Pendant quelques années il te laisse croire tout ce que tu veux… c’est toi qui fais ton dieu tu lui fais le nez comme ça, la miséricorde comme ci tu le dessines, tu te le construis comme ça t’arrange ton dieu c’est toi… mais tu crois que c’est lui puis un beau jour il en a marre de tes gribouillages il donne un grand coup de poing s

كان وجهه مربعاً ملامح مصارع على الخشب عينه في عين العدو وكتفه نحو قدس الأقداس --- كان ملاكماً لابساً الأبيض في زاوية المقام وكان يُلقي قبضتيه عبر الهواء المثقل بغيوم البخور --- كل صباح وكل مساء كا

Damas 2011 (bis) et la ville soudain libre parce qu’un dieu habite son cœur ton cœur et marche avec toi sur ses trottoirs et la ville enfin libre les mêmes places les mêmes rues collantes de peur et de fric et de stupre soudain belles fraîches blanches chastes les mêmes places les mêmes rues la ville craque sa gangue et les minarets banden

Et si dieu t’avait menti ? exprès pour que tu te réveilles ? et si dieu t’avait fait un canular ? exprès pour que tu le détestes un peu ? avec tes œillères et ton frein tu mangeais au ratelier bien gentil tu mangeais ton foin de charité de bonté de longanimté tout doux tout doux et en riant il t’a mis une grande claque en te criant j

وفجأة المدينة حرّة لأن إلهاً سكن قلبها قلبك ويمشي معك على أرصفتها وفجأةً المدينة حرة نفس الميادين نفس الشوارع التي كانت لاصقة بالخوف والفلوس والفسق وهي فجأة جميلة طازجة بيضاء عفيفة نفس المياد

Et vers la fin du jour deux ombres s'allongeront lentement dans les derniers rayaons tièdes du soleil deux ombres pensives couchées dans l'herbe dans l'herbe encore riante de lumière et déjà sombre pensant à la nuit *** et vers la fin du jour deux rires encore pleins de douceur rappelleront les jours enfuis, légers deux rires se mêleront co

Constuire un point rien qu'un point sans surface sans épaisseur sans presque d'existence un point sur la carte un point dans les coeurs un point à tenir ferme construire un point sans grandeur et sans fond comme un puits infini avec au fond sans fond, invisible la très désirable fraîcheur du clapotis assourdi où descendre un seau lentement le

P { margin-bottom: 0.21cm; tu le désires et tu le trouves et tu le serres dans tes bras contre ton coeur palpitant de plaisir heureux comme un bateau arrivé au port tu te berces avec son nom tu danses avec ton trésor tu l'embrasses le chéris tu t'enivres le monde tangue puis un matin tu le détestes ce bout de bois dans tes bras vieille icône

Dieu est parti il t'a laissé quatre lettres tu peux jouer avec il est parti il en avait assez sans doute, que tu le nommes a chaque coin de phrase il te laisse en héritage quelques bouquins, quelques formules même pas magiques, et toi-même oui toi-même, sans double fond sans confident sans héros sans plus grand toi-même sans ton cerf-volant

Ton coeur brûle comme un encens au sanctuaire du dieu absent comme un encens que seul allume le départ de celui qu'il désire en ses volutes de regrettant désir *** ton coeur se réveille à l'étape et le chemin de la veille est un songe tu ouvres les yeux puis la fenêtre tout est calme, il est midi et le voyageur inconnu te manque *** et peu