines, inestimables lignées de colliers éphémères ses larmes ne soulagent aucun chagrin elles disent l’abondance des cieux ouverts à défaut de nos yeux… ©xénia
Les évangiles n’appartiennent pas qu’aux chrétiens. elles appartiennent à l’humanité tout entière, tout comme les textes sacrés appartiennent à tous. reçus dans une culture, une langue, une tradition, ils doivent finalement y échapper pour donner au monde leur sève de paix et d’amour. chaque homme qui reçoit ces textes a le devoi
En moi une goutte d’eau qui devient goutte d’or une goutte qui me fait goûter la vie – la mort une goutte qui se dilate et devient flaque en moi une flaque d’eau qui devient lac c’est une eau transparente elle me nettoie de l’intérieur c’est une lumière qui se répand sur ma peur ma peur c’est de ne pas savoir aimer c’est d’
Ce serait donc un mois de mai sans panache. depuis des jours nous subissons les assauts concertés du vent et des averses. la fraîcheur inhabituelle nous retient à l’intérieur de nos carapaces hivernales. pas envie de sortir de notre intérieur ni de nous exposer aux rafales, besoin de rester à l’abri et de se protéger. poussins frileux, n
À l’extrême limite de toi, voyageur, vois ce qui te prédispose à affronter la tempête en solitaire à t’élancer d’une montagne fière, à traverser un gouffre sans cordée amicale peut-être l’élan impétueux de l’enfant absorbé par ses jeux le fracas d’un rire qui couve sous la cendre le souvenir d’un train que rien n’annon
Soudain la nuit est une encre qui se déverse sur la page blanche du jour pourtant à peine éclos. rêveur, toi qui es chercheur d’étoiles, enfouis-toi dans son mystère, cette nuit plus que tout autre est longue et dense, elle te dévoile le plus court chemin de la lumière jusqu’à ton cœur. autour de toi, à perte d’yeux clos, s’éten
Je suis dans le ciel marbré et lent, qui se couche sur la ligne de ton horizon je m’effondre dans la vallée le ruisseau m’accueille, et les grands arbres calmes rien ne bouge sauf la lumière plus vite que je, la clarté s’adoucit s’épaissit, se rétrécie. immergée dans la vague de miel offerte par l’essaim des anges je calme ma faim
Le chemin m’appelle, le ruisseau vient à ma rencontre, la forêt me tend ses branches. solstice d’hiver, je m’enfonce dans la nasse grise et informe de ton jour sans lumière. tout autour, cascades de mousses vives et humides, précieux tapis d’émeraudes enlaçant les troncs et les rochers. la terre est gorgée d’eau, le sol flaque boue