Enfants, nous allions joyeux à la main un vieux panier cueillir les fruits savoureux qu’offraient les mois printaniers . fraises des bois, baies carmines rose framboise à mûrir de leur fragrance divine accompagnaient nos fous rires. au milieu du pré en fleurs languissaient les bigarreaux, régals en forme de coeur et délice du moineau. ceris
la mésange
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26/09/2015
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Littérature, BD & Poésie
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Le temps faisant son œuvre approchait pour cybèle le moment de partir vers les gens de la ville gagner un peu d’argent, grâce à ses mains habiles et s’acheter, qui sait, des robes de dentelle. à l’automne venu, comme les hirondelles la fille laisse au nid sa grand-mère qui file près de la cheminée, deux larmes sous les cils puis s’e
Je t'écris... deux trois mots bleu azur quand mon ciel est obscur à des années de toi… deux trois mots incertains sans la soie le satin qu'ils portaient autrefois… deux trois mots qui partagent tous mes longs soirs d'orage quand s'éteint la chandelle… deux trois mots infidèles recherchant un pardon qui porterait ton nom... je t'écris...
Ferme les yeux mon enfant, va ton rêve de diamant dans mon amour qui t’inonde oublie la folie du monde chante avec l’oiseau rieur, cours sur la colline en fleurs, cueille la baie, la myrtille hume un parfum de vanille. avec l’hirondelle qui laisse pour un temps la pluie, découvre les pays chauds, des arômes cacao, dans ton habit de candeur
Je ne sais pas le pays des merveilles je ne sais pas la contrée du bonheur de la froide nuit jusqu’au réveil le temps s’égrène au rythme de mes pleurs. je ne sais pas l’aube dorée qui chante quand frissonne le cœur des amoureux ni la douce étreinte qui enchante faisant la vie belle et les jours heureux. je ne sais plus le blanc muguet
Me parlent d'ailleurs des lagons immenses des correspondances aux parfums de fleurs. caressent mon coeur des voiles qui dansent et loin de la france un monde enchanteur. métro et boulot temps jamais bien beau voguent mes pensées sable chaud des îles vahinés dociles et cocktails glacés. 31/01/14
Le souk se remplit d’épices rouges et blonds et on se salue dans des salam aleykoum les tresses d’ail, les tomates et les oignons attirent le chaland, près des plats de loukoums. mahmoud vend ses chaudrons astiqués du matin samia ses tissus, organza bleu lavande on tâte ou on pèse le piment et le thym et au fond de l’échoppe, on plaisan
Il me faudra plus d’un hiver, franchir ponts, lacs et rivières pour oublier vos yeux rieurs et trouver une autre lumière qui saura réchauffer mon cœur. il me faudra plus d’un printemps, jonquille bercée par le vent pour que disparaisse ma peine de n’être plus au temps d’avant et princesse en votre domaine. il me faudra plus d’un ét
Je marchais comme une ombre le long de l'ougandi les yeux remplis de larmes, épuisée, les joues creuses fuyant l'horrible trame que tissait la faucheuse et le complot funeste par les guerriers ourdi. je me souviens des hommes et de leurs jeux maudits qui semaient deuil et terreur du bout des mitrailleuses faisant l'ange orphelin et l'épouse malh
Depuis ma fenêtre je regarde tomber les gouttes de pluie sous le ciel contrarié elles vont par mille, pareilles, différentes… comme elles je voudrais avoir tout plein d'amies, plein d'amies pour danser et battre le pavé comme en mai soixante-huit troubler l'ordre public, pourtant je reste seule à regarder la vie de ces milliers de gens se pa