Ils sont hypocrites parce qu’ils veulent plus d’argent, ils trahissent parce qu’ils ont faim
PapayeChaleureux2731986
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Dans sa voiture, il avait vu défiler la mer plus longtemps que d’habitude et ce petit rien parmi les grands faits et événements de sa vie l’avait calmé. il aimait son contact. c’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles, il préférait passer par la corniche ouest de dakar, rouler devant la porte du millénaire, avant de tra
Toutes les bonnes histoires commencent par le monologue d'un homme seul. cette histoire ne déroge pas à la règle. un homme seul parle, rapidement suivi par d'autres. le fil de parole se délie pour comprendre un crime, un personnage, interroger le mal et donner à voir la complexité de la vie, des vies contenues dans cette histoire. c'était un
On croit certaines choses acquises et sues : le goût du nutella, l’odeur de la terre après la pluie, le jus d’orange, le bissap, notre parfum préféré ; on est sûr d’avoir leur goût et leur parfum imprimés à l’encre indélébile sur l’esprit, les sens concernés. c’est une erreur. je connais par cœur mon rythme card
Au-dessus des ténèbres sanglantes de la pandémie voici que s’érige le baobab qui jamais ne ploie lion rouge que chantent koras et balafons ta crinière toujours flamboie dressée patrie de mes pères ton rugissement s’est levé sur la longue éclipse brille ton étoile fleur verte de notre espoir jamais flétri toi, lion rouge qui toujours
Je suis l'esprit vivant au sein des choses mortes.
tempête n’est pas ton nom mais ce qui éclaire ton visage quand l’esprit vogue jusqu’à toi... ô mer, qu’as-tu fait au ciel ? azur, fidèle compagnon que pleures-tu ? aurais-tu contenu tes larmes-pluie que vivrait encore abdou ! je t’ai revu plusieurs fois tes yeux-phares se sont gravé
Il n’avait pas encore 8 ans. c’était le millésime 1998, bientôt 1999. sa grand-mère était morte. un matin d’octobre. il allait à l'élémentaire. orphelin. il entrait en cours préparatoire. sa grande sœur venait d’être opérée. elle était toujours à l’hôpital. sa mère veillait la malade. son père travaillait à l’usine to
Rien en vérité n’était aussi beau que dakar la nuit. tous les nus de picasso étaient pâles face aux mamelles de dakar. cette ville était un poème en plein air. un poème vivant. ses vers étaient eau, azur, terre, bâtiments, arbres et collines. des yeux, il la couvrait de tendresse, comme on ferait d’une femme allongée, et il abandonna
À jean d’amérique rempart du souvenir je suis le chant du rameur battant les dents de l’atlantique pour embrasser la porte du retour et coucher à gorée comment dira-t-il le revenant la saveur de la défaite au soley qui l’attend sans provoquer l’ignition de l’être sur la toile couleur airain le sel de la liberté relève la soupe sti
« pousse ta chanson — mauvais sang — comment vivre l’ordure à fleur de l’âme, être à chair regret l’atrocité du sang fleur d’étoile, nargué »
qui dira les gorges creusées par la soif, les profonds sillons, galeries taillées au plus profond de l’être ? qui déclamera à tous, la désillusion, l’espoir entamé par la mor
C’était jour de levée d’immunité parlementaire à l’assemblée nationale. le pays grondait. le président du nouveau parti était retenu en détention. le peuple se faisait tuer par ceux qui devaient le protéger. la place soweto grouillait. il y avait là, dix, vingt, trente, non cinquante, plutôt cent mille personnes beuglant, criant, p