Black out, plus aucun signe. rien ne venait, rien. rien ne montait, rien. silence. un long temps et l’envie qui revient. s’en va et revient parfois, mais si ténue qu’il est vain de l’inscrire. un jour, un mois puis des mois qui s’enchaînent et le vide qui s’installe. pourtant j’y pense, je peux le jurer devant toi. mais la mécaniqu

Une lueur un halo au loin une tâche floue no made noyade je noie moi je know pas moi en chemin j’abdique je fuis, pas fait, dé-modelé en chantier le corps brumisé une figure coupée du corps, les mains séparées, autonomes l’appareil est cassé, marche pas battre l’air autour ou rester figé s’empêcher du délitement evanouir en boucl

Elle m’a tout pris, et j’ai tout donné : mon missel, mon cierge, ma selle et ma verge. elle a mangé le corps, j’étais à confesse, livré à sa rage mécanique, en extase. elle a bu la sueur, puis, lasse de ma coupe vide du flot tari des fluides, a cisaillé les membres, coupé ce qui la gênait, et laissé le tronc sec pourrir sur l’her

Quand j’ai déjà vu, c’est pareil, je suis ailleurs. et c’est comme ça, en veille, que je pleure. alors s’assoir et attendre que les mains affranchissent le dos. quand j’ai déjà vu, un il, une elle, je n’ai pas peur. et c’est par là, au pluriel, que je meurs. alors se coucher et attendre que demain disparaissent les mots.

Le visage en vitesse chronophotographie les gouttes. traces de l’œil, souffle sur le menton donné. les mains s’écartent, la bouche ferme la marche. le chef monte, en tension, se penche. panique. c’est perdu. non. pause. quarante et une secondes en mouvement, puis trois secondes de pause. marbre, douze secondes et vient la musique en vingt-