Sur les rails de métal le serpent de ferraille glisse lestement. dans le miroitement de ses vitres lisses l’on aperçoit l’amas lassant des visages tristes qui défilent, qui défilent, qui défilent. sur les routes de bitume, sur les chaussées noircies, comme rongées par la fureur du passage et du bruit, voitures virevoltent, virtuoses volu
Lukas
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Après la publication de quelques nouvelles remarquées et d’un premier roman, aria des brumes , édité chez le navire en pleine ville, laurent gidon débarque dans nos librairies avec un premier roman étiqueté fantasy : djeeb le chanceur , ou comment servir au lecteur une aventure colorée dans la plus pure tradition picaresque de l’œuvre
...et un cauchemar de plus, donc... sous mes pieds nus, je sens les reliefs coupants d’un sol rocailleux couvert de sable. des murs de pierre m’entourent et me cernent, délimitant le périmètre d’une large pièce privée de toiture. au-dessus de moi, un pan de ciel s’étend, bleu et sans nuage. curieuse sensation : je ne peux pas franchir
Encore un foutu cauchemar. mon cerveau est bizarre. vastes espaces de terre stérile et désenchantée. le béton grisâtre des villes fantômes élance ses structures immortellement figées dans des élans immobiles et déconstruits. les éclats de verre des vitres brisées jonchent le bitume terne des rues fendues. un vent chaud coule du ciel et
C’est arrivé dans le rer. sans crier gare. longeant le quai des gares. mêlé à la foule parisienne qui s’écoule, je contemplais le paysage urbain qui défilait derrière la vitre, les pensées portées vers de curieux horizons, vers d’étranges idées fixes. je percevais le rythme régulier des respirations entrelacées, les haleines chau
Ecoute, belle, le lointain bruit du ciel ces sons mystérieux qui coulent du silence qui s’épanchent, sinueux, jusqu’à nos oreilles a peine perceptibles, et pourtant si denses : la plainte des nuages, le cri du soleil, le soupir des étoiles quand l’aube s’éveille. ecoute, mon ange, le chant de la nature au petit matin frais, lorsque le
On se souvient de la louable initiative des éditions anacharsis qui nous avaient offert l'année dernière la traduction du secret de caspar jacobi , roman d'un auteur italien mésestimé sur notre territoire : alberto ongaro – plus connu pour son travail de scénariste auprès d'hugo pratt. seconde tentative cette année avec la publication de
On se souvient qu’après le terrible accident dont stephen king a été victime il y a tout juste dix ans – relaté avec force détails dans un passage de ecriture : mémoires d’un métier – l'écrivain américain avait émis de sérieux doutes quant à sa capacité à se remettre à l’écriture... le temps l’a rapidement contredit. en
Créateurs aux multiples facettes, jean-pierre andrevon nous est revenu en mai 2010 avec un agenda littéraire chargé : la sortie d’une étude consacrée aux guerres des mondes , et une excursion jeunesse, la nouvelle aurore , publiée dans la désormais classique collection mango. l’occasion de revenir - avec un peu de retard - sur l’un des
J’étais assis à la terrasse d’un café. l’hiver étendait sur le ciel son manteau pommelé de gris nuages. un froid vif mordait les joues des passants furtifs coulant sur les trottoirs des avenues. paris allumait ses boutiques : les grandes devantures des magasins avides crevant le clair-obscur ambiant de leurs néons insolents. la valse in