23 décembre, joyeux noël? joyeux noël entouré de murs blancs, capitonnés. joyeux noël, les bras emmurés, impuissants. contentions, conventions. et vive la santé mentale! douce ironie. belle ironie. berceuse. dormeuse. endors-toi, petite chose. tu t’éveilleras la tête pleine de chimères parfaites dans un désert artificiel. et on préte
RaisinFidèle171718
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01/10/2012
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Littérature, BD & Poésie
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D’enivrants arômes. sucré. je hume doucement ce thé. calme. posée. la vie est composée de ces petits moments de sérénité. je ferme les yeux. je prends une gorgée. la douce chaleur descend tout au long de moi. réchauffer le cœur dans cet hiver glacial. fruité. loin des arbres effeuillés. exotique. je ne souhaite rien d’autre. profit
Cette fois, j’ai eu peur. c’est la première fois. est-ce assez pour me dire que ce sera la dernière? je n’en sais rien. mais pour l’heure, j’ose l’espérer. et comme c’est moi qui ai le contrôle, mon espoir est fondé. il faudra toutefois que je m’y accroche. que je me rappelle. de l’espoir. et de la peur. pour vivre demain com
Et ce soir, je ne pensais plus à rien. plus de féminité au bout des doigts, plus de charbon sur les paupières, plus de carmin aux lèvres. pas de coquetterie au cou. rien aux oreilles. féminine, dans toute sa brutalité. aucune ligne subtile, aucun accent gracile. seulement deux marques qu’il y a eu du temps investi entre mes deux oreilles.
Je ne sais de quoi je souffre. souffrais-je même seulement? j’en viens à en douter. mourir pour rien? par dépit peut-être. ou parce qu’un moment de douce sérénité semble idéal pour dire adieu. je me sens étrangère à cette activité, cette agitation. cette vie. je n’en fais déjà plus partie. déjà, je ne ressens plus rien. plus d
Je ne sais plus dans quelle direction j’avance. peut-être est-ce dans celle qui me fait reculer. peut-être que je tourne en rond. je dois tourner en rond. car les mois se suivent et finissent inlassablement par revenir au même. que me reste-t-il, pourtant? je sais à peu près à quoi je m’accroche. mais je doute souvent que ce soit suffisan
À l’heure d’angoisse. qui revient inlassablement. soir après soir. qu’ai-je à lui opposer? rien. mon cœur s’emballe. mon regard s’affaisse. mon esprit veut fuir, mais il est hanté. tourne, retourne. rumine. panique, peu à peu qui m’étreint. et tout m’élude. sauf elle. cette angoisse qui ne m’oublie jamais.
Une retouche de rouge à lèvres, une nouvelle paire de boucle d’oreilles. deux gestes inutiles. il sera bientôt l’heure de dormir. j’avais encore tout mis de côté. ne penser à rien. passer le temps. cela ne réglait rien, mais cela rendait la vie plus supportable, à défaut de mieux. dois-je me sentir coupable de ces moments? ou, au con
Un arôme de café invitant avant même d’entrer. j’espérais un café corsé, dont l’amertume chatouillerait mes instincts les plus avilissants. plutôt, j’ai eu droit à du «fruité et chocolaté». presqu’une douceur. peut-être était-ce d’une douceur dont j’avais besoin finalement. inspire. sens. goûte. vis. vis! un ordre, dans
J’avais envie d’écrire. ça fait longtemps. l’envie m’est revenue récemment. puis ce soir, j’y pensais un peu plus. fatiguée. crevée. épuisée. (une petite pensée pour mon prof de français en secondaire 4 qui m’a appris qu’on avait le droit de mettre des points sans faire de phrases). 2 jours que je me lève le matin en me dema