L'on ne sait ni pourquoi, ni comment mais une chose est sure : le coeur est un enfant capricieux qui ne sait clairement dire ce qu'il veut. passent les minutes et suivent les heures, et peu à peu la solution apparait : le coeur est un puzzle dont chaque pièce porte la lueur d'un amour passé, mais à jamais gravé.
Bathscheba M
Bathscheba M
Je suis chaque jour moins surprise par l'humanité et ce parce que j'ai fait le constat affligeant que les Hommes étaient plein de défaut. Mais parfois, je saisie une lueur dans l'obscurité car il y a tout de même du bon chez certain d'entre nous
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La vérité est un mirage
Ici vous trouverez des extraits de ma pensée sur tous les sujets et sous toutes les formes (poèmes, pamphlets, articles ...)
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Bathscheba M
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27/03/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
A la lueur des barreaux, je suis, dans la pénombre à genou, assis le visage dans les mains comme une dague dans son écrin - "a l'approche de la vérité, il trésaille.". prostré dans le couloir de la mort, je rêve d'un bateau dans un port, d'une évasion en grande pompe, que le rituelle s'interrompe ! - "et le bourreau s'avance sans bruit.".
Sans que je m'avance, c'est mon corps qui recule, comme une démence, une déviance, un gamin meurtri qui hurle, comme une balle qui me consume, un feu qui jamais ne s'allume, une plaque d'amertume, une flaque sur le bitume. dans les sanglots d'une femme seule, pourquoi ne vois-je que le corps d'un homme qui gueule ? toi la dague, toi le couteau, n
Le martelement du tic tac, métronome de mes pensées sonne l'heure de l'agonie nocturne tant redoutée. allongée, immobile sur ma table de torture, le silence résonne, se moquant de ma posture. débute alors la projection du film de mes regrets, insipide, et vomitif sur un écran maculé. les images se succèdent, sacadées, stériles dans un d
Une boite d'allumettes, une bouteille de gaz ouverte, l'écho envoutant de l'horloge. sur sa chaise, la voilà, prostrée, une enflure dans la gorge, les sinus et les veines défoncées : "il faut brûler l'infâme !", le coeur abusé de cette femme. un flingue sur la table dans un appart' minable. un homme hésitant caresse sensuellement la crosse
S i ce soir je me meurs, victime de ces fantômes qui m'abusent, si, de dégoût, je pleure face aux fourbes qui s'en amusent, qui sortira du tombeau le malheureux condamné ? si le décompte des années creuse un trou fumant dans mon sein, si la valse torride des damnés me pousse à renier tous les saints, qui sauvera le possédé de cette misér
Soleil glacial, branches nues, perles de rosées, collier de vieilles bourgeoises. réveil hivernal, un homme abattu, pensées entrechoquées, une plume s'écrase. putain de ciel pâle, des cris dans la rue, ses yeux embués, des mains se décroisent. mon corps qui s'affale, une bouteille de plus, sanglot du condamné, une croix dans une case. deux
Et je te pousse dans un cri pour que jamais tu ne t'enfuies. aux grands vents des incompris, je te recherche et je suis tombée dans une douce folie. et je batifole avec nos démons et je racole à ton nom. je te sais froid et soumis mais tu me combles et c'est ainsi ... a l'ombre de nos débâcles, je te vois dans les oracles : parfois, tu hurles,
Point de destin par les dieux manipulés, juste des mortels qui peignent leur portrait. héros, modèles et sculpteurs de notre destiné, sur nos mesures il est temps de tailler. assise face à une toile sans perspective sur laquelle ma vie en trompe-l'oeil est représentée, je suis là le pinceau entre les mains, pensive. les couleurs sur la pale
Une lueur dans la nuit, un cri sombre dans l'oubli, une luciole qui s'enfuit, et une voie s'obscurcit. un arbre gît, abattu, l'on voit ses racines à nues, une ombre rit dans la rue, un être cher est perdu. une flamme sans lumière, un étrange cimetière, sur une âme sans repère se tisse un corsage de fer. un ballet de feuilles d'automne sur l