Se détester. se détester à vouloir crever. toucher le fond et creuser encore, creuser pour rester en vie de haine et de mépris, tout plutôt que lâcher et flotter entre deux eaux. creuser et appuyer où ça fait mal, se débattre et tenter d'oublier la noyade, juste par lâcheté, juste pour ne pas savoir oser. pour ne pas leur faire de mal, q
Gabrielle
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07/01/2008
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Articles à découvrir
Je ne t'en pensais plus capable. ou plutôt ne m'en pensais plus atteignable. je pensais avoir réussi à la distance et le détachement ; que tes avis comptaient, atteignaient la raison, tonnaient sans assommer. je pensais avoir pris assez de recul pour ne plus voir les détails de tes passes d'arme qui me filaient la nausée. et du fait en rester
Ce n'est pas de la lâcheté, même si je l'ai souvent cru. mais tu n'es pas lâche, non, pas plus que cruel. c'est, je crois, plutôt de l'indifférence. sans doute pour ça que tu ne t'excuses jamais -non, ça c'est parce qu'on ne s'excuse pas tout seul ; bordel que je te les accorderais pourtant ces excuses, pour peu que ça t'intéresses de les
C'est de pire en pire je crois. non pas les pleurs en eux mêmes, toujours aussi dévastateurs ; mais alors qu'elles éclataient auparavant en cas de trop plein -même pour rien- les larmes aujourd'hui paraissent intarissables. c'en est effrayant à vrai dire, comme tout ce qui semble incontrôlable. ca n'en fini plus et ça peut durer longtemps, s
Le soir d'été qui tombe, doux et léger comme une caresse, un pan de soie velouté qui enveloppe délicatement les corps où se floutent les frontières entre la chair et l'air. ils se sont croisés peu avant, se sont reconnus à grand renforts d'exclamations surprises, le monde est petit tout de même et depuis combien de temps vis-tu là ? a qu
J. plus à tahiti mais pas en métropole, j'ai fini par retrouver une infime trace de toi. dans d'autres îles apparemment. coup de blues, coup au moral. si tu savais comme je t'ai aimé. avec toute la fureur de l'instabilité, avec toute l'ardeur des romantiques éplorées. si tu savais comme... j'ai aimé l'image que j'avais de toi, d'autant plus
Moins intime et plus largement publiés, j'ouvre en parallèle de ces pleurnicheries et bonds émerveillés (j'ai vu passer aujourd'hui toute une famille de chevreuils tandis que le chien peinait à rattraper un faon. avez-vous déjà vu comme leur dos se tord en sens inverse, lorsque d'un bond ils sautent au dessus d'un buisson ? savez-vous combie
Il avance lentement, troublé par sa présence unique. si elle se meut d'ombre depuis des années, c'est au grand jour et sous les rires qu'il a appris à manoeuvrer ; la nuit, temps des murmures dissimulés, lui est nouveauté inquiète. il sait qu'il devrait faire quelque chose et ne serait-ce que parler, plaisanter et moquer ou lui ou elle s'il
Du plus loin qu'il se souvient, toujours a-t-il aimé ces explosions du ciel. toujours a-t-il attendu l'été, ses nuits et ses festivités, pour leurs chefs-d'œuvre artificiers. l'enfance à laissé passé l'adolescence et l'entrée chaotique dans l'adulte, sans qu'il ne perde en rien cet émerveillement de gamin. il se contentait d'un rien, quel
La semaine dernière, j'ai réalisé un projet né il y a quelques années, alors que je suis tombée par hasard (sur le set de table d'une pizzeria) sur une publicité vantant le balisage prévu le long de la loire. lié au projet eurovelo 6, est né l'idée de la loire à vélo. il s'agissait de prévoir et aménager un itinéraire balisé, de ne