Musée musical des amoureux ivres au muscat fruité sous la muée d’étoiles promues pour mieux les émouvoir. voir les émotions du soir par le hasard d’une histoire. tard au bazar bizarre des traquenards des bars. barrons-nous vers les terres sans pierre sans vert sans poussière. l’ère de notre air sert à s’aérer les artères. volont

Dans ce grand bain, l’eau y est tiède, parfois glacée, parfois brûlante. le changement de température étant une question d’actualité. a travers les mouvements plus ou moins naturels de ses courants, certaines collisions s’exécutent presque malgré elles. de là sortent de l’eau quelques relations uniques – l’unicité n’étant h

Pris entre deux passagers, celui du passé et celui du futur. serré à l'arrière d'une voiture.il s'agit de continuer tout droit entre ces parois qui rétrécissent au fur et à mesure que le temps écoule chacun de ses grains au fin fond du sablier. le sable y est et y restera. dans sa chute il te percute et ricoche contre tes rides. le vent cou

La symphonie du silence touche à sa fin. les musiciens s'accordent entre eux, l'artiste prépare ses peintures devant sa toile vierge, la matière se déploie d'elle-même. c'est une ode pour la création originale. la plus ancienne des mélodies est sur le point de retentir dans le vide infini. l'espace charme le temps afin d'enfanter le mouvemen

Coucher de soleil athénien les apprentis philosophes souffrent d'alzeimer volontaires. comme une innocence provoquée. la curiosité mêlée à la maturité donnent souvent du fil à retordre, tordre, tendre, détendre, retendre, mêler, entre-mêler, dénouer pour mieux nouer. des files dans lesquels la maladresse nous attire, d'un trait frôlant

Cave celui qui va à l’encontre du rythme, rallongeant les éternelles vagues du temps, gravissant les octaves les plus basses du continent des cavernes, peut y retrouver un repos frôlant la spiritualité. le pouvoir y est infini et semble détenir des clefs qui nous échappent. dans un coulis ralenti des perceptions habituelles, on trouve les d

Le bel incendie je peins tranquillement chez moi. premier coups de peinture, je lève la tête. dehors une tempête se dessine à l'horizon. j'ose deviner que je ne suis plus le seul alors à étaler ma palette sur la toile. qui peint derrière mon dos? je baisse la musique que déjà la pluie claque sur mes fenêtres, je n'en demandais pas tant. e

Voici maintenant un long temps que je ne t'avais pas recroisé. tu avais quitté mon chemin et moi, égoïstement, j'avais accepté cette fatalité qui planait toute seule au dessus de nous. mais voilà que s'avance la nouvelle syllabe, cette vague qui s'est tant faite désirée là-bas, au fin fond lointain de notre océan, la belle syllabe. il a

Comme cette feuille s’effaçant petit à petit entre deux saisons, elle va et vient au-devant de mon chevet, reste le temps d’un rêve, puis s’évanouit comme pour réapparaître lors d’un autre siècle. les jours se ressemblent et n’ont plus d’odeur. l’automne s’estompe tandis que les sourires s’efforcent de revenir, se confronta

Soleil blanc le noir et blanc prélève les pigments du réel en y transfusant une dose de beauté bien à elle. une opération bien amenée par le chirurgien des images. nos esprits se ravissent de l'esthétisme que nos combattants du gris aigrissent. dans cette agitation entre l'ombre et la lumière, nos interprétations propres de ces images nou