Le goéland sommeille sous la pierre puis à travers le monde dessiné comme un fruit sur le jaune de la folie fuir fuir dans la brise qui rappelle les régates les marins l'océan faire la paix avec les sirènes et dormir le vertige dans les étoiles du point nemo libre enfin
Stéphane
Stéphane
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18/04/2010
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Littérature, BD & Poésie
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De cette maison qui se souvient je cherche des visages dans les nuages mes yeux se perdent dans l’horizon nos jeux enfantins heureux et si loin les mauvaises herbes ont recouvert le lavoir les hangars sont délabrés ca fait trop longtemps qu’on n'a plus dix ans je traverse la route mes yeux se perdent dans l’horizon je cherche des visages da
La petite fille au réveil rose laissez-la la petite fée au réveil rose la réveiller pas elle rêve pink elle rêve love elle rêve pink le matin l'attend tout simplement dans un sourire
Il suffit d’un rien de traverser les eaux grises gratter les ciels couleur de suie pour griffonner au soleil un chemin qui ramène la montagne déchirée à la hauteur de nos yeux dans le silence et le froid frémir sur le blanc d’un horizon figé par les anciennes colères du vent si fragile terre solitaire là face au tapis de glace des lumi
Vêtus de gris argentique les rêves sont images lumière nue poétique où se dessinent le sublime et le sauvage cela fait maintenant longtemps que le blanc, le noir se sont calcinés avec le vent décoloré du soir sous le clair de lune aux reflets d'argent défilent les instants figés amoureux d'un printemps qui n'en finira jamais d'émerveille
Il y a des voix dans la brume, puis le silence. l'hiver diaphane prend mon bras à l'heure où tout s'endort. c'est en février, lentement tout lentement je marche vers la nuit. c'est encore loin les étoiles !
Nous partirons vers l’ailleurs des horizons sans fin nous partirons au cœur de la nuit épouser une autre étoile nous partirons pour un voyage sans maquillage dans l’estuaire des voix éteintes nous partirons aimer des ciels ou des forêts au-delà des brumes du temps nous partirons sous la pluie nous amuser étonnés de n’être plus en vie
Sans murs et sans toits nos paupières ouvriront la lumière du jour nous ferons de la couleur des marées nos premiers instants ici et maintenant nous sommes vivants
Le souffle du carnaval tombe... ne ferme pas tes yeux,tes rêves ensoleillés sont les aubes des étés. sur ton teint diaphane,j'ai collé un baiser orangé. les étés attendront un soleil qui te ressemblera.et une ombre dans les étés, mon ombre...
La nuit, des anges jouent, sans bruit, sur les ruines du ciel ambré. immobiles, nous parlons bas sur le temps qui se fige près du trou noir. nos regards embués sur l'agonie des astres se perdent sur la voie lactée. ainsi la mort n'est rien que le renoncement à ce rêve de lumière immense.