Il y a des moitiés d’icebergs et des volcans sous-marins. tout remonte à la surface, tout se relève et se révolutionne, je tourne. je tourne, quoi d’autre ? je tourne et j’ai l’esprit de contradiction. tout à l’heure, j’avais les orteils dans le sable, j’imaginais de grands bonds, de grands frissons, et l’entendais sans l’éc
FigueAffable2027311
F
FigueAffable2027311
Ses blogs
Articles :
35
Depuis :
11/10/2016
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
J’attends, banalement, que tu prennes ma place en grand. elle est toute à toi. mes cordes vocales, mes membres, empare-t’en. ne me laisses pas avec moi-même. c’est la pire chose, cela, carmen, quand tu me laisses seule. seule, je suis incapable de t’inventer, et je suis doublement seule, divisée, vidée, on a mangé la meilleure part de
Elle a les membres alertes, le cœur fébrile, de langoureuses angoisses qui se confondent en son corps chétif, inquiétudes qui ne naissent de rien vraiment mais qui s’engouffrent dans le système nerveux et au-delà. hésitante, yeux aqueux, boudeuse, émerveillée, salive salée, à n’en pas douter. elle voit l’avenir. et quand le poison
Petite carmen, sous le cerisier, ses sourires sont des merveilles. il fait si beau, il fait si belle, dans tes yeux mi-clos dansent les milliers d’étincelles… comment le dire sans avoir mal ? tu es le soleil autour duquel nous gravitons tous. elle se tient les côtes, quelques larmes roulent entre ses cils, dans son cou… j’ai dû dire, il
Sur les murs d’automne, le sang des feuilles se ternit et se fonce comme le crépuscule. dégénérescence. chute libre. j’ai senti des flots brûlants m’arracher les muqueuses des yeux alors j’ai regardé le paysage défiler par la fenêtre, surtout pour me cacher. il y avait les montagnes bleues de mélancolie. elles étaient jolies, sous
Ça m’arrive trop souvent, ces derniers temps. je me demande si, malingre et blanche comme je suis, cet état répété de transe, d’excès de vitalité, ne pourrait me provoquer quelque accident, une fracture du cœur par exemple. je bas si vite, plus vite que les ailes farouches d’un papillon, je prends l’envol au quart de tour, prompteme
Il se soustrayait sans cesse au meilleur et au pire de son être. des déchirements, sous une surface de comédie burlesque. je me souviens ainsi d’un soir où il autorisa une conduite qui l’avait effrayé l’instant d’avant, qu’il avait sévèrement répréhendé : « tu te bousilles la santé ! », qu’il me cria dessus, me surprenant r
Tu t’égares tu te goures et toujours tu m’égrènes tes migraines. qu’y a-t-il sous ces mèches anxieuses, qui s’agite follement, qui se tord peut-être, qui tempête, qui tornade, sous ces tempes, une noyade… que ne te vois-je ? insupportable invisible ! mystère immonde ! n’en-as-tu pas assez, zéphyr, de venter ? te vanter… quelle
J’attends qu’tu sois concerné par ma chute ; pour cela je m’épuise à faire autant de bruit que possible, mais rien ne l’est plus, possible ; c’est indicible, je n’ai rien à dire et rien à chanter mais je tente de rugir, je voudrais que l’asphalte puisse m’aspirer car je tangue sur mes talons et me sens m’enfoncer dans le sol,
Le raisin à flot, par boucles lourdes, carmen muscat et carmen sourde, avec ses forts contrastes, l’ébène et le marbre. le blanc et le noir, le noir et le blanc, qu’y a-t-il au monde de plus beau que le blanc et le noir ? et moi qui ressuscite, après le désert, mille morts successives, les illusions d’oasis, à la fin, il n’y a que toi