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Xannadu
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Xannadu

Tags associés : poesie

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Silent inner lake

Silent inner lake

Ab esse ad posse valet, a posse ad esse non valet consequentia...
Xannadu Xannadu
Articles : 32
Depuis : 09/03/2009

Articles à découvrir

Aux sources d'un portrait....

Un regard caramel comme deux encensoirs diffuse tous les soirs pour chaque fée du ciel un onirique appel en volutes d'espoir de n'être qu'ostensoir pour le cœur de sa belle, deux mains faites de miel caressent les parfums des secrets du jardin oh belle jouvencelle, ma rose éternelle, ou dorment tes confins dans mes secrets d'airain aux hautes c

Se fânant...

Les colliers faits d’éclats des instants décousus se balancent au cou des courbes temporelles, s’entrechoquant sans bruits en muettes crécelles, et tombent à nos pieds comme légions vaincues, se prosterne alors devant diane dressée la proie touchée au cœur, vacillante victime, des secondes passées et instants que nous fîmes hier encor

Il est des vies...

Il est des vies que l’on espère, et qui se rencontrent parfois, car dorment dans leurs hémisphères, et n’ont pas le même compas, il est des vies que l’on attend, ou d’autre que l’on ait déjà, mais que serait le bon moment pour choisir l’une des deux voies, il est des vies que l’on rêvait, pavées de gouttes d’arc en ciel, au

Pleurez....

Pleurez pauvres paupières, le trop plein d’émotion semblable aux poussières si vide des potions et des philtres lunaires concoctés des passions que nous eûmes naguère s’effondrent sans un son sur le débarcadère d’amour à reculons, pleurez pauvres paupières, résonnez d’abandon car bouillonnent nos chairs dans le sombre chaudron qu

Requiem...

Mon amour, mon aimé, l’étrangeté d’un deuil pour un cœur au cercueil des instants embaumés, d’un thanatopracteur aux ongles acérés qui viendrait maquiller et effacer l’odeur, du cadavre livide des défunts sentiments coulants comme le sang de l’organe putride, en décomposition car coupé de la vie baignant dans l’infini d’un c

Déchu...

Tout semble s’évanouir dans des pensées fanées, comme une fleur fanée dans un morne bouquet posé près de photos aux angles racornies, trainant sur un bureau, poussiéreux et vieilli; dans l’angle de la pièce un ancien phonographe si faible de tristesse toussote et repasse sans cesse en tournant un vieux disque rayé, psalmodiant pour le

Epicure...

Nous ne sommes hélas, que simples battements dans les envolées chaudes d’instants indociles, où les arpèges lourds de nos yeux malhabiles tentent de s’imprégner des corps et de leurs chants, tessiture d’alcôves à ces découvertes, tant d’échanges charnels venant obstinément inonder nos besoins de mêler lentement aux gestes affamé

Tuer le temps...

Est-ce ma vie qui tremble, quand mon cœur parkinson, s’agite et ressemble, aux douleurs qui bourgeonnent, sur mes branches qui semblent des gestes qui se meurent, quand le destin m’assemble en puzzle sans couleur, l’horloge au point mort, la vie en statut quo, où se situe l’essor dans cette vie cachot, et d’une envie de clé, a sa grill

Indélébile...

Dépit sentimental, dans mon sentier mental, quand l’envie prisonnière, de ses arpents de chair, est une quarantaine, caresses incertaines, n’étant qu’imaginée, déjà fanées ? déboires et douleur, quand coule la pâleur de mon regard blessé sur son corps passager, système si sévère, de ma vie frigidaire, en manque de chaleur, et de

Une rose...

La délicate essence et douce quintessence que la rosée arrose, ouverte en partie la rose s’extasie timidement s’expose, aux rayons obscurcit en vagues assombries que la lune dépose, a la mort de la nuit l’aurore ressurgit et la terre dispose, d’un parterre fleuri de roses alanguies de parfums qui composent, une ronde sertie dans un momen