Pourquoi avoir flanqué à la mer le promoteur immobilier antoine lazenec ? martial kermeur, brave homme, jusque-là sans histoire, vient d’être appréhendé. déféré devant un juge d'instruction, il avoue son crime et retrace le fatal engrenage qui l'a mené à ce geste irrémédiable. tiré du roman éponyme de tanguy viel, l'adaptation d'em

"l'artiste est adossé au talus. il gratte la guitare couchée à côté de lui. il est en train de dire, sans s'en douter, qu'il a un moment de repos. enfin, il prend l'instrument sur ses genoux et il joue un petit air. (...) c'est confidentiel et amical. je pense à l'amitié. je me fais les plus beaux laïus du monde." dans cette chronique saiso

"et, en général, bâtissez votre vie sur un modèle courant. plus la toile de fond est grise et monotone, et mieux ça vaut. (...) enfermez-vous dans votre coquille, et faites le petit boulot pour lequel dieu vous a créé... c'est plus confortable, plus honnête et plus sain." la littérature russe affectionne les originaux et ivanov en constitu

"parce qu'il y a la liberté, et vous l'avez sur vos médailles et vos monnaies ; mais, moi, je l'ai là en personne et elle est assise à côté de moi. une liberté qui est vivante." vous avez lu l'histoire de jesse james comment il vécut, comment il est mort ça vous a plus hein, vous en demandez encore eh bien, écoutez l'histoire de joseph-sa

Formellement remarquable, ce conte maléfique se fait l'écho d'une époque (la grande étripade de 14-18) et anticipe les hécatombes à venir avec une douloureuse prescience. le prieuré d'hexam où s'installe delapore, le dernier descendant des de la poer, recèle en ses entrailles une abomination : les vestiges d'un holocauste séculaire. l'ult

"je me ronge les ongles, je m'épile, je fais des réussites ; mais je ne tue pas le temps, je le blesse." trois portraits de femmes : clarisse, delphine, aurore. des amazones mondaines, troublantes autant que troublées, qui traînent leurs névroses (collectionnite bohème pour l'une, vague religiosité mâtinée de stupéfiants excipients pour l

Les fantômes de l'opérée... un immense rideau de scène en velours violet, bâillant sur ses tringles, menace de se décrocher : au sol le tissu s'entasse, ombilic respirant, viscères anhélant comme un soufflet ou déferlement d'affliction. dans ce décor cataclysmique, une jeune femme, d'origine allemande, se confie à son gynécologue et con

Conciliabules animaliers tenus entre l'autolâtre kiki-la-doucette, minet mignon, et le puéril toby-chien, bouledogue croquignolet, les dialogues de bêtes donnent enfin la parole à nos confidents habituellement muets. leurs papotages et autres chamailleries, transcrits par une colette incurablement zoophile, sont d'une ineffable cocasserie. que

"en outre, ajouta-t-il, ma fâcheuse habitude de qualifier toute chose d'"innommable" ou d'"inavouable" était un artifice tout à fait puéril, qui n'était pas sans lien avec ma piètre réputation d'écrivain." texticule plein d'autodérision, l'innommable est une conversation entre le visionnaire randolph carter (alias lovecraft) et un ami par

"tuer ou être tué, manger ou être mangé, telle était la loi ; et à ce commandement, venu du fond des temps, il obéissait." arraché à sa paisible vie de chien domestique, buck devient chien de traîneau dans le grand nord canadien. retrouvant petit à petit ses instincts primitifs, il finira par répondre à l'appel de la liberté et devien