Roger Feuilly
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Le blog de Tout n'est que litres et ratures par Roger Feuilly
Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.
Roger Feuilly
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25/05/2012
Categorie :
Cuisine
Articles à découvrir
L'ami georges ferré ouvre un débat sur le meursault bourguignon d'albert camus. on sait que le narrateur de son roman le plus connu, "l'etranger", porte le nom du célèbre vin bourguignon. il raconte. vous pouvez lire tout ce que vous devriez savoir sur cette curiosité littéraire avec le lien : http://ame-du-vin.fr/le-meursault-bourguignon-dal
Et c'est ainsi que je suis devenu vin, ça vous dit quelque chose ?
"j'étais un pied de vigne. nous étions tous trois voisins d'espalier. [...] par un beau matin ensoleillé, ma fleur s'est métamorphosée en un beau grain de raisin. un seul, oui ! vermeille était sa couleur, ronde sa forme, juteuse sa substance ! ah, l'imagination de la matière ! [...] il a sorti son sécateur et clac ! (dans le vif du sujet).
Y'a plus de boeuf mode - ni de tarte tatin - y'a que des hot dogs e.320 - si t'as encore faim." - "tango pollué", de gilbert lafaille (pathé-marconi). cité dans "le feuilly" (editions labor, 2010)
L'elysée et le football avec le variétés club de france, ça vous dit quelque chose ?
Au dîner servi avant-hier soir à l'elysée pour fêter le cinquantième anniversaire du variétés club de france : conchiglies fourrés au caviar d'aubergine sur lit de pressé d'avocat citronné morceau de lotte sauce crevette avec des crevettes volaille de bresse roulée sauce champignon et mini pomme de terre en gratin les fromages de france
La moule, ce chef-d'oeuvre biologique, ça vous dit quelque chose ?
Les français consomment 100.000 tonnes de moules par an. la seule production nationale n’y suffit : il nous faut en importer . on les aime crues en méditerranée, en provenance de l’étang de thau, voire même en tapas à la mode catalane dans les bars de perpignan, on les mange avec des frites à boulogne-sur-mer et, à la grande braderie de
Natacha polony, la résistance est dans le pot-au-feu, ça vous dit quelque chose ?
« comme les fraises ou les tomates, nous cultivons une jeunesse hors-sol, incapable de lire rabelais, mais incapable pareillement de goûter ces mets et ces vins dont il se délectait, et dont la dégustation sensuelle et raisonnée entrait pour une large part dans l’éducation humaniste offerte au jeune gargantua. a une époque où, pour la pre
De l'italie : la liqueur d'or du frascati, ça vous dit quelque chose ? «
« nous nous sommes réfugiés au milieu de la nuit dans une trattoria proche de la place d’espagne, les membres rompus de fatigue mais les yeux pleins de visions où se chevauchaient les siècles, et pendant que nous buvions en silence la liqueur d’or du frascati et qu’un homme écorchait quelque chanson moderne sur une guitare, nous nous de
"car tout est bon en toi : chair, graisses, muscles, tripes. on t'aime galantine, on t'aime boudin. ton pied dont une sainte a consacré le type. empruntant son arôme au sol périgourdin, eût réveillé socrate avec xanthippe. adorable cochon, animal roi, cher ange !" - charles monselet.