Que le temps donne au temps d'apaiser ses blessures que le temps donne au temps d'effacer ses morsures que le temps donne au temps d'assécher ses larmes d'amer que le temps donne au temps de combler les rides du désert que le temps donne au temps d'oublier les cris et les guerres que le temps donne au temps de respirer à nouveau l'air de la mer
Emalaude
Emalaude
mi-ange mi-démone, dualité du bien et du mal, quand ma violence veut s'exprimer je la traduis par les mots, tels les pinceaux sur une toile, mais aussi primesautiere, j'aime batifoler avec l'humour
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07/03/2010
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Surgi dans ma nuit de nulle part empreinte implacable de son frère seth rugit et se cabre un démon noir réveille et consume sur l'autel de sekhmet en mon ventre endormi un feu inassouvi mon corps devenu fauve supplie sa métarmophose et mon cri retenu feule mon désir j'en appelle à nout qu'elle séduise chronos te nourrir à jamais du suc de m
Il s'appelait stéphane c'était mon meilleur ami la peau diaphane sous des boucles de suie qu'il coiffait à la diable d'une main impatiente la voix un peu perçante dans un corps maladroit mais une imagination débordante source de joie dans la solitude ambiante de l'austère internat etouffant sous les draps des fou-rires incontrôlables liés c
2 inconnus assis sur un banc regardaient vaquer les passants quand un égal élan les laissa tout tremblants n'o sant se parler ouvertement ils se rapprochèrent subrepticement sans aller plus avant le lendemain les retrouva au même endroit discutant légèrement de ci et de ça sans toutefois dévoiler leur émoi une semaine s’écoula sans que
Aux indignes qui sous couvert de vérité se repaissent des innocents sacrifiés leur plume de venin dans la boue trempée, ne se voient dans leur psyché déformée. la pourriture dont ils se rassasient, qu'ils s'en délectent jusqu"à la lie ; ceux qui savent ne leur vouent que mépris ! que le fiel enrobé de miel de leur hypocrisie e touffe à
Silence, absence ! impénétrable, insaisissable ton ombre rôde dans mes pensées passe et se glisse, véritable présence et pourtant fluide et impalpable t’ai-je vraiment rencontré ? illusion, déraison de ma mémoire ? je sais pourtant en toute connaissance t’avoir approché, touché, respiré dois-je espérer que tu cherches à me revoir
Quand le soleil se couche que la nuit se fait douce me penche à la fenêtre et me sens renaître quand les étoiles s’animent constellations divines que la lune se fait lumière retrouve mes repères quand le monde s’endort le silence au dehors les ailes en corolle mon âme s’envole mais aux barreaux dorés sans espoir d’échappée mon dé
Quand la plume se dévergonde crache son encre nauséabonde dans le cloaque du monde résonne à mes oreilles le cri immonde de la haine et la guerre fécondes liberté d’expression que d’horreurs écrites en ton nom coupable ou innocent on apologie en lettres de sang la misère et la destruction journaux à scandales médias impitoyables image
Un elfe a traversé ma vie, y laissant l’empreinte de ses ailes mais une force plus puissante me pousse vers un autre ciel pardon de l’amour que j’ai cru t’offrir pardon de flétrir ton espoir d'avenir mais j'ai choisi de quitter le monde quotidien m’envoler ailleurs et vivre un rêve incertain mes pas ne se poseront pas sur ta terre de l
Invisible, insignifiant je traverse le temps. cheminant sans trace sur la croisée des vivants, sans rien dire, j’écoute, humblement, j’apprends. comme un cahier d’école vierge que l’on noircit au fil des jours je remplis le livre de ma vie des leçons du monde qui m’entoure . je ne suis qu’un passant, un voyageur, un errant dont les