Elle n'est pas venue tout de suite habiter chez moi, cela s'est fait petit à petit. elle venait donc sans que j'ai besoin de l'inviter, parfois, je l'invitait quand même, un sms suffisait de ma part, elle de son côté savait qu'elle n'avait pas besoin de me prévenir. j'entends sonner vers 22h30, elle, qui d'autre ? elle est appuyée contre le c
estel siliab
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Je ne suis pas ce que j'écris mais comment je l'écris.
Une histoire se raconte, morcelée, une vie intemporelle qu'il reste a visiter. Trouvez le lien.
Ses blogs
les sillages de l'écrivant
un écrit, une photo, une musique.
pour mobiliser les sens, les aiguiller, les aiguiser. Pour se laisser porter, encore un peu plus.
estel siliab
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14/08/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Lore... _ bonjour monsieur, le chirurgien regarde la fiche de santé au bout du lit. il a choisi stratégiquement de ne pas rencontrer le regard de son patient. _ bien, l'opération s'est bien passée mais nous allons tout de même vous garder quelques jours pour confirmer qu'il n'y a pas de rejet du greffon mais on peu dire que vous avez eut de la
_ lore... l'infirmière sort de la chambre, _ il est réveillé docteur. le médecin occupé à signé quelques papiers repose le tout sur le comptoir de l'accueil du service greffe en soupirant. autour de lui chacun retient son souffle respectueusement, conscient qu'ils sont de la difficulté de la tache qui se présente à lui. il connait le dét
_ alors ? demande l'inspecteur. _ il va s'en sortir, je veux dire, j'ai réussi à le recoudre, lui répond le chirurgien à la sortie du bloc. il dort. _ et la fille ? _ je ne sais pas, elle était blessée elle aussi ? _ non, juste en état de choc d'après vos collègues. _ humm... sans tourner la tête il saisit le bras d'une étudiante pale au
Ici quand le soleil se couche ce n'est pas le jour qui décline, c'est l'astre qui tombe d'un coup comme s'il faisait une chute dans les escaliers et s'élève dans le ciel une poussière de nuages colorés alors les gens arrêtent de marcher et de parler, ils admirent les coloris que bientôt la nuit éteindra. après les cloches sonnent et tout l
Je plane, c'est ça, je suis en train de planer, tout est blanc autour de moi, carrelage, plafond, murs, draps, les rideaux qui m'entourent sont blancs, c'est la grande quinzaine du blanc ici. je sais bien que je suis dans un hôpital, c'est parce que hier soir je suis mort, c'est pour ça que je suis dans un hôpital. ça n'explique pas pourquoi j
Larie assista impuissant à la scène, démunit face aux évènements. lui, le représentant de l'ordre désabusé se trouvait frappé d'une stupeur nouvelle face à l'homme aux yeux de fou qui sortait de la chambre, le teint blême, en blouse de patient. les tubes et fils divers pendaient le long de son corps alors qu' apparemment étourdit il se
_ alors frœude, comment se porte notre mangeuse d'homme ? a t-elle dit quelque chose ? demanda le chirurgien. _ non, elle s'est retirée en catatonie on est pas prêt de lui faire ouvrir la bouche, dit l'autre avec un demi sourire. larie se gratte la tête et levant le bras en l'air et tendant le doigt vers le plafond dans un réflexe typiquement
D'un coup le passé ne me semble plus si important à combler et ma mémoire, quel que soit sont état m'apparait secondaire. j'enfonce les mains dans les poches bien décidé à faire fit du souvenir et à ne pas laisser m'échapper le présent, je suis décidé à courir encore les rues malgré le manque de sommeil et mes pieds douloureux quand j
Dans le crépuscule les formes s'allongent, prêtes a s'endormir. au dessus de moi un étourneau pépie en faisant des cercles tel un aigle pas dangereux loin dans le ciel. dans son cui-cui j'entends « elle est partie, elle est partie » . _ je suis, lui dis-je, c'est bien beau de me dire qu'elle est partie, ce que je voudrais savoir c'est où ? e