Au soir de sa vie, un prince nourrissait de l'amertume, je fus un grand despote que lamentait le sort de mes sujets! tout pauvre trouvé solitaire avait une rente comme budget. la jeunesse s'ennuyait qui voguait sur des flots pleins d'écumes vers des contrées où les femmes sont nues selon la coutume. le bonheur échappe toujours aux bâtisseurs
georges81
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georges81
homme, soixante deux ans, auteur et bouquiniste
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Articles à découvrir
Un chat plein de morgue veillait une souris il ronronnait de plaisir prêt à donner l'assaut une enfant toute émue délaissait son cerceau l'art de la guerre dit un éléphant est tromperie le plus fort n'est pas celui qui de l'autre se nourrit il suffit d'être serein comme le chant du ruisseau guettez dans l'ombre, du dormeur le soubresaut il p
J'ai traversé tant de pays des larmes de ton corps aux brûlures de l'âme j'ai cherché dans la rosée à peine écloses comme un rêve irisé les perles de ton cœur...
Près d’une roulotte impie que tire un canasson à la tyrannie du soleil, par un soir d’été j’ai connu une troupe de bohémiens attristée dans l’herbe, un diablotin berce un ourson il était une fois, une famille de calvisson qui de village en village semait la gaîté des comédiens heureux toujours prêts à répéter des saynètes, un
Un merle sifflait un chant ouvrier sur l’épaule d’un vieux prolétaire dans le cortège des damnés de la terre le merle flûtait fort sans se faire prier ! un drapeau rouge flottait au vent léger le portrait tout en couleur du petit père des peuples, chuta du camion allégé c’était un premier mai, jour prospère elle m’offrit un brin
Un brave lion vivait dans une cage il venait de dévorer lord carrington dans un cirque miséreux près du tage la bête s'endormait comptant les moutons "mil neuf cent quarante ! je suis trop glouton cet homme hurle sans cesse "dégage!" il me tend un piège ! cela doit être un gage ! à moins qu'il veuille jouer à saute-mouton !" la foule hyst
Amour mon espérance adieu à toi je pense écoute cet amant qui court écumant la mer, ma providence sourd et me privant de ton amour si dense mes rêves arrivant tôt à réminiscence écoute brièvement mes vagues, tourments ma houle, délivrance et mon cœur brisant le silence des gisants ira vers la pénitence aux vents de l’errance que face
Amoureuse sous l’éteignoir le sommeil encore blessé sentinelle retranchée sur l’aile bleue du mystère tu brises courroucée l’archer que défie, possessive, la détresse du veilleur de silence.
Ma grand-mère était épicière, elle le resta jusqu’à un âge avancé ! pour les jeunes générations, être épicier, cela ne veut plus rien dire, ils connaissent uniquement les grandes surfaces périphériques, les caddies poussés joyeusement emplis de marchandises souvent non désirées ! ces temples de la consommation ont fini par nous la