Il courait sans prendre haleine. on avait envie d’être son chien, de le guider le long du chemin. le cheveu hirsute, il faisait peine son pas soudain se fit plus lourd. de loin on voyait la vapeur dégagée par son corps en sueur. à nos exhortations, il sembla sourd au bout du chemin, démasqué enfin, il l’aperçut, dressé, géant, comme so
michel
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01/02/2013
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
D'un coup je le vis ce hanneton mordoré qui faisait une sieste au beau milieu de mon lit quoi, mais quel est cet intrus qui de ses élytres trouble l'ordonnance de ce lieu? quel toupet ! moi ? qui je suis ? mais c'est évident, je suis carabe1er et tu es dans mon royaume... en fait je te trouve bien malotru de t'adresser à moi de cette façon. sa
Flic, floc, c’est la flotte qui bat des quenottes. un pas, deux et trois, je saute au-dessus de la flaque d’eau. attention, la bordure, ne pas marcher, sur le joint. je trotte, vite vite, au sortir de l’école c’est l’heure du goûter. je compte les pavés, deux blancs, trois gris. et le temps passe plus vite quand on joue avec la rue.
Femme et homme quel étrange accotement d'individus aux antipodiques modes de fonctionnement. l'un et l'autre, deux planètes issues d'une même comète tombée d'une improbable galaxie l'une, méticuleuse et ordonnée autant que l'autre est brouillon et dispersé l'un, tout de force et de sureté faisant la roue auprès de l'autre faite de doutes
Jardin asymétrique et hétéroclite en un désordre organisé où non-carré fait suite a presque-droit de bric en bacs de pots en brocs comme des mats en rade surgis comme par erreur règnent les tuteurs éphémères contre le gré de leur créateur le....jardinier
À toi ma valentine ce bouquet d'églantines dont j'ai oté les épines comme on effeuille, un à un, de la fleur les pétales, jusqu'au bout du coeur. je t'aime, dès l'aube un peu, si tu le veux beaucoup, je le peux, passionnément en ta robe. et à la folie, tu m'as dit, pas du tout assagi: -aime moi comme au jour premier en tes atours! tu m'as
Elle s’est retrouvée seule sur le quai valise à la main par un matin chagrin en partance vers un improbable destin de n’être qu’un caillou, un objet toute menue dans son ciré plastique elle semblait ignorer même pourquoi le fonctionnaire au sourire sardonique lui avait intimé : ici t’es pas chez toi ! chez moi, c’est où alors, dans
Moustache mais quelle est cette ombre d’un présage sombre sur ma lèvre supérieure. comme signe annonciateur en mon profil enfantin, pourrait-y faire chagrin. comment une moustache ! mais de quel droit ! mes jeunes années potaches finiraient-elles en désarroi ? je m’insurge, de loin, prenant le miroir à témoin. ça non ! elle ne passera p
Aujourd'hui mon maitre va m'acheter un nouveau collier ça fait déjà longtemps que je lui ai fait sentir, mon collier me serre et en plus il est tout défraichi j'ai quand même un rang à tenir, ma lignée remonte aux croisades, nombres grand personnages de ma famille s'y sont illustrés. celui-là je le souhaiterai bien rembourré, le collier a
Du tac-au-tac, ainsi je suis pour qui me suit, je le dis tout à trac. que vous soyez belle ou rebelle mon âme comme noyée se perd en vos dentelles. mes mains tremblent, à vous serrer contre moi elles sont toutes en émoi, de vous, ce me semble. quant au loin vous fuirez elles se souviendront de cet instant, pure émotion où, toute à moi, vous