Interview par aïda touihri - 23 mars 2008 - pour l'émission itinéraires sur france info > ecouter l'interview : > lire l'article sur france-info.com
mouss benia
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La blog de Mouss Benia
Mouss Benia est l’auteur de deux romans : Panne de sens (Seuil, 2003) et Chiens de la casse (Hachette Littératures, 2007).
Il signe des chroniques dans le supplément « Paris » du Nouvel Observateur, dans Médias et dans Le Monde.
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Articles :
13
Depuis :
22/05/2008
Categorie :
Économie, Finance & Droit
Articles à découvrir
J'y croyais à peine. mon cerveau de cancre avait pondu un roman. après des mois de travail et quelques semaines de corrections, avec l'aide de mon éditeur, l'objet tellement attendu était enfin entre mes mains. « ecoute mouss, ce livre c'est l'anti-roman de banlieue… », m'a-t-il averti. moi qui pensais avoir écrit la vie d'un français ord
Marcel blanc et bermuda en jean, le regard inquiétant, voilà l’image du meurtrier de nice qui circule sur les réseaux sociaux. dix jours après sa sanguinaire chevauché en camion sur la promenade des anglais, la photo continue chaque jour d’être publié dans les journaux, sa vie privée exposée. on y apprend comme une mauvaise biographie
Section urbaine. la politique sur le ring - nouvel obs la campagne, c'est la castagne ! cette semaine emmanuelle walter reçoit l'écrivain mouss benia qui a écrit un article sur la présidentielle vue d'un club de boxe dans le dernier parisobs. le foot, c'est la castagne ! pas que dans les stades mais aussi sur notre plateau. nos journalistes gur
Paru en septembre 2007, chien de la casse (hachette), le livre de mouss bénia, n'a pas voulu rentrer dans la niche des « romans de banlieue » si vendeurs. pas assez dans la caricature du genre. pour conjurer le sort, mouss bénia nous offre ma vie est un bide, une nouvelle de l'échec littéraire ordinaire. interview réalisée par marianne2.fr.
"yes we can !" pendant toute la campagne américaine, je me suis demandé comment traduire le mot d'ordre de barack obama. j'ai trouvé la réponse. sur un maillot de l'olympique de noisy-le-sec (seine-saint-denis), l'équipe des inénarrables frères sandjak, on peut depuis quelques années lire en grosses lettres sur le torse des gamins : "le foo
«dieu est grand» criait la foule de manifestants. mais de damas à gaza, les croyants paraissaient tout petits dans ma télévision. alors j’ai passé deux semaines à suivre cette affaire de caricatures pour essayer de comprendre. et j’ai vu des barbus faire la queue pour piétiner un grand carré de tissu rouge et blanc. j’ai d’abord cr
« je ne t’ai pas déjà croisé quelque part, toi ? » chaque fois qu’il entend cette phrase, hicham esquisse un sourire satisfait. pas question de répondre dans la seconde. il laisse l’interlocuteur se creuser les neurones, chercher dans ses souvenirs de soirée, de lycée, de première boum. avant de recueillir la précieuse sentence : «
Une enseigne aux couleurs de la république trône au-dessus de la porte : salle de sport de la mairie de paris. dans quelques mois, le gardien des lieux, situés à deux pas de la trinité, sera un heureux retraité. son devoir civique, il dit l’avoir déjà fait : 38 ans de turbin. « le jour du vote, j’irai à la pêche, ils n’auront pas m
On a bien cru que c’était mai 68 qui recommençait façon beyrouth. après la révolte estudiantine, c’était au tour des cancres et des déscolarisés prématurément de faire du bruit. ils n’avaient pas à descendre dans la rue, ils y étaient déjà. comme d’habitude, depuis mon exil dans une chambre de bonne en centre-ville, j’ai sui