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la femme cortege

la femme cortege

Etudiante en art et passionnée d'histoire et d'écriture.
Tags associés : premiere partie

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La femme cortège ou la révolte des arrières-coeurs

La femme cortège ou la révolte des arrières-coeurs

J'ai crée ce blog pour partager avec vous l'écriture de mon roman "La femme cortège - ou la révolte des arrières-coeurs", pour y recevoir des avis etc...
la femme cortege la femme cortege
Articles : 16
Depuis : 23/01/2012

Articles à découvrir

Chapitre six fin

Chapitre six fin

A u fenêtre, les voisins se signaient, à la fois heureux que rien de grave ne soit arrivé, et sur le choc d'avoir assisté à pareil spectacle. certain que la petite avait quelque chose en elle, disait les uns, le diable, médisait les autres, dieu, priait les dévots. jeanne ne laissa personne indifférent dans le village, on ne parla que d'ell
Chapitre trois

Chapitre trois

J eanne regardait la poussière onduler dans la lumière. elle trouvait cela apaisant autant qu'oppressant. toute cette matière en suspension dans l'air, autour d'elle, dans ce qui, à l'ombre, semblait limpide et vide. ce matin là, elle se disait que cette poussière, c'était sa vie qui partait en se jetant par la fenêtre. la veille, après av
Chapitre quatre

Chapitre quatre

J eanne avait son estomac qui jouait de la crécelle. dans l'immense caveau vide ou elle se trouvait, les bruits de papier froissé qui s'échappaient de son ventre résonnaient en échos contre les murs. elle n'avait rien avalé depuis son départ de lyon, ce matin. grelottante et n'y tenant plus, elle remonta à la surface. presque trois heure qu
Chapitre six

Chapitre six

A ccoudé à la rambarde, son café fumant à la main, albert sondait le ciel. l'horizon était d'encre, impénétrable. parmi toutes les nuances de noir, on pouvait discerner des nuages, cotonneux et lourd, une panse prête à crever et à inonder les champs. presque deux mois qu'il n'y avait pas plu, et c'était pour bientôt. le soleil, après a
Chapitre six bis

Chapitre six bis

M algré l'absence de soleil, la chaleur était suffocante. il ne faisait pas chaud, non, il faisait lourd, humide, les poussières collaient à la peau. tout le monde se hâtait, chaque minute de gagnée était une victoire contre le temps. les cinq cent ares de près qui devait être ramassé en une journée devait être effectué en quelques heu
Chapitre trois (bis)

Chapitre trois (bis)

Elle fut tiré de sa somnolence par la cadence régulière des sabots martelant le sol. le bruit lui avait d'abord paru lointain, sans importance, mais plus il s'approchait et s'intensifiait, moins elle se sentait rassurée. quand elle ouvrit les yeux, deux énormes naseaux lui reniflaient le front. elle sursauta en manquant de se prendre le museau
Chapitre quatre bis

Chapitre quatre bis

P lus elle descendait les marches, plus elle se sentait abaissée en elle. le ciel lui tombait sur les épaules. cet escalier avait quelque chose de mauvais pour l'estime. malgré le désarroi qui la rongeait, elle redressa la tête en passant devant les deux employées qui la dévisageait, mi-admiratrice, mi-jalouse. elle sentait encore leurs rega
Chapitre cinq bis

Chapitre cinq bis

L 'après-midi était occupée à retourner les champs pour que le foin sèche de l'autre côté. c'était le travail des femmes, les hommes, eux, allait dans ceux qui était sec depuis la veille pour les amasser et les mettre dans le char. parfois, les hommes s'allongeaient sous les arbres, au bord de la rivière pour faire un somme en attendant q
Chapitre deux (bis)

Chapitre deux (bis)

La tempête s'était calmée sous le toit des morzat. a présent, paul et suzanne cherchaient comment colmater les fissures. il leur fallait absolument trouver une solution pour payer les quatre mois de loyer que réclamait albert, le frère de suzanne. « on pourrait peut-être demander aux enfants, non ? tenta paul avec une petite voix. -a qui ?
Chapitre cinq

Chapitre cinq

A peine l'aube rose pointait-elle à l'horizon qu'albert était déjà sur ses deux jambes à fourrager dans le fourneau du poêle. c'était devenu un rituel qu'il aurait pu effectuer les yeux fermés, ce qui tombait bien, car il n'était jamais bien réveillé qu'après son café. d'abord on retirait le tiroir du fourneau ainsi que le mâchefer, p