Traverser les douleurs une à une délaissées jamais vraiment oubliées te regarder dormir et garder au chaud de nos draps froissés ce temps arrêté sur nos douceurs.
Kate
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01/04/2009
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Littérature, BD & Poésie
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Mes mots s'échappent de mon ventrese lisent dans mes gestesse perdent dans ma bouche oú le oui se cache dans le non de l'intense,se terminent au bout de mes doigtssur ta peau douce comme un parcheminoú j'écris notre histoiremot à motcri à crise frottent sans que l'on sachequi est quide mes mots à mes crisil y a la distance du silenceet celle
Ta peausalée sous ma languejusqu'à l'usure de mes lèvresjusqu'au ressourcement de ma cyprinejusqu'à l'envol de nos dernières flammeches.
J'aurais dû depuis longtemps, déposer mon masque à tes pieds. comme une offrande nécessaire pour nous épargner le pire. je le connais le pire. je l'ai déjà frôlé. aujourd'hui, je sais que le pire n'est plus nécessaire à ma vie.j'aurai dû.mais je ne l'ai pas fait.peut-être aurais tu pu m'aimer, sans ce double rideau constamment tiré en
Ta peaucomme un pays accueillantcomme une mer houleuseoú navigue mes mainsta peau qui nourrit mes lèvresde ton baume saléta peaujusqu'à l'usurede mes désirs.
Lorsque mes mains, repues d'avoir caressé ta peau, gardent encore l'empreinte d'une tendresse silencieuse, mes yeux carnivores se perdent à décompter tes grains de beauté.
Pas n'importe quoimais vivreêtre ton tout à toipas du bout des lèvresou alors pas seulement celles de ma bouche voluptueuse...
J'ai rêvé de tes mains qui lisent chaque ligne de mon corps, comme un livre raconte un nouveau monde,j'ai recherché ton regard brûlant dans les gens que j'ai rencontré,sous ma peau, j'ai gardé les traces de ta présence, comme une preuve, que rien ni personne ne pourra plus nier.tu as puisé dans ma source, ce que nul autre n'a jamais découv
C'est fort je lui dit c'est fort je lui crie il ne comprend pas que l'explosion du dedans a besoin de temps pour irradier des pieds et jusqu'après les cheveux agrandissant le monde ou le tuant dans l'œuf rien est tout et le tout est partout c'est fort je lui crie laisse moi inonder le monde ma vie nos folies de ma jouissance.
J'ai laissé danserdans ton regard douxnos derniers essoufflements.