Publication de « le chant de marie » chez edilivre, le 29/07/2013. 100 pages format : 134 x 204 isbn : 9782332586346 prix : 12.00 € commande : http://www.edilivre.com/librairie/le-chant-de-marie-1e5e2e7011.html né à toulouse en 1952, l’auteur écrit son premier poème en 62. il rencontre vraiment la poésie à l’âge de 13 ans, en lisant
Draco
Draco
Amateur de mots.
"Un chant d’amour est-il autre chose que du vent ?" (Les sept couleurs du vent)
"Le chemin des cœurs n'a que les détours qu'on lui oppose" (Aubertin d'Avalon) - Bernard Tirtiaux -
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Tandis que je parlais le langage des vers elle s’est doucement tendrement endormie comme une maison d’ombre au creux de notre vie une lampe baissée au cœur des myrthes verts sa joue a retrouvé le printemps du repos o corps sans poids posé dans un songe de toile ciel formé de ses yeux à l’heure des étoiles un jeune sang l’habite au co
Si vous voulez des vers conformes au classique alors, n’hésitez pas, faites rimer les mots comme la cloche sonne au sommet du portique ! et soyez sûrs, qu’en les écoles, les marmots souffriront longuement de toutes ces pratiques ; car un docte toujours les contraindra aux maux, convaincu d’exercer, par telles gymnastiques, tout le savoir l
Pour qui sont ces bijoux qui flottent sur les limbes ? ces plis secrets portés, par quelque messager discret, vers un amant, sauvage et passager, que l’éclat d’ambre chaud doucement son œil nimbe ? entre les seins palpite apaisée la palombe, promesse d’un baiser, attente d’un soupir autour du cou nouées, comme un premier respir, quand
Te souviens-tu parfois de la honte d’avoir vingt ans te souviens-tu de toi papillon des cafés où tu ne pouvais pas t’asseoir au plus user ta force à des billards américains secouer à deux bras la boîte et ses lumières les chemins d’un far-west où jamais tu n’iras secoue un bon coup l’avenir mon garçon qu’attends-tu de toi secou
Voici que le ressac encore avait jeté cet homme naufragé sur la plage déserte ; désir de sa jeunesse incessamment guetté, quel océan ne franchirait sa nage experte ? combien de fois, sur l’horizon, son œil fondit ? le bleu mouvant de l’onde aspira comme amante ; fasciné par l’éclat de l’azur, il bondit ! quel coeur ne cèderait à
Nous avons, près de nous, des sages silencieux qui, de penser, n’ont nul besoin ; ils sondent l’infini sans en être soucieux : leur œil, distraitement voit loin… ils n’ont d’autre souci que dormir et jouer. assis, ils regardent le temps, cette faux balancée, qu’ils semblent déjouer d’un simple bâillement distant. quand s’étir
On est souvent excommunié par des obsédés du classique, qui semblent plus soucieux de chercher, trouver et brandir la défaillance, que d’apprécier une éventuelle beauté ayant le tort capital de ne pas se conformer à ce qu’elle ne revendique pas. on peut aimer le classique et le contemporain sans que l’un exclue l’autre et, ne pas se
Rien ne se crée, rien ne se perd, on le sait bien, et lavoisier nous précisa : tout se transforme ! il semble ainsi que chaque chose à nos yeux dorme et que jamais un chat ne deviendra un chien… mais la montagne est une houle qui s’en vient vers nous, très lentement, et que se vêt en orme la rose qui nous grise de son chloroforme ! seules
"il advint qu'un beau soir l'univers se brisa sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent moi je voyais briller au-dessus de la mer"… aimer comme un volcan explose aimer comme un éclat de rire aimer tant que j’en crus mourir qu’au doigt blessé saigne la rose puis le soir vint ternir les choses faut-il d’aimer se repentir d’avoir v