© brooke shaden cette nuit tu étais là, à mes côtés, on était bien, ensemble. je te parlais comme avant, tu ne me méprisais pas, je riais avec toi. tu étais beau, tu étais parfait, comme toujours. je pouvais te toucher, tu me prenais dans tes bras, j'étais à nouveau contre ton cœur. j'étais heureuse, tu étais là, mais j'étais trist

© natasha miller la première larme à dévalé ma joue en lisant tes mots, quand j'ai compris que je te perdais, que tu me filais entre les doigts, mais je n'ai pas tenté de la stopper. la deuxième et les suivantes ont ravagé mon visage, alors que je comprenais que rien ne te ramènerai parmi nous, auprès de moi. je n'ai plus les mots pour te

J'ai toujours aussi mal. mes larmes. dis, quand ça s’arrêtera ? le vide. © rose a.m. farque

Mon casque enroulé autour du cou diffusant légèrement un air de calogero, j'observe le balai de la pluie sur le double vitrage du bus. les petites gouttelettes d'eau s'écrasent sur le verre dans un doux murmure, se rejoignent et s'entrecroisent tout en traçant des sillons sur la fenêtre, découpant le paysage de béton qui défile. les flaque

Le brouillard c'est dissipé j'y vois plus clair. mon ciel c'est ouvert, tu es arrivé. je suis bien dans tes bras, à respirer ton odeur, tout contre toi, proche de ton cœur. j'aime être là où je suis, simplement contre toi, je m'épanouis, je n'imaginais pas ça. c'est ton poème, et pas seulement. je crois que je t'aime, véritablement. © r

Je suis heureuse, enfin je crois. tout ce que je sais, c'est que je suis bien avec toi. © rose a.m. farque

© denny stoekenbroek n'en parlons plus je t'ai aimé tu m'as aimée nous nous aimions l'amour tue trop aveugles pourtant je le voulais tu ne pouvais pas nous étions différents trop sûrement simplement ensemble c'était bien avant pourtant plus rien heureux peut-être ? nous étions si bien à cause de moi ? un peu à cause de toi j'en suis là

© jean-baptiste feldmann la rivière suit son cours, lente descente vers la peine, constant appel vers l'amour, sans jamais se tarir. le jour, je soleil s'y admire, mon écho guette non loin, ton apollon narcissique, brûlant toujours plus fort. la nuit, les étoiles s'y reflètent, constellations triomphantes, univers justicier, paillettes d'or s

© famasloop quand, mes deux yeux fermés, allongée au soleil, je m'égare en pensées, à deux pas du sommeil, je te vois, adoré, rose comme l'amour, je suis là à t'aimer, veille ici pour toujours. quand, nos deux cœurs liés, proches de l'univers, je me perds à t'aimer, douce comme la mer, nous avons accepté malgré nos différences, notre

© luis alvarez torezano tu me manques, tout me manque de toi. j'ai tellement besoin de toi, de tes bras, de ta bouche, de ton amour. tu veux que je t'oublie, j'en suis malade. pourquoi tu nous a fait ça ? © rose a.m. farque