Ce matin, jean est réveillé avant le lever. cela montre son état de forme et je m’en réjouis. nous redescendons à el pantarron. un couple de jeunes américains, lui de virginie, elle du winsconsin, rencontrés hier, marche devant nous sur le trottoir réservé aux piétons le long d’une route passagère. quelques kilomètres plus loin, nou

Aujourd’hui est un jour un peu spécial pour moi. deux ans plutôt, je m’étais arrêté là, malade ! un peu d’émotion m’étreint. mais il me faut dépasser tout ça ! je commence par avoir des mots avec un anglais. la règle dans les albergues de peregrinos est tout s'éteint à 22 heures, et tout s'allume à 6 heures. hier soir, cet én

Ce matin, le départ est difficile. jean est rouillé, moi, j’aurais besoin d’antirouille ! nous sommes quasiment les derniers à partir. la reproduction du célèbre tableau de picasso le balisage dans gernika laisse à désirer. un homme vient à notre secours et ainsi nous passons devant cette reproduction noir et blanc et devant les restes

Hasta luego ! ce matin le départ s’effectue dans de grandes embrassades. bernard se joint à nous. nous commençons par quelques kilomètres le long de la route nationale, heureusement peu fréquentée. a froid, nous nous hissons de quelques centaines de mètres, puis dans la descente, le balisage nous indique un chemin empierré. nous arrivons

Bien que levés tôt, nous sommes dans les derniers à partir. au bout de cent mètres, jean s'aperçoit qu'il s'est trompé de bâtons. demi-tour ! nous marchons de concert. face à l’albergue où nous pensions passer la nuit, un café est ouvert. nous y dégustons des « napolitans », nom espagnol d’un pain au chocolat avec un nouveau cafe c

Les perigrinos au petit déjeuner, nous retrouvons des têtes connues. ensuite nous descendons sur le « paseo » (promenade) de la plage de laredo. nous entamons quatre kilomètres quasiment rectiligne. le temps est gris, mais je ne pense pas qu'il pleuve...au bout, une plage de sable, où déjà quelques peregrinos patientent en attendant le bate

Nous partons pratiquement des quais de portugalete et montons vers la ville nouvelle. puis par des pistes cyclables, nous nous éloignons de cette ville portuaire, sous une pluie fine. la pause syndicale ! bernard, un bordelais parti de soulac nous rejoint. plus jeune, plus aguerri sans doute, il nous accompagne pendant quelques kilomètres. jean e

Il est des matins où on est agacé dès le lever. dans la salle à manger, je discute avec les autres peregrinos et je découvre que pour s’éviter un « détour » de 7 kms, vont prendre le train ! certes à chacun son chemin, mais dans ces conditions pourquoi ne pas prendre le bus jusqu’à l’étape suivante ? nous, nous prenons le chemin o

Ce matin, je ne suis pas très nerveux. jean, plus gaillard, me donne des complexes et m’oblige à me lever. quand nous quittons l’albergue, située sur une hauteur, nous voyons le défilé des peregrinos le long de la petite route en contre-bas. pendant 5 kms, nous marchons sur le bas coté d’une route qui s’élargit à chaque carrefour, e

Le guide disait que l’étape était sans intérêt. il n’avait pas tout à fait tort. nous quittons l’albergue tôt après un solide petit déjeuner. nous nous retrouvons très rapidement sur un chemin dans la nature. hélas, les piafs ont beau s’égosiller, ils n’arrivent pas à couvrir le bruit de l’autoroute. nous descendons par des