Les loups sont entrés dans les villes. l’ombre profonde et vile va s’abattre. le noir nous ira si mal ! nous sommes couleurs et diversité. les loups sont entrés dans les villes, grondants d’intolérance, de pensées rances, et de haine pour la différence. qui se souvient des années 20 et 30 ? les autodafés, les pogroms, les étoiles, le
Régis Pinguet
Régis Pinguet
Grand amateur de lecture, d'écriture, de musique, d'humour, de VTT, de moto, de bon vin, de la vie quoi!
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Retrouvez mon univers littéraire et musical : mes humeurs, mes coups de gueule, des infos sur mes romans (Kristel, Martin). Et de temps en temps, une photo.
Régis Pinguet
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13/05/2015
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
La vie est partie, le toit aussi, qui ne protège plus de rien. où sont passées les âmes des anciens habitants ? la vie est éphémère à l’échelle de la terre, et les barreaux bien fragiles. il ne reste rien, pas même un souvenir, dans cette demeure autrefois pleine de rires et de soupirs. la vie est éphémère même pour les vieilles pie
Suivons le chemin. où nous mène-t-il ? qu’importe. quelque part. il nous mène vers tout à l’heure, vers demain, vers l’inconnu incontournable. la vie est une partition dont nous ne connaissons pas les prochaines mesures. parfois harmonieuse, parfois dissonante. slow, rock, valse, salsa, nous verrons bien. essayons d’ajuster notre rythme
Le 21ème siècle ne sera pas spirituel, mais criminel, celui du grand retour de la barbarie. au siècle précédent, nous pensions que les millions de morts des deux guerres mondiales avaient refroidit les esprits, avaient fait réfléchir. mais non. un peu partout dans le monde, les massacres se succèdent contre les civils. israël, l’ukraine,
Côté cour attendre. attendre des jours ou des semaines que la poussière retombe, et toujours oublier le peuple qui gronde. se croire encore au dessus, tel un césar sourd et aveugle devant le ru micron., et malgré les claques à répétition. oublier d’où l’on vient : des urnes. prolonger le passé pour masquer le désaveu et l’absence d
La vie file comme une folle comme un train dans la nuit les ombres s’évaporent dans le faible faisceau de la locomotive qui s’emballe et rugit la vie s’écoule trop vite, tout est dans notre dos demain se raccourcit, il n’y a plus qu’hier qui élague les souvenirs, virant ceux pas fiers le présent est virgule, le passé s’accumule la
Marcher le nez en l’air, évitant les piétons admirer les façades, pierres taillées sans béton perdre son âme qui s’enfonce dans les méandres d’un rêve réalité, au risque de se pendre aux basques des fantômes traînant dans chaque rue qui veulent nous entraîner dans leurs fastes abus. mais paris aujourd’hui aux mains des politiqu
Plonger dans un livre de marc dugain est toujours pour moi un grand plaisir. la magie des mots et des phrases au service d’histoires prenantes, passionnantes, le tout baignant dans un humour décapant. cette fois encore, je suis charmé avec tsunami. imaginez que le prochain président de la république veuille renverser la table, et imposer une
La ville était sombre, la rue était noire. le rayonnement de la demi-lune n’arrivait pas à pénétrer dans le dédale de ce pâté de maisons. la plupart des lampadaires avaient été explosés par les délinquants locaux, pour ne pas entraver leurs trafics illicites : ce qui se fume, s’avale, s’injecte, se monnaye. drogues, armes, sexe, t