Ô anne d'amsterdam ô anne ma soeur anne n'as-tu rien vu venir la ville d'amsterdam s'endors dans un soupir là-bas en allemagne il faisait bien trop noir des hommes plein de hargne chassaient matin et soir traquaient l'étoile jaune cousue sur vos habits et entassaient les hommes dans des trains infinis nuits et brouillards cris et espoirs matins
Patate douceComplémentaire2039666
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Dalzineries-vagabondages-poétiques
Des impressions de voyage, soudaines, au détour d'un chemin, d'un virage... Des visions simples tout à coup se mettent en musique... ou plutôt en mots... Vite, mon stylo... L'instant est bref, l'émotion intense... Tiens donc, des rimes ?
Patate douceComplémentaire2039666
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28/10/2016
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Grosse lune du 14 novembre 2016.
bonsoir madame la lune madame la lune sors de la brume sur les toits de paris montre-toi et souris ne fais pas l'égoïste tu gâtes les brivistes pense aux parisiens eclaire leur chemin... bonsoir madame la lune tu étais déjà là dans ma chambre d’enfant derrière ma fenêtre tu dessinais le soir sur ma chaise
Bergère berbère.
elle attend, le nez planté dans les étoiles. comme tous les jours à merzouga, au tout début du sahara. là où d’immenses dunes courent sans se soucier des frontières. par-là, quelque part, c’est l’algérie, mais le vent passe au travers des pays, et répand dans son sillage joyeux les rêves, les rires, les espoirs l
Automne avec ma plume flamboyante j’ai déposé hier dans les cieux des gouttes d’or étincelantes pour tacheter le ciel trop bleu un grand lac s’est formé mille ruisseaux s’y sont jetés chaudes coulées de miel doré feuilles tremblantes d’orangés le lac s’intensifie, devient ample et brûlant sa surface se ride en vagues tremblotan
Sony tout doucement je suis parti courir vers les vertes prairies j’ai quitté votre belle planète pour les collines des comètes départ pour un joyeux voyage je vais sauter sur les nuages visiter les plaines sauvages courir sur les plus belles plages ma truffe noire va humer des parfums qui vont m’enivrer je vais m’ébattre dans les blés
À merzouga...
soleil corail le sable du désert arrive jusqu’à moi en pluies caressantes et infinies j’ai enlevé la gaze qui me protégeait les narines et hume la clarté que le soleil amène des cailloux jaunes et blancs dansent autour de moi se déposent sur le duvet blanc qui habille mes bras se logeant sous mes ongles et puis se mélange
Matin blanc ce matin la lumière est blanche eclat argenté, lamé argent léger, froid et caressant mes yeux agrandis essaient de balayer l’espace afin de mieux m ‘en rassasier ce blanc si blanc est aveuglant je titube et m’arrête ; je suis ivre ivre de sensations nouvelles qui pénètrent jusqu’au plus profond de mon être un volcan d’
Coquelicots. rachel k.
coquelicots rouge baiser teinté de noir taches fragiles dans le champ rouge écarlate dans le soir tiges graciles dans le vent tes pétales s'envolent se muent en papillons et dans leur course folle filent vers port-mahon papier de soie léger caressé par l’autan papier de soie froissé soyeux mais résistant grands tapis
"cerfs-volants". tableau de rachel k.
cerfs-volants de jolis cerfs-volants points jaunes rouges blancs des oranges éclatants dans un ciel de printemps de beaux nuages blancs courent en tourbillonnant filent avec le vent entre les vêtements c’est un peu l’italie ou est-ce ton pays qui étend ses habits expose ainsi sa vie bleu égyptien bleu
Soleil coupant des lames lisses, souples et aériennes dansent dans le soleil levant eclairant l’herbe dure constellée de rosée les touffes nouvelles-nées osent lever leurs bras vers cette lumière accueillante les premiers rayons les emmitouflent doucement s’enroulant délicatement autour de chaque brin qui frémit tout timide et fragile et