Les yeux mentent comme le cœur essoufflé la bouche tremble le passé trahit l’aube claire les yeux tournés vers d’autres matins eaux vives des rivières l’aube s’en est allée les yeux dévorent l’étoile du souvenir les yeux déplacent la mort à l’orée du ciel les larmes se répandent au soleil elles sèchent sur l’autre pierre
Corinne Tisserand-Simon
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Corinne Tisserand-Simon
Écrivain et metteur en scène, je vis et travaille à bordeaux. Mon travail littéraire s'articule autour du corps et de la langue.
Je collabore avec diverses revues et Les Écritures théâtrales Grand Sud-Ouest
Ses blogs
Le blog de Corinne Tisserand-Simon
sur ce blog, on trouve plusieurs catégories de textes : poésie, théâtre,nouvelles....
Le lien entre le corps et les mots en est la thématique
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Articles à découvrir
Légère trace sur la vitre toute petite froidure de l’hiver femme aux seins de glace baiser gourmand opacité translucide solitude auréole blanche des petits matins neigeux ombre engourdie qui danse sur la vitre grise gouttelettes d’eau suspendues au cœur de l’aube silence souffle tiède vitre froide soudain un destin promesse d’un jour
Marcher dans le bruit marcher dans le silence marcher à flanc de colline marcher au bord de la mer manger l’espace avec ses pieds dévorer le sol avec ses ongles se planter au seuil du désert et attendre … attendre l’aube rouge où s’éveillent les oiseaux vide blanc alentour marcher au seuil de la douleur dans la résonnance d’un cri m
Rubans fanés le temps s’étire entre tes doigts de dentelle toute blanche est l’absence quand la pensée s’arrête de crier quand les confettis de la fête moisissent dans l’automne de ta vie basse est la chanson des lendemains qui déchantent déjà dans le petit jour agonisant contre tout cet amour déjà mort au-delà de toi de moi au-d
Être présente, là où on l'attend pas présence/absence inspir/expir je est là il reste caché il écoute murmure écoute murmure écoute murmure le silence recouvre la terre pas même un cri
Le souffle se redresse au contact de la consonne s’arrondit lorsqu’il rencontre la voyelle sur le bord d’une lèvre la syllabe ne se courbe devant personne le souffle dessine le mot découpe la phrase sculpte le sens le souffle construit des mondes et les livre au hasard le souffle hèle les ombres d’hier tisse les vérités du jour à veni