Ebe melof je me réveillai un jour dans la plus étrange solitude. mes travaux de la veille m'avaient épuisé, si bien que j'avais dû m'excuser auprès de melof avant de me retirer. le sommeil m'avait assommé d'un coup ferme sur le matelas après deux jours d'acharnement. a l'issu de nombreuses semaines à essouffler mon esprit et ma plume, j'av
Yoarashi
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Les sismographies d'un autodidacte
Parce que les mots ont besoin de tous les supports pour se diffuser, que la poésie doit transpirer à travers le papier, le son et le numérique. Amoureux des mots, bienvenus sur ce blog où je partage mes quelques pérégrinations littéraires !
Yoarashi
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24/01/2016
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
L'amour neant mon bonheur n'a pas de visage ton visage s'est effacé sur tous ces visages qui ne seront jamais le tien mon bonheur n'a pas de voix ta voix s'est tue depuis longtemps sur toutes ces voix qui sonnent faux mon bonheur n'a pas de parfum ton parfum s'est fané sur tous ces parfums qui m’écœurent mon bonheur n'a pas de main tes mains
J'ai mis des mots j'ai mis des mots un peu partout entre les murs d'une chambre sombre jusqu'à l'autre bout de ce monde j'ai mis les mots d'un voyageur ceux que l'on sème d'un coup de plume j'ai mis les vents, j'ai mis les mers j'ai mis le ciel et ses lueurs au creux d'un carnet d'aventures j'ai mis des mots sur un cahier sur un miroir et dans le
The ghost on the first days of winter slow decay i went to an old and forgotten wood and long there i walked and long there i stood 'till someday i saw her ghost on the way. the pale and young crying ancient ghost of the pretty maiden i once had lost. sitting on the rock we used to sit on and long there we'd kissed and long there we'd stood on that
L'enfant sourd mon fils, tu es né sous le signe du silence et déjà dans ton enfance tu ne parlais qu'à l'ombre d'une bougie il y a des remparts qu'on ne saurait briser de forteresses de l'âme qu'on ne peut conjurer des parcelles d'espoir qu'on cultive en secret des mots qu'on laisse échoir sur un tableau sans craie y'a trop d'gens qui se tais
Miroir salut. si t'es là, c'est un peu par hasard, surtout parce qu'on s'ressemble. pourtant on s'connait pas, on nous verra jamais ensemble. je n'suis peut-être que des mots dans un cahier ou une voix sur une instru qui s'met à t'parler. faut qu'tu saches, arrête tout tant que tu t'sens bien, garde ces mots pour plus tard, quand t'en auras vra
Souvenir d’asnières les premiers trains filaient sous l'aube chatoyante rejoindre l'horizon qu'au matin l'on ignore. la seine aussi allait de sa course indolente étendre sur son long ses méandres sonores. il m'en souvient encor que cet instant fut bon. les bras de mon amante en leur sein enlaçaient les hymnes dont son corps est la partition e
Ils avaient jailli du néant, les dieux. comme sortis de nulle part, trois éclats de métal et de chair, dans une déflagration inébranlable de feu et de foudre qui crevait l'éther, ils furent jetés dans les profondeurs obscures et froides d'un univers égaré. pendant longtemps, ils dérivèrent au hasard des silences et des gravitations, déf
Risible amour en des jours que je vois comme un vieux crépuscule je tenais en mon bras la beauté majuscule. oh ! elle ne revêtait ni la candeur des anges ni le parfum discret dont on fait les louanges. rien de ce que désirent amants, rois ou sultans. rien qui pût ébahir dom juan, pourtant l'amour avait son sein pour église de chair : l'on tr
Embrasse-moi embrasse-moi sans me rappeler qui tu étais sans me dire que tu ne seras plus ni dans ton coeur ni dans tes yeux ni dans le ciel celle qui m'a embrassé embrasse-moi sans me dire que tu m'aimes sans me rappeler que tu ne m'aimes plus ni dans ton coeur ni dans tes yeux ni dans le ciel partout où je veux être embrasse-moi sans me regar