Derrière les fascines, tressées pour contenir les boulets et les balles tirés par les anglais, les soudards sans culotte, voyaient déjà grandir un petit caporal que la gloire attendait. au mitan des hauteurs, voisines du mont caire, dans les tranchées creusées, près des chênes abattus ils avaient préparé leur batterie précaire portées
PapayeCompréhensif1612156
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PapayeCompréhensif1612156
Ancien imprimeur, typographe, passionné de lettres, de mots et de phrases, je tente d'assouvir ces pulsions avec un crayon parfois et avec un clavier souvent. Quel âge ? Je ne sait plus...
Quand on aime on a toujours vingt ans
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17/01/2009
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Littérature, BD & Poésie
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I un ouvrage de plus de cent vues de la ville à travers des cartes postales du début du xxe siècle. illustrées de textes historico-sentimentaux. il s'est assis, rêveur, sur les roches marines roussies par le soleil et dessalées par le vent, et ses yeux ont saisi les traces arlequines des souvenirs perdus, sur les vagues fuyant. pareils aux pl
Bandol bandol, entre caps d'ocres et côteaux verdelets associe à ses marins, ses laboureurs d'arpents. navigants et vignerons, maîtrisant leurs talents, donnent à ces parage, le plus grand des attraits. on y trouve la mer baignant les pieds des vignes les voiliers blancs du port, planant sur les collines. extrait de "fables et acrostiches pour
La bastide chère bastide, du piémont provençal, tu vis au pied du mont-lachens, dans ses caps moutonnants. sommeillant chaque hiver, tu ne sais plus entendre traversant le hameau, les béliers en sonnailles, impassibles pilotes des troupeaux transhumants. des drailles désertées, envahies de pierrailles, effacent sous l'orage leur dernière mé
Sollies-toucas suppose que nous deux, un des soirs de septembre, où la tramontane osera faire trembler les feuilles du rosier qui commence à prendre le teint un peu froissé de nos joues fatiguées; installés sur la place, nous ne pensions qu'à nous. etre là, tous les deux, après tant de problèmes simplement, en silence, rapprocher nos genou
Pourrieres parés de lauriers, ils suivaient leurs bannières. ordonnées et compactes, ces cohortes romaines, unies sous les phanères de l'empereur caïus, rassemblées par marius sur ces immenses plaines, réduirent les teutons, en un peuple de vaincus. insensible, aujourd'hui, à ces pages de gloire et se sentant serein, en paix dans ses lumiè
Ré-halia, sur la rive d'une mer léthargique, cueillait, d'entre les roches, de plantureux oursins qu'elle portait, hardie dans sa roide tunique vers le gourbin d'osier, noir des macres marins. dans l'impassible ressac qui rythmait sa quête un soudain clapotement la fait se relever. battant les flots sereins, comme si une bête, tombée dans une
Dans le tourbillon des écrits qui paraissent chaque jour, chaque heure, chaque minute, dans le monde d'aujourd'hui, que ce soit dans la presse, dans les livres, sur internet, dans vos blogs et même sur vos téléphones, arrêtez-vous un instant sur ces dix nouvelles. elles sont courtes, juste faites vous vous délasser et écarter de votre regard
Ollieres oublié des hommes, mais non pas des broussailles, le chemin des collines, qui montait au moulin longeait les vieux murs secs des restanques conquises. insoumis, un grand chêne, aux racines d'airain est venu, s'immisçant entre les pierres grises, r edonner ces terrasses aux ronces et au chiendent e t reprendre à l'homme, chetif impénit
Photo de lynda grasso - studio passion photo - contact ; www.passion-mariage.com